LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
Mise à jour : 3 Janvier 2007    
 
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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :
Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
 
Sommaire de ce numéro :  
Dernières nouvelles des anneaux de Saturne : CR de la conférence de S Charnoz. (03/01/2007)
La géologie délirante des satellites de Saturne : CR de la conf. De P Thomas aux RCE 2006 (03/01/2007)
Titan, un nouveau monde pour l'exobiologie : CR de la conf. De F Raulin aux RCE 2006. (03/01/2007)
Les trous noirs et l'énergie sombre : CR de la conf. De JP Luminet aux RCE 2006. (03/01/2007)
Le charme discret des neutrinos : CR de la conférence de H Reeves aux RCE 2006. (03/01/2007)
20 ans de découvertes astro et après? : CR de la conf. de P d. Cotardière aux RCE 2006. (03/01/2007)
COROT : En route pour les planètes extra solaires. (03/01/2007)
La star des stars : Pismis 24 ; elle a maigri!. (03/01/2007)
Un nouveau type de lentille gravitationnelle : Au CFHT d'Hawaï. (03/01/2007)
Le prochain cycle solaire : Il sera terrible! (03/01/2007)
Retour sur Terre de STS 116 : Succès total. (03/01/2007)
La solution Russe à la navette : Le projet Kliper. (03/01/2007)
Cassini-Saturne :.Janus/Épiméthée; le ballet cosmique. (03/01/2007)
Cassini-Titan :.Étonnant Titan. (03/01/2007)
Les rovers martiens.:.Opportunity toujours en panorama. (03/01/2007)
Livre conseillé :.Le Livre du Ciel par JP Urbain. (03/01/2007)
Les magazines conseillés :.Ciel et Espace et Espace Magazine. (03/01/2007)
 
 
 
 
 
 
COROT : EN ROUTE POUR LES PLANÈTES EXTRA SOLAIRES. (03/01/2007)
(Photos Starsem)
 
 
Mission réussie pour Arianespace et Starsem : le satellite COROT du CNES est en orbite!
 
Dans l'après-midi du mercredi 27 décembre 2006, Arianespace et Starsem ont lancé avec succès le satellite d'observation stellaire du CNES, COROT.
 
 
C'était le 1717ème lancement de la famille Soyuz (version Soyuz 2-1b/Fregat) ce taxi de l'espace, presque inchangé depuis les premiers Spoutniks.
Le lancement s'est déroulé depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan le mercredi 27 décembre à 20 heures 23, heure de Baïkonour (15 heures 23, heure de Paris).
Les 16 moteurs fusées du premier étage ont arraché avec succès la fusée du sol, de conserve avec le deuxième étage central; avant de passer la main au troisième étage puis à l'étage Fregat de mise à poste.
 
 
Arianespace, Starsem et leurs partenaires russes confirment que l'étage orbital Fregat a placé avec précision sur l'orbite polaire circulaire visée le satellite COROT (630kg). Pour réaliser cette mission, il aura fallu deux allumages successifs de l'étage orbital Fregat. COROT a été alors injecté sur son orbite à une altitude de 896 km, 50 minutes après le décollage.
 
 
Ce lancement représente pour beaucoup de chercheurs européens et notamment français l'aboutissement de longues années de travail.
 
Ce n'est que vers la mi-Janvier qu'on saura si le satellite est pleinement opérationnel et qu'on aura droit à la première lumière.
Première constellation visée : l'emblématique Orion.
 
COROT a été développé pour détecter des Terres rocheuses grandes comme au moins deux fois notre planète, la méthode de détection est celle des transits.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
Communiqué de Presse (anglais) de arianespace du lancement.  
 
Corot à l'ESA, les dernières nouvelles.
 
Corot au CNES.
 
Animation flash sur Corot sur le site du CNES.
 
 
Article sur Corot et sur les planètes extra solaires sur ce site :
Les planètes extra solaires : CR de la conférence de R Ferlet à la SAF. (28/12/2005)
La mission Corot : CR de la conférence d'Annie Baglin à la SAF (29/01/2006)
Les exoplanètes : CR de la conférence de M Mayor à l'IAP du 2 Mai 2006 à l'IAP. (05/05/2006)
Corot : L'Europe attend le départ.  (20/12/2006)
Les planètes extra solaires, présentation en pdf.
 
 
 
 
 
 
 
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LA STAR DES STARS : PISMIS 24 : ELLE A MAIGRI!. (03/01/2007)
(Photos : STSCSI/ Jesús Maíz Apellániz de l' Instituto de Astrofísica de Andalucía)
 
 
On pensait que la limite supérieure en masse d'une étoile se situait autour de 100 à 150 masses solaires, Hubble nous fait réviser cette donnée.
Même si les plus grosses étoiles sont très brillantes, accéder à leur masse est difficile, car la plupart de ces étoiles très massives font partie d'ensemble multiples et ne sont pas faciles à résoudre individuellement et aussi elles sont très rares, donc pas faciles à trouver dans notre proche environnement.
 
Une des super étoiles de notre voisinage, est une jeune étoile appelée Pismis 24-1 située au sein de l'amas ouvert Pismis 24 et que l'on voit en haut de cette extraordinaire photo prise par Hubble (l'étoile très brillante au centre).
 
 
Elle est située à 8000 années lumière de nous, et on pensait qu'elle avait une masse énorme, 200 à 300 fois la masse de notre Soleil, ce qui en aurait fait la plus massive de notre Voie Lactée.
 
Cette étoile se situe au centre de la nébuleuse NGC 6357 dans le Scorpion.
 
Mais voilà, notre courageux télescope spatial, Hubble a réussi à résoudre cette étoile avec plus de précision, et on s'aperçoit que c'est …..une étoile double, sa masse a donc été réduite aux alentours de 100 masses solaires.
Comme on le voit sur la photo ci-dessous.
 
Cela a été possible grâce aux efforts de Jesús Maíz Apellániz de l' Instituto de Astrofísica de Andalucía en Espagne en utilisant le canal Haute Résolution (HRC) de l'ACS.
 
 
 
 
 
Une partie de cette nébuleuse est ionisée par de jeunes étoiles (en bleu) massives; leurs intenses radiations UV chauffe la gaz interstellaire et crée ainsi comme une bulle.
Cet amas possède aussi une autre étoile très massive, ce qui fait trois pour un si petit amas, ce qui est plutôt rare.
Dans notre Galaxie, la fréquence de production d'étoiles très massives est faible, de l'ordre de 1 pour 20.000 étoiles de la classe du Soleil; de plus ces étoiles massives vivent peu longtemps, quelques 3 millions d'années seulement, tandis que las autres vivent des milliers de fois plus longtemps.
Tout ceci fait qu'il y a à notre époque, des millions d'étoiles "soleil" pour une seule étoile très massive.
 
Les étoiles massives sont les signes avant coureurs de trous noirs ou d'étoiles à neutrons qui se forment après une explosion de super nova se produisant lors de l'effondrement de ces étoiles.
 
Ce phénomène est nécessaire, je le rappelle, pour ensemencer l'Univers en éléments chimiques lourds servant de briques à des éléments plus élaborés (les microbes, les cafards et nous peut être?).
 
La NASA fournit une vidéo zoom de cet amas, il fait 7MB en mpeg, autre formats possibles.
 
Un APOD récent est consacré à cette photo.
 
 
 
 
 
 
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UN NOUVEAU TYPE DE LENTILLE GRAVITATIONNELLE : AU CFHT D'HAWAÏ. (03/01/2007)
 
Nos amis du LAM de Marseille nous signale cette importante découverte par leur équipe en poste à Hawaï au CFHT (Canada France Hawaii Telescope).
 
 
 
Une équipe internationale de scientifiques menée par des chercheurs français travaillant dans des unités mixte du CNRS vient de mettre en évidence une nouvelle classe de lentille gravitationnelle : les groupes de galaxies.
 
Cette découverte a été possible grâce aux observations réalisées dans le cadre du "grand sondage du télescope Canada France Hawaii" (CFHT Legacy Survey - CFHTLS).
 
 
 
La découverte d'arcs gravitationnels au centre de groupes de galaxies est une étape importante dans la compréhension des grandes structures de notre Univers. Ces résultats vont permettre une meilleure compréhension de la distribution de la matière noire et des mécanismes de formation des groupes de galaxies, chaînon intermédiaire en masse entre les galaxies et les amas de galaxies.
 
Ce résultat est en cours de publication dans Astronomy & Astrophysics.
 
Exemple de mirage gravitationnel dans un groupe de galaxies découvert dans les images profondes du sondage CFHT-LS. Ce mirage est provoqué par un groupe de galaxies (SL2SJ021408-053532), visible au centre de l'image en jaune
On voit la structure complexe de l'arc gravitationnel (en bleu). L'étude détaillé de la forme de cet arc devrait permettre d'obtenir des informations sur la répartition de la matière noire associée au groupe de galaxies.
© CFHT. CNRS/INSU.
 
 
 
 
 
Il y a tout juste vingt ans au télescope Canada-France-Hawaii, l'observation de galaxies en forme d'arcs au centre des amas de galaxies les plus massifs mettait en évidence le phénomène de "lentille gravitationnelle".
 
Ce phénomène est une conséquence directe de la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein qui prédit que la présence importante de masse déforme localement l'Espace-Temps.
En conséquence, la trajectoire de particules passant au voisinage de cette concentration de masse est déviée. Les photons, particules associées au rayonnement électromagnétique, n'échappent pas à cette règle. Dans le cas ou l'alignement entre l'observateur, l'amas de galaxies et la galaxie lointaine est quasi parfait, l'observateur observe un arc lumineux, fusion de plusieurs images déformées et amplifiées de cette galaxie.
 
Par l'étude de la forme et de la distribution des arcs gravitationnels, nous comprenons aujourd'hui bien mieux la
distribution de masse dans les amas de galaxies.
Jusqu'à récemment, l'étude des arcs gravitationnels se cantonnait d'une part aux amas de galaxies les plus massifs et d'autre part aux galaxies massives. Cependant, pour bien comprendre les mécanismes de formation et d'évolution des structures dans l'Univers il est nécessaire d'étudier aussi les échelles intermédiaires représentées par les groupes de galaxies.
 
En 2003, la caméra grand-champ "MegaPrime" a vu sa première lumière au foyer primaire du télescope Canada France Hawaii .
 
Chaque image de Megacam comporte 300 millions de pixel et couvre une surface grande comme 4 fois la surface de la lune sur le ciel.
Utilisant cette caméra, le grand sondage "Legacy-survey" a été mis en place avec pour objectif de couvrir une étendue correspondant à environ 1% du ciel visible depuis Hawaii.
 
Par une inspection minutieuse, cherchant a détecter des arcs gravitationnels dans le premier quart de ce sondage, l'équipe a identifié pour la première fois de nombreux arcs autour des groupes de galaxies.
 
Cette première permet donc d'obtenir de manière directe des informations sur les groupes de galaxies, environnements clefs de la formation des structures dans l'Univers et va notamment fournir aux scientifiques des données uniques pour comprendre le rôle de la matière noire dans l'évolution de ces grandes structures.
 
 
 
 
 
 
 
 
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LE PROCHAIN CYCLE SOLAIRE : IL SERA TERRIBLE. (03/01/2007)
(Illustrations : D Hathaway/NASA)
 
D'après David Hathaway, spécialiste du Soleil du Marshall Space Flight Center, le prochain cycle solaire (le cycle 24) dont le pic est prévu vers 20100-2011 devrait être un des plus intenses depuis qu'on les enregistre, c'est à dire depuis près de 400 ans.
Cette prédiction est basée sur l'étude des tempêtes géomagnétiques atteignant notre planète.
En effet il semble que le niveau d'activité géomagnétique près du minimum d'activité solaire soit un bon indicateur de l'amplitude de l'activité max (solar max) suivante.
 
L'activité géomagnétique est divisée en deux composants : un associé aux éruptions solaires (solar flares) et aux éjections de masses coronales (CME) et l'autre lié au vent solaire.
Ce deuxième composant est à son maximum deux à trois ans avant le minimum d'activité solaire et est aussi un très bon indicateur du solar max suivant.
 
La grandeur actuelle du maximum de ce deuxième composant, indique que l'activité du cycle 24 sera beaucoup plus forte que la moyenne, et semblable aux cycles 21 et 22. le nombre de taches solaires (sunspots) devrait avoisiner 160.
 
 
En rouge : activité géomagnétique; en bleu maximum solaire. Il y a bien une bonne corrélation entre les deux, 6 ans avant on peut prédire l'ampleur du max solaire.
Prédiction du maximum du cycle 24 basée sur les prédictions précédents (en rouge avec barre d'erreur).
 
 
Cette intéressante corrélation a fait l'objet d'une présentation lors de l'assemblée générale de l'AGU (American Geographic Union) récemment et d'une article dans Science @Nasa.
 
L'intensité du prochain cycle solaire n'est pas sans importance pour notre télescope spatial Hubble, en effet un cycle trop puissant implique une traînée atmosphérique (frottement sur l'atmosphère résiduelle) plus grande et précipite sa chute vers la Terre.
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
 
De belles illustrations et photos du Soleil et de ses influences sur cette page de la NASA.
 
L'université de l'Arizona a aussi une très belle palette d'illustrations et d'explications sur notre étoile que je vous conseille de visiter. Notamment une animation gif des mouvements de convection dans le soleil.
 
Le NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a une grande partie de son site consacrée au Soleil.
On y retrouve aussi les influences du Soleil sur la Terre.
 
Enfin je rappelle que 2007/2008 est l'année héliophysique internationale.
Elle se décline en anglais sur le site officielle et en français grâce à Brigitte Schmieder de l'Observatoire de Paris.
Elle a préparé une présentation Power Point de 22MB sur l'introduction à cette année.
 
 
 
 
 
 
 
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RETOUR SUR TERRE DE STS 116 : SUCCÈS TOTAL. (03/01/2007)
(photos NASA)
 
 
L'ESA se réjouit du retour sur Terre des astronautes de STS116 :
 
La navette spatiale Discovery a atterri ce 22 Décembre 2006 à 23h32, heure de Paris (22h32TU) sur la base de Cape Canaveral (Floride), au terme de l’une des missions d’assemblage de la Station spatiale internationale (ISS) les plus complexes réalisées à ce jour. La navette ramène à son bord les deux astronautes de l’ESA, Christer Fuglesang et Thomas Reiter.
 
Le retour de Discovery marque à la fois la fin de la mission STS-116 de la NASA, qui avait pour but de livrer à l’ISS un nouveau segment d’ossature ainsi que des fournitures et des équipements, et l’achèvement de deux missions habitées de l’ESA, Astrolab avec Thomas Reiter et Celsius avec Christer Fuglesang.
 
Les deux astronautes vont maintenant subir une série d’examens médicaux entrant dans le cadre du programme d’expériences scientifiques auquel ils ont participé à bord de la Station. L’équipage au complet se rendra ensuite au Centre spatial Johnson, à Houston (Texas), pour rendre compte du déroulement de la mission.
 
 
Thomas Reiter à bord de l'ISS (Expédition 14) travaille sur la Matriochka, sensée représenter un torse humain dont on étudie les sensibilités aux radiations. Il est ensuite installé dans le compartiment Pirs pour une longue durée.
Discovery (STS116) se pose à Cape Canaveral après un séjour fructueux dans l'espace.
 
 
Astrolab, une mission riche en événements
 
La mission Astrolab avait débuté le 4 juillet dernier, lorsque l’astronaute allemand de l’ESA Thomas Reiter avait embarqué sur le précédent vol de la navette Discovery. Deux jours plus tard, il prenait ses fonctions d’ingénieur de bord de l’ISS et devenait le troisième membre de l’équipage permanent de la Station, réoccupant ainsi un poste resté vacant depuis 38 mois en raison de l’indisponibilité de la navette américaine, clouée au sol suite à la perte tragique de Columbia en février 2003.
 
Spécialiste chevronné des opérations d’assemblage, Thomas Reiter s’est vu confier durant sa mission toute une série de tâches opérationnelles et de maintenance sur les composantes russe et américaine de la Station. Il a également exploité des installations de recherche utilisées pour des expériences scientifiques internationales et conduit un programme d’expériences européennes en physiologie humaine, psychologie, microbiologie, physique des plasmas et dosimétrie. Par ailleurs, il a procédé à des démonstrations technologiques ainsi qu’à des expériences dans les domaines industriel et éducatif destinées à des universités et à des établissements scolaires du primaire ou du secondaire.
 
Le 3 août, il a effectué en compagnie de l’astronaute de la NASA Jeffrey Williams une sortie dans l’espace de 5 heures et 54 minutes au cours de laquelle les deux astronautes ont installé de nouveaux équipements pour préparer les opérations d’assemblage ultérieures et mis en place différents instruments et expériences à l’extérieur de la Station.
 
Durant son séjour à bord, Thomas Reiter a testé une caméra en 3D et une caméra haute définition, capturant sur le vif des scènes de la vie quotidienne à l’intérieur de la Station. À l’avenir, des caméras de ce type seront utilisées pour faire partager au public sur Terre les émotions uniques que procurent les séjours dans l’espace.
 
Thomas Reiter aura passé plus de 171 jours dans l’espace au titre de la mission Astrolab. Compte tenu des 179 jours qu’il avait déjà passé en orbite entre septembre 1995 et février 1996 dans le cadre de la mission Euromir 95, il est désormais le nouveau détenteur du record européen de durée cumulée de séjour dans l’espace.
 
 
Celsius prépare la montée en puissance de l’ISS
 
La mission Celsius sur le net.
 
L’astronaute de l’ESA Christer Fuglesang, premier Suédois à accomplir un vol spatial, avait rallié l’ISS le 10 décembre dernier à bord de Discovery. Il a séjourné 13 jours en orbite avec un emploi du temps très chargé.
 
 
En tant que spécialiste mission au sein de l’équipe d’astronautes de la NASA, son rôle a consisté à assurer la sécurité des manœuvres d’amarrage de la navette à l’ISS, à participer à la rétraction de l’un des panneaux solaires de la Station, long de 34 m, à transférer du fret entre la navette et l’ISS, et enfin à déployer, juste après la manœuvre de désamarrage, trois nanosatellites logés dans la soute de la navette.
 
(voir photo ci contre)
 
 
 
 
 
 
Mais sa participation à trois sorties extra-véhiculaires particulièrement exigeantes a incontestablement constitué le temps fort de sa mission. Les deux premières sorties, qui ont eu lieu pendant les nuits du 12 au 13 et du 14 au 15 décembre, étaient prévues dans le programme initial. Elles ont permis à Christer Fuglesang et à l’astronaute de la NASA Robert Curbeam d’accomplir toute une série de tâches. Ils ont notamment raccordé un nouveau segment à l’ossature de la Station, reconfiguré l’alimentation électrique et le système de régulation thermique afin de pouvoir raccorder de nouveaux panneaux solaires et permettre ainsi le transfert ultérieur des panneaux d’origine de leur emplacement temporaire actuel vers un emplacement permanent. Enfin, ils ont transféré des chariots porte-outils et remplacé une caméra en vue de l’arrivée et de l’assemblage d’un nouveau segment d’ossature.
 
En revanche, la troisième sortie, qui a lieu dans la nuit du 18 au 19 décembre, n’était pas programmée. Elle a été décidée pour permettre à Fuglesang et Curbeam de débloquer l’un des panneaux solaires d’origine, qu’ils n’étaient pas parvenus à replier complètement lors de leur précédente sortie.
 
Préserver la santé et le moral de l’équipage pour préparer de futurs séjours au long cours
 
Au cours de leur séjour, Thomas Reiter et Christer Fuglesang ont pu mesurer la dose de rayonnement à laquelle ils ont été exposés pendant leurs activités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Station. Grâce aux expériences conduites à bord avec ALTEA, équipement mesurant la quantité de particules de haute énergie qui passe à travers le cerveau des astronautes, et aux études qui seront réalisées après le retour sur Terre des astronautes afin d’évaluer les effets potentiels de ce rayonnement sur leurs chromosomes, les scientifiques et les médecins pourront déterminer plus précisément les risques liés aux rayonnements dans l’optique de futures missions de longue durée en orbite terrestre basse et au-delà.
 
 
Les missions Astrolab et Celsius ont également été mises à profit pour diversifier l’alimentation à bord du complexe orbital.
 
Fin novembre, Thomas Reiter (au centre) et ses deux coéquipiers, Michael Lopez-Alegria (à droite) et Mikhaïl Tiourine (à gauche), ont goûté et testé un repas de fête spécialement préparé par l’équipe du célèbre chef-cuisiner français Alain Ducasse dans le cadre d’un programme destiné à agrémenter le quotidien des astronautes lors des vols de longue durée. Par la suite, l’équipage a pu déguster quelques spécialités suédoises - notamment du saucisson d’élan et des bonbons au caramel -, apportées par Christer Fuglesang pour ajouter une touche scandinave à son séjour.
 
 
 
 
 
L’Europe durablement « installée » en orbite
 
Astrolab et Celsius étaient les premières d’une série de missions de l’ESA vers la Station spatiale internationale car l’Europe est partenaire à part entière du programme ISS et contribue à ce titre aux opérations de maintenance et d’assemblage de la Station, à laquelle elle doit encore livrer différents modules de fabrication européenne.  
 
« Thomas et Christer ont démontré que l’Europe joue désormais un rôle de premier plan dans l’exploitation et l’assemblage de l’ISS », a déclaré Daniel Sacotte, directeur des vols habités à l’ESA. « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour les missions spatiales habitées de l’ESA : nous ne sommes plus de simples visiteurs du complexe orbital, mais des « co-propiétaires », avec les responsabilités et les avantages que cela implique ».
 
« Avec la mission Celsius, nous avons franchi une nouvelle étape dans le développement de notre infrastructure internationale en orbite », a ajouté Daniel Sacotte. « Grâce à Christer et aux autres membres de la mission STS-116, l’ISS est prête à recevoir les panneaux solaires qui alimenteront les nouveaux modules, notamment le laboratoire Columbus et le véhicule de transfert automatique ATV, deux des contributions les plus importantes de l’ESA qui doivent être livrées l’an prochain » .
 
En 2007, au moins deux autres astronautes de l’ESA doivent s’envoler vers l’ISS dans le cadre de missions d’assemblage. Par ailleurs, l’Agence est en train de négocier une troisième occasion de vol car elle souhaiterait qu’un deuxième astronaute européen occupe un poste au sein de l’équipage permanent.
 
La participation de l’Italien Paolo Nespoli à la mission STS-120, destinée à livrer l’élément de jonction 2 durant l’été, est déjà acquise, de même que celle de l’Allemand Hans Schlegel à la mission STS-122, qui acheminera le laboratoire Columbus de l’ESA à l’automne.  La mission de longue durée du Français Léopold Eyharts est en cours de négociation avec la NASA.
 
 
 
 
 
 
 
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LA SOLUTION RUSSE À LA NAVETTE : LE PROJET KLIPER. (03/01/2007)
(Photos et dessins RSC Energia)
 
 
Ce qui est formidable avec les Russes, c'est leur imagination; une anecdote à ce sujet : pendant des années les Américains ont essayé de mettre au point un stylo capable d'écrire dans l'apesanteur de l'ISS par exemple, ils ont dépensé des millions de dollars.
Pendant ce temps là, nos amis Russes utilisaient à bord des ….crayons à papier, obtenant le même résultat sans dépenser un sou.
C'est là la différence de technologie entre ces deux géants, qui a mené aux succès que l'on connaît des fusées Soyuz notamment, très peu évoluées depuis l'époque Korolev, clef de leur succès.
 
Et bien, nos amis Russes, ne voulant pas laisser le monopole (comme l'ont fait malheureusement les Européens) du transporteur navette réutilisable aux Américains, ont depuis des années un projet dans leurs cartons; c'est la navette Kliper (ou Clipper) de la société Energia (dont on vient de donner le nom aussi de Korolev).
 
Ce projet après de nombreuses péripéties pourrait voir le jour.
 
Disons en quelques mots.
 
Qu'est ce Kliper d'abord?
Sa conception a changé plusieurs fois et rien ne dit que ce qui est décrit est définitif.
 
 
Ce devrait être le successeur de la capsule Soyuz; comme elle, mais afin de gagner du poids au lancement, il serait lancé en … deux parties :
·        Le module Kliper lui même, sorte de navette spatiale (amusant alors que les Américains vont l'abandonner!) qui serait ré-utilisable et pourrait emporter jusqu'à 6 cosmonautes. Masse de l'ordre de 10 tonnes ou plus pour cette partie là. Le volume habitable total atteindrait 20 mètres cubes. Kliper aurait un diamètre maximal de 3 m et une longueur de 10 m.
·        Le module Parom (remorqueur ou ferry) de 7 tonnes issue du module Progress (développé en 1970) qu'il devrait d'ailleurs à terme remplacer.
 
 
 
Vue d'artiste de Kliper, en comparaison au centre avec un vaisseau Soyuz. Le module de docking (à l'arrière) est semblable au module orbital de Soyuz.
La fusée Soyuz 2-3 modifiée pour lancer Kliper.
Maquette du vaisseau Kliper à l'exposition MAKS-2005 près de Moscou..
Le module Parom effectue un rendez vous avec Kliper avant de partir sur une orbite plus haute.
 
 
 
 
Le module Parom devrait s'amarrer au Kliper (sas à l'arrière du Kliper) ceci devant permettre de propulser Kliper/Parom à une altitude compatible par exemple avec l'ISS.
Le retour sur Terre ne nécessitera pas le module Parom, le vaisseau spatial Kliper revenant sur Terre en planant comme la navette actuelle.
 
Le fait de répartir les masses ainsi en deux vols, permet d'effectuer des lancements avec une Soyuz modifiée (la fusée Soyuz lance actuellement 8 tonnes) et donc aussi à partir de Kourou si nécessaire.
 
Premier vol prévu pour 2012 pour Kliper et 2009 pour Parom.
 
Les Russes pensent même pouvoir utiliser ce concept pour effectuer des vols vers …la Lune.
 
 
Bref c'est quand même un projet qui doit encore mûrir, la Russie cherche des partenaires (ESA?).
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Tout en anglais, j'ai évité les sites en russe…
 
Le Russian Space Web sur Kliper et sur Parom.
 
Le concept de transport spatial Russe par Energia.
 
Kliper chez Wikipedia.
 
Energia approuve le plan Kliper pour 2007.
 
Long article sur Kliper chez astronautix.com, l'encyclopédie astronautique.
 
Une possible coopération avec l'ESA.
 
Le point sur le projet Kliper par Flashespace (en français).
 
 
 
Les plans spatiaux de la Russie pour le 21ème siècle.
 
 
 
 
 
 
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CASSINI SATURNE : LE BALLET JANUS/ÉPIMÉTHÉE. (03/01/2007)
(photos : NASA/JPL).
 
Nous savons grâce à Cassini que Janus et Épiméthée se partagent la même orbite (co-orbital); la différence d'orbite n'est que de 50 km, moins que leur propre diamètre. Leurs vitesses sont pratiquement égales et ainsi le plus bas et plus rapide dépasse lentement l'autre (loi de Kepler). Comme ils se rapprochent, ils échangent un peu de leur moment cinétique et ils changent donc de place de temps en temps (tous les 4 ans en moyenne).
Ils sont situés entre les anneaux F et G.
 
On voit sur la gauche de l'image l'anneau F , puis Épiméthée (116km) et à droite Janus (151km).
 
Images prises dans le visible le 8 Septembre 2005 et diffusées seulement maintenant, d'une distance de 1,8 millions de km.
 
De plus, nos amis de la NASA/CICLOPS nous donnent à voir une animation vidéo (mpeg de 300kB) correspondante de cet étrange ballet cosmique.
La caméra (téléobjectif) est dirigée vers Épiméthée qui semble ainsi immobile, c'est Janus qui se déplace.
Il y a 8 images originales espacées de 11 minutes chacunes.
 
 
 
 
Comme d'habitude, vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
 
Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
 
Voir liste des principaux satellites.
 
http://www.planetary.org/saturn/images_saturn_rings.html
 
 
 
 
 
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CASSINI TITAN :.ÉTONNANT TITAN. (03/01/2007)
(Photos : NASA/JPL et UA)
 
Pour la période des fêtes, l'équipe de Carolyn Porco du Ciclops nous gâte avec des photos pas encore publiées sur Titan comme les deux suivantes.
 
 
Vue impressionnante du Pôle Sud de Saturne au travers de l'atmosphère de Titan. Image prise avec différents filtres afin d'approcher la couleur"naturelle" du paysage. Cette image date du 26 Dec 2005 et elle a été prise d'une distance de 26.000km de Titan.
Une des mosaïques de Titan possédant la plus grande résolution (500 à 700m par pixel!). vue centrée sur le terrain Fensal-Aztlan, couvre une superficie de 3500km par 3600km. 17 photos IR (938nm) assemblées. Distance de Cassini à Titan : de 80.000 à 120.000km. On remarque au moins un cratère en haut de la photo et un autre vers le bas à gauche.
 
 
 
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LES ROVERS MARTIENS :.OPPORTUNITY TOUJOURS EN PANORAMA. (03/01/2007)
(Photos NASA/JPL)
 
Opportunity se trouve toujours au bord du cratère Victoria et effectue des panoramas.
Notamment sol 1044, et je me suis permis de mettre quelques images bout à bout (je ne domine pas encore les raccords, aussi c'est un peu imparfait mais je vais m'améliorer).
 
Évidemment j'ai donné aussi un aspect un peu "terrien" à ce panorama.
 
 
Une remarque sur nos deux vaillants robots : ils deviennent de plus en plus intelligents, en effet on télécharge depuis la Terre de nouveaux logiciels, leur longévité permet d'essayer de nouveaux programmes plus évolués qui pourront aussi être implantés sur les nouvelles missions.
 
Une des possibilités correspond à ce que je vous ai déjà expliqué lors de la conférence de David Wettergreen à la Cité des Sciences sur les robots dans l'Atacama, un logiciel de reconnaissance de forme rendant les robots plus autonomes. (basé sur les programmes de Space Technology 6 de la NASA). Avec ces nouveaux logiciels les rovers pourraient prendre la décision d'envoyer vers la Terre que des images "intéressantes" par exemple les dust devils en action, des nuages etc… Cela permettrait de décharger un peu les communications.
 
De même les rovers en reconnaissant les pierres pourraient décider d'eux mêmes lesquelles devraient être examinées plus en détail, sans perdre une journée pour attendre les ordres de la Terre. (Visual Target Tracking).
 
De nouveaux algorithmes de navigation devraient aussi être essayés.
 
Cette mise à jour du soft est la quatrième et la plus complète depuis 4 ans et va servir de test sur le terrain pour ces logiciels qui seront utilisés par les futures missions.
 
Janvier 2007 : Spirit a parcouru près de 7km (88.000images) et Opportunity presque 10km (80.000images).
 
 
 
 
 
 
Les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
 
Où sont les rovers maintenant, cette page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
 
Les images en couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
 
 
Traitez vous même les photos des rovers avec Midnight Mars Browser.
 
 
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LIVRE CONSEILLÉ :.LE LIVRE DU CIEL PAR JP URBAIN. (03/01/2007)
 
 
On n'est pas encore trop loin des Fêtes pour penser aux jeunes.
 
 
Notre ami Jean Pierre Urbain de la Belle Province de l'autre côté de l'atlantique, publie régulièrement des livres d'introduction à l'Astronomie pour les Jeunes.
 
 
Voici sa nouvelle édition du "Livre du Ciel" qui parait aux éditions du 400 coups.
On le trouve aussi chez tous les ventes en ligne comme la Fnac par exemple.
 
Un mot de l'éditeur :
 
L’ouvrage de Jean-Pierre Urbain s’adresse aux enfants (et parents) curieux de découvrir les merveilles du ciel étoilé, de se familiariser avec l’Univers, simplement et sans artifice.
Le spectacle du ciel est un des rares spectacles gratuits qui s’offre à nous, jour après jour. Sur la plus grande scène panoramique du monde, ce spectacle se renouvelle constamment.
 

Ce guide vous rendra familier avec ses principaux acteurs. Les enfants apprendront à les observer, à comprendre les liens qui les unissent et les phénomènes que ceux-ci engendrent.
Le livre du ciel, magnifiquement illustré par Jacques Goldstyn, renferme plus de 60 activités amusantes et instructives, faciles à réaliser et à modifier, pour tenir compte de vos besoins spécifiques (emplacement géographique, groupe d’âge, nombre de participants, durée…). Ces activités entraîneront les curieux dans de prodigieuses et exaltantes explorations.
Sans télescope ni jumelles, donnez-vous le plaisir de la découverte et préparez des passionnantes soirées d’observations.
Beau temps, mauvais temps, le ciel est toujours au rendez-vous !

C'est vraiment un ouvrage génial pour attirer les jeunes à l'Astronomie.
Les expériences sont très didactiques, offrez le à vos enfants et petits enfants pour les attirer vers la Science.
 
 
Hubert Reeves dit de cet ouvrage : «Ces activités judicieusement choisies vous permettront d’entreprendre en toute confiance une fabuleuse aventure : la découverte du ciel étoilé »
 
Jean-Pierre Urbain se passionne pour l’astronomie depuis l’enfance. Il est l’auteur de nombreux ouvrages d’astronomie (Découvrir le ciel, J’observe le ciel étoilé, Recueil d’activités en astronomie et météorologie …).
Il est également l’auteur de programmes éducatifs fonctionnels en milieu scolaire.
 
ISBN : 284596062X    17€
 
 
 
Il publie aussi pour les 8-12 ans un petit ouvrage : Comment? L'astronomie facile et amusante aux éditions multimondes mais que l'on trouve aussi sur le Net comme chez alapage.com.
 
l'enfant apprendra, par lui-même en s'amusant ou avec très peu de supervision, Comment :

• aménager un observatoire dans sa chambre avec rien ou presque
• suivre le mouvement de la Lune avec une pomme
• représenter le système solaire avec des fruits
• mesurer l'expansion de l'Univers avec des raisins secs
• observer le Soleil à travers des rideaux fermés
• reproduire la voûte céleste avec du maïs soufflé
• expliquer les saisons avec du carton
• mesurer le temps avec de l'eau
• faire des cratères avec de la boue et des cailloux
• compter les galaxies à partir d'un carré de pelouse...
 
 
ISBN : 2895440905    16€
 
 
 
 
 
 
 
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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.CIEL ET ESPACE & ESPACE MAGAZINE. (03/01/2007)
 
 
Ce numéro de Janvier 2007 de Ciel et Espace est assez exceptionnel dans le sens où il donne l'occasion à une chercheuse de présenter une théorie intéressante sur un impact météoritique récent (4000 ans) donc à l'époque des pharaons et que personne ne semble avoir répertorié.
 
 
 
 
 
 
 
 
Il y a 4000 ans, un astéroïde a percuté la Terre
Émilie Martin
La théorie est osée. Presque incroyable. Pourtant, quantité de faits déterminants ont conduit la géologue française Marie-Agnès Courty à la défendre : les peuples de l’Antiquité ont vécu la chute d’un gros corps céleste sur la Terre. Un impact majeur survenu voici 4 000 ans et dont le souvenir a pu traverser les âges dans divers mythes, comme celui de l’Apocalypse.
Saturne l'agitée, révélée par son cyclone
Julien Bourdet
On croyait Saturne tranquille par rapport à Jupiter, l’autre géante du Système solaire. C’était mal la connaître. Il règne dans ses nuages des tempêtes et des orages terribles. Dernièrement, la sonde Cassini a même dévoilé un cyclone gigantesque au pôle Sud de la planète aux anneaux.
L'énergie sombre fait preuve de constance
Stéphane Fay
La mystérieuse force qui s’oppose à la gravitation dans l’évolution de l’Univers pourrait bien être la constante cosmologique, pressentie par Einstein. Des résultats américains indiqueraient son existence depuis au moins 9 milliards d’années. Une étude réalisée sur 21 supernovae lointaines, à l’aide du télescope spatial Hubble.
Quand les océans terrestres étaient brûlants
Émilie Martin
L’océan global qui recouvrait notre planète voici 3,5 milliard d’années aurait atteint une température de 70°C. Déjà proposée il y a trente ans et très controversée, cette hypothèse vient d’être remise au goût du jour par une équipe française. Et elle suscite toujours le débat.
Constellation : la nouvelle façon d'aller sur la Lune
Jean-François Haït
Des Américains marcheront-ils à nouveau sur la Lune en 2020 ? C’est ce que la Nasa a réaffirmé, début décembre, en présentant sa stratégie d’exploration. Désormais, les motivations du programme lunaire Constellation sont affichées. Et ses moyens techniques définis. La route de la Lune ressemble à celle empruntée dans les années 1960 par les missions Apollo. Avec une différence toutefois : cette fois, l’ambition est de s’installer durablement sur notre satellite.
Avec une interview exclusive de Buzz Aldrin

Nicolas Outters : Le ciel façon Hubble
Jean-Luc Dauvergne
Inspiré par les techniques utilisées par les équipes du télescope spatial Hubble, Nicolas Outter dresse des portraits inédits des nébuleuses.
Tristan Guillot :
"Nous allons découvrir des mondes bien plus étranges que nous ne l'imaginions"
Émilie Martin
Mettre à nu les planètes, tel est le travail qu’effectue Tristan Guillot au moyen de puissantes simulations numériques. Récent lauréat du prix américain Harold Urey, le jeune chercheur français est convaincu que les planètes, qu’elles soient extrasolaires ou dans le Système solaire, nous réservent encore bien des surprises.
L'ISS en ligne de mire
Jean-Luc Dauvergne
Le passage de l’intense « étoile » que constitue la station internationale est un spectacle immanquable au mois de janvier. Bouclant un tour autour de notre planète en 1 h 30 min, elle survole l’Hexagone à de nombreuse reprises.
Lunette A&M 806F :
Une italienne haut de gamme
Jean-Luc Dauvergne
Une optique de qualité montée sur une mécanique haut de gamme, voilà de quoi séduire l’astronome amateur exigeant en quête de grands champs stellaires. Cette lunette est une compagne de voyage idéale, l’instrument secondaire dont rêvent beaucoup d’observateurs.
 
 
 
 
 
 
Espace Magazine nous livre son édition Janvier Février avec un beau poster cartographique de Mars et au dos l'équipage malheureux de Apollo 1.
 
Voici quelques titres de cette édition :
 
 
Hubble sauvé !
La NASA approuve une nouvelle mission de service pour le télescope spatial en 2008.

Mars
Les nouvelles images de Mars Reconnaissance Orbiter
L'Homme sur Mars où en-est-on ?

Apollo 1
40 ans après, retour sur cette page dramatique de la conquête lunaire.

Et bien d'autres sujets
La Chine veut-elle construire une navette spatiale ? L'Inde face au choix des vols habités. La X Prize Cup : une "foire" au fusées au Nouveau-Mexique...
Poster double face : Carte de Mars et Apollo 1

Sommaire détaillé en PDF
 
 
 
 
 
 
 
Bonne Lecture à tous.
 
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C'est tout pour aujourd'hui!!
 
Bon ciel à tous!
 
JEAN PIERRE MARTIN
 
 
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