LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 9 Juillet 2017     

       

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Sommaire de ce numéro :     

350 ans d’Astronomie Paris, Versailles : CR du colloque international des 21 et 22 Juin 2017. (09/07/2017)

Fusion nucléaire : ITER, Laser Méga Joule : CR conf SAF de JM Ané du 14 Juin 2017. (09/07/2017)

ALMA, à la recherche de nos origines cosmiques : CR conf IAP de Pierre Cox du 6 Juin 2017 (09/07/2017)

Grandes et petites histoires de la conquête spatiale : CR conf CIS de JPM du 22 Mai 2017 (09/07/2017)

Kepler :.Le plein de nouveautés ! (09/07/2017)

Les Quasars : La plus grande carte de ces objets les plus lumineux. (09/07/2017)

Antimatière : On comprend presque pourquoi elle a disparu. (09/07/2017)

Galaxies : Une galaxie disque qui ne forme plus d’étoiles ! (09/07/2017)

Mars : Elle aurait eu plus d’eau que ce que l’on pensait ! (09/07/2017)

JUNO :.Un an autour de Jupiter. (09/07/2017)

Space X :.Succès en série : 3 lancements en 12 jours ! (09/07/2017)

SpaceX : Des milliers de satellites Internet en préparation. (09/07/2017)

Gaia :.Des étoiles hyper rapides s’échappent de notre Galaxie ! (09/07/2017)

Livre conseillé :. De Gagarine à T Pesquet par PF Mouriaux et E Bottlaender (09/07/2017)

Livre conseillé :. Petite excursion dans le cosmos par N. de Grasse Tyson chez Belin (09/07/2017)

Les magazines conseillés :.Pour la Science de Juillet (09/07/2017)

Les magazines conseillés :.Sciences et Avenir n° spécial sur l’Univers. (09/07/2017)

 

 

 

KEPLER :.LE PLEIN DE NOUVEAUTÉS ! (09/07/2017)

Crédit dessin : NASA Ames/

 

 

À la mi-Juin 2017, tous les scientifiques intéressés par la recherche d’exoplanètes se sont réunis au centre AMES de la NASA pour être mis au courant des dernières révélations de la mission Kepler. C’était la « Kepler & K2 Science Conference IV »

 

On rappelle que le télescope spatial Kepler a été lancé en 2009 et qu’il était chargé d’étudier toujours la même portion du ciel pour étudier le transit de plus de 150.000 étoiles dans la constellation du Cygne, afin d’y détecter des planètes.

 

Sa mission originale a été interrompue en 2013 lors de la panne d’un de ses gyroscopes. Néanmoins les techniciens ont été capables de trouver un mode de fonctionnement (qui s’appelle K2) permettant quand même un travail efficace. Et quel travail !!!

 

Illustration : les 4034 planètes candidates annoncées en juin 2017. 2335 sont confirmées comme planètes réelles.

 

Les points bleus correspondent aux planètes des annonces précédentes, tandis que les points jaunes sont les nouvelles candidates de ce 8ème catalogue.

 

 

Échelle verticale : taille des planètes (par rapport à la Terre) ; échelle horizontale : période orbitale, en nombre de jours terrestres.

 

Crédit : NASA/Ames Research Center/Wendy Stenzel

 

 

 

 

 

 

 

L’équipe Kepler vient d’annoncer la découverte de 219 nouvelles planètes dont une dizaine de type terrestre.

De plus il semble bien que ces 10 planètes soient dans la zone habitable de leurs étoiles ; c’est-à-dire qu’elles pourraient avoir de l’eau sous ses trois formes solide, liquide, et gazeuse.

En tout Kepler aurait détecté plus de 4000 exoplanètes dont plus de 2000 confirmées par d’autres observations terrestres.

Un grand nombre, une cinquantaine, serait de la taille de la Terre

 

 

 

Illustration : les exoplanètes de type terrestre situées dans la zone habitable (en vert) à la date de Juin 2017.

La zone verte foncée serait aussi une zone habitable moins conservative et plus optimiste disons. Les planètes en jaune font partie des dernières découvertes annoncées, alors que les jaunes pâles sont plus anciennes.

Les cercles bleus sont les planètes confirmées.

La taille des disques est proportionnelle à la taille des planètes. La Terre et Vénus ont été placées sur le graphique pour comparaison.

Il est à remarquer que la plupart de ces nouvelles planètes (en bleu) sont autour d’étoiles similaires à la nôtre.

Crédit : NASA/Ames Research Center/Wendy Stenzel

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais on peut déjà effectuer un premier tri de toutes les exoplanètes détectées (Kepler et autres) et les classer en différentes catégories. C’est ce que l’on voit sur ce graphique ci-contre.

Celles de Kepler : en jaune, celles détectées par mesure de vitesse radiale en bleu clair ; autres transit en rose ; par imagerie directe en en vert et micro lentille en bleu sombre et chronométrage de pulsar en rouge.

Le triangle gris dans le coin inférieur droit représente les explorations futures avec de nouvelles missions (genre TESS ou JWST).

 

Crédit : NASA/Ames Research Center/Natalie Batalha/Wendy Stenzel

 

 

 

 

 

 

On remarque un fait très intéressant parmi les planètes de taille terrestre détectées : il semblerait qu’il existerait deux classes différentes de ces exoplanètes :

·         Des planètes rocheuses de type super Terre (ex Kepler 452-b) et

·         Des planètes de type gazeux du genre mini Neptune (ex : Kepler 22-b)

On le voit clairement sur ce graphique qui montre ce creux entre ces deux types de planètes.

Cet histogramme représente le nombre de ces catégories de planètes par 100 étoiles en fonction de leur taille.

 

Crédit : NASA/Ames Research Center/CalTech/University of Hawaii/B.J. Fulton

 

 

 

 

 

 

On pourrait en déduire un schéma des classifications des différents types d’exoplanètes à partir de leur formation dans un disque protoplanétaire.

Il y a formation de planètes géantes, et de planètes plus petites comme des Neptunes et de Terres.

Un graphique résume bien ces différentes formations.

 

 

La mission de Kepler se termine bientôt, en Octobre de cette année 2017. Bravo encore à ses concepteurs pour cet excellent travail et l’excellence de la résolution des divers problèmes rencontrés.

Kepler a permis de mettre au point ce catalogue qui devrait servir de base aux futurs travaux de détection de planètes sœurs de la Terre.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La Nasa a découvert dix nouvelles exoplanètes potentiellement habitables par le Huffington Post

 

Kepler découvre plus de 200 nouvelles exoplanètes dont 10 habitables de Futura Sciences

 

Kepler débusque 219 nouvelles exoplanètes dont 10 qui pourraient abriter de l'eau liquide de Sciences et Avenir

 

NASA Releases Kepler Survey Catalog with Hundreds of New Planet Candidates, l’annonce de la NASA

 

Briefing Materials: Kepler Survey Catalog of Planet Candidates in the Cygnus Field tous les documents de cette conference.

 

Kepler has taught us that rocky planets are common , article de Phys.org

 

Kepler Team Releases New Catalog of Exoplanet Candidates, article de Sci-news

 

NASA exoplanets archive.

 

Unexpected Classification of Exoplanets Discovered par l’observatoire Keck

 

 

 

 

 

Le site de la mission à la NASA.

 

Voir le film sur le champ de vision (Field of View) de Kepler.

 

Une vidéo générale sur la mission Kepler.

 

Kepler sur votre site préféré.

 

 

 

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LES QUASARS : LA PLUS GRANDE CARTE DE CES OBJETS LES PLUS LUMINEUX. (09/07/2017)

 

Le CEA est heureux de communiquer sur cette nouvelle cartographie des objets célestes les plus lumineux de l'Univers :

 

Une équipe internationale du programme d’observation SDSS (Sloan Digital Sky Survey) a pu dresser pour la première fois une cartographie 3D des quasars, objets les plus lumineux de l’Univers.

 

À gauche : Carte des quasars révélée par les travaux de l’équipe où les distances sont exprimées en temps de propagation de la lumière. En jaune apparaissent les galaxies connues jusqu’à présent (jusqu’à 6 milliards d’années), et en– rouge les quasars découverts par l’équipe (jusqu’à plus de 10 milliards d’années). © Anand Raichoor (École polytechnique fédérale de Lausanne, Switzerland) & la collaboration SDSS ;

 

C’est la plus grande carte d’objets de l’Univers établie jusqu’à présent par la communauté scientifique, à laquelle ont participé des chercheurs du CEA et du CNRS.

Utilisant une technique d’analyse spectroscopique à grande échelle, leurs travaux permettent également de mesurer la vitesse d’expansion de l’Univers, et confirment les prédictions formulées jusqu’ici par le modèle standard de la cosmologie.

 

 

 

 

Ces résultats sont en cours de publication dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society et d’ores et déjà consultables sur le site Arxiv.org.

 

Des astrophysiciens ont choisi les sources les plus brillantes qui soient, les quasars, pour explorer le passé très lointain de l’Univers, il y a six à dix milliards d’années. À partir d’un relevé photométrique, ils ont sélectionné 147 000 quasars et effectué des analyses spectroscopiques pour chacun d’entre eux.

Pour isoler ces sources, ils ont réalisé près de trois cents plaques opaques, percées aux coordonnées des astres à étudier, qu’ils ont interposées à tour de rôle dans le plan focal de leur spectromètre, auprès du télescope SDSS de l'Apache Point Observatory, au Nouveau Mexique (États-Unis).

Deux années d’observations leur ont permis de reconstruire la distribution spatiale de tous ces quasars.

 

 

Juste après le Big-Bang, alors que l’Univers était beaucoup plus chaud et plus dense qu’aujourd’hui, il était parcouru par des ondes sonores. Ces ondes de pression ont pu se propager pendant les 400 000 premières années d’existence de l’Univers et se sont figées au moment de la formation des premiers atomes laissant une empreinte sous la forme d’une régularité spatiale de la densité de matière. Cette régularité permet d’établir un « étalon » de distance servant à mesurer la variation de la vitesse d’expansion de l’Univers au cours du temps.

Les chercheurs ont mesuré cet « étalon » de distance jusqu’à 10 milliards d’années-lumière en utilisant les quasars de la carte qui vient d’être révélée. La mesure réalisée correspond parfaitement aux prédictions du modèle cosmologique le plus simple énoncé par Einstein et confirme la présence d’une « énergie noire » dont la nature reste à découvrir.

 

Pour cela, les physiciens préparent déjà le successeur de SDSS : DESI (Dark Energy Spectroscopic Instrument) analysera la lumière émise par 35 millions de galaxies et quasars, parfois éloignés jusqu’à 11 milliards d’années-lumière de nous. Sa construction a démarré à l’observatoire Kitt Peak en Arizona et les premières observations sont prévues en 2019.

 

Références : The clustering of the SDSS-IV extended Baryon Oscillation Spectroscopic Survey DR14 quasar sample: First measurement of Baryon Acoustic Oscillations between redshift 0.8 and 2.2, Metin Ata et. al., https://arxiv.org/abs/1705.06373

 

 

Une des 300 plaques opaques utilisées sur le télescope SDSS pour dresser la plus grande carte de l’Univers basée sur les quasars.

 

Ces plaques sont percées de telle sorte qu’en plaçant une fibre optique sur chaque trou, les chercheurs peuvent observer la lumière de chaque quasar sans être parasités par d’autres objets.

 

 

© CEA

 

 

 

 

 

 

 

 

Rappels :

 

Qu’est-ce qu’un quasar ? Un quasar (diminutif de « source de rayonnement astronomique quasi-stellaire » en anglais) est un trou noir supermassif entouré d’un disque d’accrétion de matière et d’une galaxie hôte. C’est l’échauffement de la matière du disque peu avant d’être engloutie par le trou noir central qui rend cet objet très lumineux.

 

Le redshift, échelle du cosmologue En cosmologie, les scientifiques cherchent à observer des objets très éloignés. Or, plus une source de lumière est éloignée, plus cette lumière met de temps à nous parvenir. Ainsi, lorsqu’on observe des objets très lointains, on les voit tels qu’ils étaient il y a très longtemps. En raison de l’expansion de l’Univers, les raies caractéristiques du spectre d’un objet sont décalées d’un facteur que l’on appelle le redshift. Plus un objet est éloigné de nous, plus son redshift est grand et plus la lumière qui nous en parvient a été émise tôt dans l’histoire de l’Univers. On mesure ainsi la distance en terme d’âge de l’Univers (ou de redshift), entre aujourd’hui et la naissance de l’Univers (Big Bang) il y a 13,8 milliards d’années environ.

 

 

 

 

 

 

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ANTIMATIÈRE : ON COMPREND PRESQUE POURQUOI ELLE A DISPARU. (09/07/2017)

 

Aurait-on enfin une piste concernant le fait que l’antimatière ait disparu ?

En effet, à l’origine, il y aurait eu autant de matière que d’antimatière et dans un monde parfaitement symétrique, toutes ces particules auraient dû s’annihiler exactement.

C’est la symétrie que l’on appelle CP (Charge- Parité) qui correspond à ce phénomène.

 

Donc, en principe, nous n’existerions pas et l’Univers serait plongé dans un énorme bain de photons.

Or nous sommes là, c’est que quelque chose s’est « mal » passé (pas pour nous bien sûr !).

C’est un des plus grands mystères de la physique actuelle.

 

Il y a eu à un moment ce que l’on appelle une violation de symétrie CP.

C’est cette violation qui a permis à notre monde d’exister.

 

Les physiciens ont mis au point un modèle appelé Modèle Standard de la Physique des Particules qui représente ce que l’on sait aujourd’hui et qui ne tient pas compte de cette violation CP.

 

Depuis de nombreuses décennies, les physiciens essaient de comprendre d’où peut venir une telle dissymétrie.

 

Depuis quelques années on est sur la piste de cette étrange particule qu’est le neutrino.

 

À cet effet les scientifiques Japonais ont monté une expérience, l’expérience T2K (pour Tokai To Kamioka); où des neutrinos (muoniques) et anti neutrinos (muoniques) sont produits dans l’accélérateur J-PARC (Japan Proton Accelerator Research Complex) situé à Tokai au Nord de Tokyo sur le Pacifique, et sont envoyés 295km plus loin au grand détecteur Super Kamiokande.

Pendant le trajet, les neutrinos changent de « saveur », ils deviennent électroniques.

 

Lors de cette expérience on s’intéresse justement à l’oscillation entre neutrinos et anti neutrinos.

 

 

 

Il semble bien qu’à partir des premières années de données, il y ait une différence de comportement, donc une asymétrie entre ces deux types de particules. Les neutrinos oscilleraient plus vite que les antineutrinos avec un indice de confiance de 90% pour le moment.

C’est cette valeur de 90% qui doit être améliorée dans les prochaines années afin d’atteindre 99,7% (correspondant à 3 sigmas) qui officialiserait effectivement cette violation de symétrie.

 

Il y aurait donc bien une physique au-delà du modèle standard !

 

 

Illustration : un électron-neutrino observé au Kamiokande. Crédit: Kavli IMPU

 

 

 

 

 

À suivre….

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Les neutrinos donnent un indice sur le mystère de l'asymétrie matière-antimatière par leurs oscillations du Dr Éric Simon.

 

Où est passée l’antimatière de l’Univers ? La piste des neutrinos

 

Recent Results from T2K and Future Prospects Konosuke Iwamoto (University of Rochester)

 

We’re one step closer to knowing why there’s more matter than antimatter in the universe

 

Evidence mounts that neutrinos are the key to the universe's existence de Phys.org

 

Combined Analysis of Neutrino and Antineutrino Oscillations at T2K

 

 

 

 

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GALAXIES : UNE GALAXIE DISQUE QUI NE FORME PLUS D’ÉTOILES! (09/07/2017)

 

Des astronomes internationaux dont ceux du CRAL (Centre de Recherche Astrophysique de Lyon) et de l’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie à Toulouse) ont fait une intéressante découverte qui vient de donner lieu à un communiqué scientifique que voici :

 

Une galaxie à disque jeune, compacte et « morte » surprend les astronomes, et nous en apprend d’avantage sur la formation des galaxies elliptiques.

 

Le premier exemple d’une galaxie compacte, en forme de disque en rotation, qui a arrêté de former des étoiles quelques milliards d’années seulement après le Big Bang.

On parle alors de galaxie « morte » car elle ne fabrique plus de nouvelles étoiles.

Le fait de trouver une galaxie en forme de crêpe – ressemblant  physiquement à la Voie Lactée – morte aussi prématurément  dans l’histoire de l’Univers bouleverse notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies massives.

En effet l’Univers à cette époque était rempli de gaz et était au maximum de son histoire de formation stellaire.

 

La théorie dominante pour expliquer un tel arrêt de la formation d’étoiles est la fusion de galaxies.

Cette fusion formerait des galaxies plus massives, elliptiques et mortes.

C’était jusqu’alors ce qui était le plus compatible avec les observations.

 

L’idée que des galaxies puissent mourir avant de subir un scénario de fusion semblait inenvisageable d’un point de vue théorique. L’équipe de chercheurs a étudié des galaxies de l’Univers jeune et donc lointain pour confirmer les théories.

Pour pouvoir observer aussi loin, il est nécessaire d’utiliser des télescopes encore plus puissants que ceux actuellement disponibles sur Terre et dans l’Espace. Le phénomène connu sous le nom d’effet de « lentilles gravitationnelles » causé par des amas de galaxies, permet d’obtenir le même effet que les télescopes. Il amplifie et étire les images des galaxies distantes près d’un amas de galaxies massifs. L’utilisation de ces « télescopes naturels » a permis aux scientifiques d’étudier en détail une de ces galaxies mortes.

Alors qu’ils s’attendaient à voir un ensemble chaotique d’étoiles formées par des fusions de galaxies (comme dans une galaxie elliptique), contre toute attente ils ont vu une distribution d’étoiles en forme de disque en rotation.

 

Cette galaxie est trois fois plus massive que notre Voie Lactée mais ne possède que la moitié de sa taille. Des mesures de vitesse de rotation prises au Very Large Telescope (VLT) de l’observatoire Européen Austral (ESO) montrent que ce disque tourne deux fois plus vite que la Voie Lactée.

 

C’est une preuve observationnelle qu’au moins une fraction des toutes premières galaxies « mortes » ont dû fortement évoluer, modifiant non seulement leur structure mais les mouvements de leurs étoiles, pour aboutir aux galaxies géantes elliptiques observées actuellement. Les astronomes ont pu voir que la formation d’étoiles s’est arrêtée d’abord au centre de la galaxie puis progressivement vers l’extérieur. La raison de cet arrêt de formation d’étoiles n’est pas connue, et peut venir d’un noyau actif de galaxie au cœur, dont la source d’énergie est un trou noir supermassif qui inhibe la formation d’étoiles. Ou alors, il peut provenir du chauffage du gaz qui se dirige vers le cœur de la galaxie, l’empêchant  de l’atteindre et le transformant en des nuages de gaz moléculaire denses.

 

En haut et en bas, au centre : spectre de la galaxie obtenu avec le Very Large Telescope et montrant les signatures de l’hydrogène dues aux nombreuses étoiles en rotation. En bas à gauche : observation de la galaxie distante avec le télescope Hubble. En bas à droite : reconstruction de l’image réelle de la galaxie après correction de l’effet de lentille gravitationnelle. / Crédits: NASA/ESA

 

Cette nouvelle découverte pourrait forcer la communauté scientifique à revoir en partie leur vision de l’évolution des galaxies. Comment les galaxies jeunes, massives, compactes, évoluent vers des galaxies elliptiques ? Probablement par un grand nombre de fusions. Si ces galaxies fusionnent avec des compagnons moins massifs en très grand nombre et provenant de toutes les directions, ou subissent une fusion majeure, cela désordonnerait les orbites des étoiles dans les galaxies.

 

 

Source(s):

Sune Toft, Johannes Zabl, Johan Richard, Anna Gallazzi, Stefano Zibetti, Moire Prescott, Claudio Grillo, Allison W. S. Man, Nicholas Y. Lee, Carlos Gómez-Guijarro, Mikkel Stockmann, Georgios Magdis & Charles L. Steinhardt, A massive, dead disk galaxy in the early Universe. Nature 546, 510–513, Juin 2017. doi:10.1038/nature22388

 

http://www.nature.com/nature/journal/v546/n7659/full/nature22388.html

 

On n’a donc pas encore bien compris la formation des galaxies !

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

À 10 milliards d’années-lumière, une galaxie « morte » surprend les astronomes de Science Post

 

Hubble découvre une galaxie morte trop tôt et qui défie l'astrophysique de Futura Sciences.

 

 

 

 

 

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MARS :.ELLE AURAIT EU PLUS D’EAU QUE CE QUE L’ON PENSAIT. (09/07/2017)

 

Une étude sur de nouvelles bases a été faite par l’Université du Nord de l’Illinois sous la conduite du professeur Wei Leo, pour calculer la quantité d’eau globale qui a été nécessaire pour former les différentes vallées martiennes.

 

L’originalité de cette étude est qu’elle est basée sur une analyse globale des différentes vallées, leurs longueurs et profondeurs et leur processus d’érosion.

 

La conclusion de cette étude (qu’il faut lire absolument pour comprendre), publiée dans Nature Communications,  est que la planète rouge aurait posséder beaucoup plus d’eau dans le passé que l’on en le croyait.

Le climat était beaucoup plus chaud et le cycle hydrologique plus actif aussi que ce que l’on pensait.

 

 

L’estimation la plus conservative de cette quantité d’eau nécessaire est évaluée à un volume de 6,9 1017 m3, soit une couche également répartie sur toute la planète de 5km de profondeur.

Ceci est beaucoup plus important, au moins d’un facteur 10, que ce que l’on imaginait.

 

Illustration : ce que pourrait avoir été Mars dans le passé (à droite) et ce quelle est aujourd’hui.

Credit: Wei Luo, Northern Illinois University

 

 

 

 

Mais de nombreux points restent en suspens et doivent être vérifiés, car cela remet en cause plusieurs modèles.

 

On rappelle que Valles Marineris, la grande cicatrice de Mars, n’a pas été formée par l’eau, mais est un résultat d’une action tectonique, qui a ensuite été agrandie par l’érosion.

 

 

Donc affaire à suivre…..

 

 

Une étude intéressante aussi, basée sur les météorites martiennes semble aboutir à un résultat similaire. D'après les chercheurs, cette expérience montre qu'il est possible que les météorites martiennes aient été à l'origine bien plus riches en hydrogène et en oxygène que ce que l'on supposait

Voir l’article de Sciences et Avenir plus bas.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Mars had way more water on its surface than we thought, article de Universe Today, très bien fait

 

Il pourrait y avoir eu beaucoup plus d'eau sur Mars que ce que l'on pensait article de Sciences et Avenir.

 

 

 

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JUNO :.UN AN AUTOUR DE JUPITER. (09/07/2017)

 

Voilà un an en ce début Juillet 2017 que la sonde américaine Juno est placée en orbite autour de la planète géante.

Et pour fêter cet anniversaire, le 10 Juillet elle survolera la grande tache rouge. Cette tache on le sait n’est qu’une grande tempête cyclonique détectée au moins depuis 400 ans. Juno devrait la survoler en passant à 9000km au dessus des nuages. En attendant de vous montrer ces images, voici parmi les dernières quelques unes intéressantes.

 

 

 

Cette image date du 19 Mai 2017, elle est prise de 47.000km au dessus des nuages de la planète.

 

On voit une belle vue de la région polaire Sud.

 

L’image a été améliorée par des spécialistes en se basant sur les données de la caméra JunoCam, afin d’augmenter le rendu des couleurs.

 

On remarquera 4 ovales blancs, aussi des cyclones. Ils ont été baptisés « les perles blanches ».

 

 

Une photo plus détaillée de cette région.

 

 

 

Crédit : Gerald Eichstädt/Seán Doran/NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prise le même jour, cette photo à 38° de latitude d’une altitude de 9000km; on y voit des détails de l’ordre de 6km.

 

Nombreux nuages d’altitude très brillants si vous zoomez sur la photo, ils font quelques 25km de large.

 

Sur Jupiter les nuages d’altitude sont généralement composés de glaces d’eau et d’ammoniaque.

 

 

 

Crédit : Gerald Eichstädt/Seán Doran/NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

 

Les dernières photos de Jupiter classes dans le photojournal du JPL se trouvent à cette adresse.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dernières photos du passage 6, ont été mises bout à bout afin de créer une petite vidéo que voici :

 

https://youtu.be/9UHP28JiPeE

 vidéo :

 

 

 

On approche Jupiter par le Pôle Sud, on passe de nombreux nuages comportant des cyclones et tourbillons : puis on passe derrière Jupiter où l’on détecter de nouvelles formations de nuages.

Crédit pour cette vidéo : NASA, Juno, SwRI, MSSS, Gerald Eichstadt, Sean Doran

 

 

D’autres vidéos explicatives sont disponibles :

 

Gerald Eichstädt et Sean Doran ont créé cette animation lors de ce périjove 6 qui est un peu plus longue que la vidéo précédente.

 

Explication de la mission et ce qu’elle a découverte pour le moment :

 

 

https://youtu.be/NmHOj8VQvNE

 

vidéo :

 

 

 

On se rappelle que la sonde a expérimenté quelques ennuis de moteurs, ce qui a forcé les responsables de la mission à modifier son orbite. On conserve son orbite très elliptique, ce qui a pour heureuse conséquence de prolonger la durée de vie de la sonde (on passe moins de temps dans la zone à risque de radiations). Elle devait s’arrêter en 2018, elle continuera en fait jusqu’en 2021 ; année où elle plongera dans l’atmosphère de Jupiter.

 

Juno s’est intéressée principalement à la gravité de Jupiter et à son champ magnétique. Champ magnétique qui semble plus compliqué que ce que l’on imaginait. On voudrait bien en déduire l’existence du noyau central et ses caractéristiques ; il semble que les données actuelles ne permettent pas de conclure.

 

De plus on a mis au jour de l’ammoniac dans les nuages profonds de Jupiter au niveau des pôles en plus de ceux de l’équateur.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Image processing gallery de la mission

 

Juno celebrates a year at Jupiter par S Bolton chez Nature.

 

Mission Juno : de nouvelles mesures de la structure intérieure de Jupiter article de Tristan Guillot

 

 

Juno spacecraft to fly over Jupiter's Great Red Spot July 10 de Phys.org

 

Jupiter : La sonde Juno bientôt au-dessus de la grande tache rouge, article de Sciences et Avenir.

 

JUNO découvre un nouveau visage à Jupiter, article du CNES.

 

Un APOD sur Juno

 

 

 

 

 

La mission Juno à la NASA.

 

Le site de la mission Juno au SwRI. Le mieux !

 

Dossier de presse de la mission et du lancement.

 

Le site de la mission à la NASA.

 

 

 

 

 

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SPACE X :.SUCCÈS EN SÉRIE : 3 LANCEMENTS EN 12 JOURS ! (09/07/2017)

 

Très beaux succès pour SpaceX la firme d’Elon Musk ; en l’espace de 12 jours ils ont lancé 3 Falcon 9 de 70m de haut, avec 3 charges satellitaires différentes, et ceci des deux côtés des USA.

 

C’est d’abord le 23 Juin 2017, depuis le pas de tir 39A de Cap Kennedy, le lancement d’un satellite Bulgare de télécommunications sur orbite géostationnaire (GTO). C’est le premier satellite de télecom de Bulgarie, il doit irradier toute l’Europe de l’EST.

Le satellite de 3700kg est fabriqué par SSL de Palo Alto (Calif).

Le premier étage avait déjà été utilisé (Mission Iridium 1) et SpaceX a procédé aux nouveaux essais (ce que l’on appelle « hot fire test) avec succès sur le pad 39A le 15 Juin. C’est la deuxième fois qu’un premier étage est réutilisé.

 

Décollage le 23 Juin 2017 depuis le pad 39A de Falcon 9 avec le satellite bulgare de telecom. Il devrait être opérationnel au bout d’un mois.

 

Les 9 moteurs Merlin 1D ont parfaitement fonctionné. Séparation 1er-2ème étage 1 minute et 40 secondes après lancement.

 

Mise en orbite GTO parfaite 35 minutes après le lancement.

 

Crédit: Ken Kremer/kenkremer.com

 

Autre belle photo du lancement.

 

 

 

 

Lancement en vidéo.

 

 

 

Le premier étage recyclé se dirige maintenant vers le sol pour récupération. Sa trajectoire est une des plus énergétiques et on est à la limite de capabilité des rétrofusées d’atterrissage. Seuls 3 moteurs Merlin 1D sont utilisés à cet effet.

 

 

Mais l’atterrissage s’est parfaitement passé sur la barge située en mer à 600km des côtes de Floride.

Les Américains (des grands enfants !) donnent aux barges de récupération, des noms un peu comiques, celle-ci est OCISLY (Of Course I Still Love You).

 

Le premier étage s’est posé avec une légère inclinaison comme on le voit sur la photo, ceci est dû à une rentrée trop énergétique.

 

Autre photo de la barge de récupération.

 

Crédit: Ken Kremer/kenkremer.com

 

 

 

 

 

 

C’est seulement deux jours après ce lancement, le 25 Juin 2017,  que SpaceX procède au lancement d’un autre satellite, depuis la côte Ouest, depuis la base de Vandenberg.

 

En fait il s’agit d’un lancement groupé de 10 satellites de la constellation Iridium (ce lancement : Iridium-2)

 

Lancement parfait, les satellites sont mis en orbite circulaire (625km) une heure après le lancement ; c’est la deuxième « fournée » de ces satellites Iridium lancés par SpaceX.

 

Ils sont relâchés dans l’espace un par un toutes les 100 secondes approximativement.

 

SpaceX a le contrat pour lancer 75 Iridium en orbite terrestre basse.

 

 

 

Photo : crédit SpaceX.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On voit ici une paire d’Iridium en cours d’intégration.

 

Le premier étage s’est posé correctement 8 minutes après le lancement, sur une barge, cette fois plusieurs centaines de km au large de la Californie.

 

Celle-ci s’appelait « Just Read the Instructions » !!

 

 

Et la cadence s’accélère de plus en plus !!

 

Car voici un troisième vol commercial quelques jours après les deux premiers. C’est le 5 Juillet 2017 après un report de deux jours dû à un abandon pendant la phase finale du countdown (à T-10 sec !).

Lancement réussi du satellite de communication Intelsat 35 E (construit par Boeing) depuis le pad 39A de Cap Canaveral.

 

 

Comme on a besoin de tout le carburant pour mettre à poste (GTO) ce lourd satellite (6800kg), le premier étage ne sera pas récupéré, cela consommerait trop de carburant.

 

La Falcon 9 n’est donc pas équipée de ses pattes d’atterrissage.

 

Une photo du lancement. Et une autre dans les airs.

 

On voit ici le lanceur en train d’être monté à sa position verticale.

 

Ce satellite correspond au 10ème lancement de 2017, un record pour SpaceX pour le moment.

 

Ce lanceur était recyclé, et son « hot fire test » a eu lieu au Cap le 29 Juin avec succès.

 

Le satellite s’est séparé du lanceur, 32 minutes après le départ, comme prévu.

 

Crédit: Ken Kremer/kenkremer.com

 

 

 

 

 

À ce jour (juillet 2017) SpaceX a récupéré 13 premiers étages, 5 sur terre et 8 en mer, sur les 18 derniers mois.

 

Le rêve d’Elon Musk de réutiliser rapidement et facilement les premiers étages des lanceurs serait-il en train de se réaliser ?

Cela mettrait les lancements spatiaux à des tarifs plus économiques.

 

 

La vidéo (complète 40min) du lancement fournie par SpaceX :

 

https://youtu.be/MIHVPCj25Z0

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

2nd SpaceX recycled falcon 9 rocket launching 1st Bulgarian Geocomsat june 23 de Universe Today

 

Bulgariasat-1 blazes to orbit on used SpaceX falcon 9 rocket as breakthrough booster lands 2nd time on oceanic platform

 

Spacex accomplishes double headed American space spectacular – 2 launches and 2 landings in 2 days Univ Today

 

Spacex ramps up; reused SpaceX Bulgariasat-1 booster arrives in port as next falcon 9 test fires for july 2 de Univ Today

 

Spacex targeting 3rd launch in 10 days with ‘epic’ Intelsat Comsat on july 5 de Universe Today

 

Spacex Falcon 9 dazzles delivering ‘epic’ Intelsat dth tv comsat to orbit for America’s

 

 

 

 

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SPACE X :.DES MILLIERS DE SATELLITES INTERNET EN PRÉPARATION. (09/07/2017)

 

Elon Musk, le fondateur de SapceX (et de Tesla) a toujours des bonnes idées ; il veut développer une flotte de milliers de satellites Internet afin de rendre Internet haut débit accessible au monde entier.

 

Il propose de lancer en fait plus de 4000 satellites à partir de 2019 et ceci jusqu’en 2024.

 

Bien entendu des voix s’élèvent contre ce projet qui augmenterait le nombre de futurs débris spatiaux.

Il semble que Google ait aussi un projet similaire (Loon) dans ses propres cartons.

 

Ce serait sur des orbites non géostationnaires comprises entre 1100km et 1300km d’altitude. Ils seraient lancés bien évidemment avec le lanceur le plus populaire de la firme : le Falcon 9.

 

On estime qu’en 2020, il y aurait plus de 5 milliards d’humains connectés à Internet (actuellement en 2017 : 1,7 milliards).

 

Alors attendons et voyons ce qui va se passer !

 

Je vous rappelle qu’Elon Musk voudrait pouvoir connecter directement notre cerveau à Internet………

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Spacex details their plans to launch 1000s of internet satellites de Universe Today

 

Internet par satellite : SpaceX se prépare pour 2019, article de Futura Sciences

 

20 choses surprenantes à savoir sur E Musk (en anglais).

 

 

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GAIA : DES ÉTOILES HYPER RAPIDES S’ÉCHAPPENT DE NOTRE GALAXIE ! (09/07/2017)

 

 

Le satellite européen Gaia, lancé en 2013 et positionnée en L2 a pris la succession d’Hipparcos et doit étudier plus d’un milliard d’étoiles. C’est un satellite d’astrométrie, les principales caractéristiques des étoiles (comme luminosité, température et composition ainsi que leurs distances exactes) doivent être déterminées.

Cela devant conduire à la plus grande carte 3D du ciel jamais créée.

 

Mais pendant ses relevés Gaia a révélé des choses intéressantes.

Notamment des étoiles hyper rapides (signifie que leurs vitesse est de l’ordre du millier de km/s et non pas de la centaine de km/s comme on pourrait s’y attendre.

Cela a été mis au jour grâce à un réseau neuronal artificiel (un logiciel simulant un cerveau artificiel !!).

C’est ainsi que six étoiles se déplacent si rapidement que certaines d’entre elles sont en train de sortir de l’attraction de notre Galaxie.

 

Cette étude a été publiée sous le titre “An Artificial Neural Network to Discover Hypervelocity Stars: Candidates in Gaia DR1/TGAS” par des astronomes européens de Leiden (Tomasso Marchetti ) et de l’OCA principalement.

 

On pensait que de telles étoiles hyper rapides pouvaient résulter d’une rencontre avec une super nova par exemple ou être passées trop près du trou noir central galactique.

 

On peut retracer la trajectoire de ces étoiles et ainsi voir d’où elles viennent ce qui donne des renseignements essentiels sur notre Galaxie et son champ de gravité.

 

Vue d’artiste d’étoiles hyper rapides quittant la galaxie. Crédit ESA.

 

 

L’étude a montré l’existence de 20 étoiles hyper rapides (hypervelocity stars en anglais)

 

Certains pensent que ces étoiles auraient été éjectées d’une autre galaxie, le Grand nuage de Magellan ! (voir article de Cambridge)

 

Une vidéo de l’ESA représente ces étoiles en train de nous échapper :

 

 

https://youtu.be/p2qOswM7RIo

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Gaia finds six stars zipping out of the Milky Way de Universe Today

 

Artificial brain helps Gaia catch speeding stars de l’ESA

 

Fastest stars in the Milky Way are ‘runaways’ from another galaxy de l’Université Cambridge

 

Hypervelocity runaways from the Large Magellanic Cloud  montly notice of the RAS

 

 

 

Le site de Gaia à l’Observatoire de Paris.

 

Le site de Gaia à l’ESA.

 

 

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VU D'EN HAUT :.LA PATAGONIE. (09/07/2017)

 

 

La Patagonie (pointe Sud de l’Amérique du Sud) est une des régions les plus venteuses et les plus humides de notre planète.

 

C’est aussi une des régions les moins peuplées du monde.

 

Elle est en partie chilienne et en partie argentine.

 

Elle est traversée par la cordillère des Andes.

 

 

 

Le satellite Landast est passé en 2016 au dessus de la Patagonie et nous a fourni de nombreuses images très nettes et très détaillées de cette région.

 

Images très impressionnantes de nombreux glaciers.

 

À voir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ. :. DE GAGARINE À THOMAS PESQUET PAR PF MOURIAUX ET E BOTTLAENDER (09/07/2017)

 

De Gagarine à Thomas Pesquet ? L'entente est dans l'espace Éditions Louison.

 

C’est notre ami Pif (Pierre François Mouriaux) qui a commis cet ouvrage avec son collègue Éric Bottlaender. Ils travaillent tous les deux chez Air et Cosmos, revue très célèbre de l’aviation et de l’espace, c’est un des premiers abonnés qui vous le dit.

 

Notre astronaute française Claudie Haigneré et Oleg Novitskiy, cosmonaute Russe qui a fait parti du même vol que T Pesquet ont écrit la préface.

 

 

 

 

 

Voilà la quatrième de couverture :

 

Le 12 avril 1961, un pilote soviétique de vingt-sept ans réalisait un rêve millénaire : quitter notre planète et tourner autour en évoluant dans le vide de l’espace. Sa révolution n’a duré que 108 minutes mais elle a suffi à le faire entrer dans l’histoire de son vivant.

Depuis cinquante ans, malgré les dissensions et tensions géopolitiques, Américains, Russes et plus tard Européens, continuent cette aventure hors du commun.

Actuellement, la politique semble mise entre parenthèses et on assiste à une collaboration qui comprend des lancements communs, la formation de cosmonautes, installation d’équipements et organisation d’expériences pratiques à bord d’engins russes, études spatiales fondamentales, etc.

Dans la nuit du 17 au 18 novembre, le vaisseau russe Soyouz MS-03 s’envolait pour la Station spatiale internationale (ISS). À son bord, le commandant russe Oleg Novitskiy, l’américaine Peggy Whitson et le spationaute français Thomas Pesquet ont signé une nouvelle page de la collaboration spatiale internationale grâce à la mission Proxima. C’est le point de départ de l’ouvrage, conçu comme un panorama grand public de cette collaboration depuis ses débuts, en insistant sur l’actualité en cours. 

 

 

Voici la préface de Claudie Haigneré :

Claudie Haigneré

 

Baïkonour, le 14 novembre 2016.

 

L’aventure de l’exploration habitée de l’espace fascine le public depuis plus d’un demi-siècle. Le regard à distance de l’astronaute sur la Terre donne une autre dimension à celui que nous avons depuis notre planète, et nous fait ressentir fortement sa finitude, son isolement et, finalement, son extrême fragilité. Il nous fait prendre pleinement conscience de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures de protéger cet îlot de vie précieux, toujours unique dans l’Univers selon nos connaissances actuelles. Le travail inlassable des équipages des stations spatiales assurant la permanence de la présence humaine aux avant-postes du système solaire, l’engagement de ces hommes et de ces femmes représentant la diversité des cultures et des nations de la Terre pour faire progresser les sciences et la technologie spatiale, sont un magnifique témoignage de la capacité humaine à dépasser les tensions pour réussir ensemble et ouvrir des perspectives essentielles pour le bien-être des générations futures.

La mission Proxima de notre compatriote Thomas Pesquet, astronaute européen, 10e Français de l’espace, mais surtout 549e citoyen du monde en orbite, est en tout point une confirmation de cette véritable épopée. Son regard aiguisé et bienveillant sur notre planète et les superbes photographies qu’il en fait, sont partagées sur les réseaux sociaux et y suscitent un intérêt inégalé dans notre pays. Cela contribue indubitablement à changer le regard de nos citoyens sur leur planète en éveillant l’étonnement et l’intérêt. La mission scientifique et technique Proxima, abordant de nombreux champs de recherche de haut niveau, s’est déroulée au sein d’un équipage international, et en relation harmonieuse avec des équipes au sol réparties dans le monde entier, des États-Unis à la Russie, en passant par plusieurs pays européens, le Canada et le Japon. Au-delà de la préparation parfaite des équipages à leur mission, une dimension supplémentaire est observable à bord, si évidente, si palpable, si naturelle : la fraternité. Cette fraternité est une valeur essentielle que partagent tous les équipages qui se succèdent depuis bientôt vingt ans à bord de la Station spatiale internationale, comme ce fut le cas de tous les équipages des missions précédentes à bord de Mir, ou même du vol Apollo-Soyouz, comme nous aurons l’occasion de le découvrir dans cet ouvrage. Avec le privilège d’orbiter à 400 kilomètres d’altitude autour de la Terre, enjambant les invisibles frontières en 90 minutes, le regard des astronautes scrute l’avenir avec persévérance, témoins de l’unité qui caractérise leurs missions plutôt que des fractures qui épuisent notre bas monde. Cette fraternité est une vertu naturelle partagée par tous ceux qui ont eu la chance de voler dans l’espace et de rejoindre ainsi la prestigieuse Association des explorateurs de l’espace. Cette fraternité nous transforme définitivement, tout autant que la vue incomparable de notre planète suspendue dans l’immensité de l’Univers ou que le défi physique du vol spatial et la liberté du corps en impesanteur. Cette expérience est si forte, si unique que, comme Thomas Pesquet, chacun d’entre nous ressent le besoin irrépressible de la partager avec tous ceux qui n’auront jamais la chance de vivre une telle aventure.

En retraçant plus de 40 ans de collaboration dans les vols spatiaux habités, Éric Bottlaender et Pierre-François Mouriaux nous proposent, avec beaucoup de témoignages vécus, le bilan d’un chemin parsemé d’exploits et d’embûches, mais dont le déroulement contemporain dépasse les rudesses de la compétition et les enjeux géopolitiques pour être un exemple exceptionnel de coopération internationale autour du progrès et du savoir. Nous pourrons ainsi comprendre que les astronautes sont des conquérants du futur qui, au-delà des avancées scientifiques et techniques qu’ils permettent, ouvrent un terrain de réflexion critique sur notre monde et sur les voies offertes à l’humanité dans sa marche vers l’avenir.

 

Claudie Haigneré

Première Française de l’espace, passagère des stations Mir et ISS

 

 

 

 

 

C’est un ouvrage qui donne de nombreux détails sur les débuts de l’astronautique jusqu’à nos jours et qui voue emmènera dans les hautes sphères de l’atmosphère et vous conduira jusqu’à l’ISS.

 

Savourez votre lecture !

 

ISBN : 109545417X     17€

 

 

 

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LIVRE CONSEILLÉ :. PETITE EXCURSION DANS LE COSMOS PAR N DE GRASSE TYSON CHEZ BELIN. (09/07/2017)

 

 

Qui ne connaît pas Neil de Grasse Tyson, le célèbre astrophysicien et Directeur du Planétarium du Musée Hayden d’Histoire Naturelle (à voir absolument d’ailleurs si vous êtes dans le coin). Il est très connu du public américain au moins, il a pris position en faveur du déclassement de Pluton, ce qui lui a valu quelques problèmes (notamment avec Sheldon dans un épisode de The Big Bang Theory !).

 

C’est aussi lui qui a mis au gout du jour la célèbre série Cosmos imaginée par Carl Sagan dans les années 1980. Cela s’appelle : Cosmos : Une odyssée à travers l'univers, cela a été diffusé sur la chaîne National Geographic et est disponible en DVD, que l’on doit absolument avoir vu, car chaque épisode est très didactique.

 

Il est aussi l’auteur de plusieurs best-sellers traduits en une vingtaine de langues.

 

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture :

 

Comprendre les mystères de l’univers en un rien de temps avec la star de l'astrophysique

Vérifiez bien vos poches – vous avez pris votre portefeuille ? Vos clés ? Votre téléphone ?

Alors c’est parti pour une petite excursion pour tout comprendre du cosmos en compagnie du meilleur des guides…

Quelle est l’histoire de l’univers ?

Quelles sont les lois physiques et les forces qui gouvernent la matière ?

Qu’y a-t-il entre les galaxies ?

Et entre les planètes ?

Que sait-on sur la mystérieuse matière noire et l’étrange énergie sombre ?

Et d’où viennent les éléments qui nous constituent tous ?

Avec la verve, l’humour et l’esprit qui le caractérisent, Neil de Grasse Tyson, en digne héritier de Carl Sagan, rend accessible à tous les principes les plus compliqués de l’astrophysique. Une invitation irrésistible à lever la tête pour admirer l’immensité de l’univers.

 

 

C’est un livre éducatif que je vous recommande à lire cet été même sur la plage, vous en apprendrez sur l’Univers qui nous entoure.

 

 

 

14,90 € ISBN : 978-2-410-00851-7

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS:.POUR LA SCIENCE DE JUILLET. (09/07/2017)

 

Saturne : les plus belles découvertes de Cassini

Avec notamment l’article principal sur :

 

Saturne : les plus belles découvertes de Cassini

 

En septembre, la sonde Cassini terminera sa mission en s'écrasant sur Saturne.

 

En treize années passées en orbite autour de la géante aux anneaux, la mission Cassini-Huygens aura livré une abondante moisson d'images spectaculaires et de découvertes de premier ordre sur la planète géante, ses magnifiques anneaux et ses non moins extraordinaires lunes Encelade et Titan, pour ne citer qu'elles.

 

Rétrospective guidée par l'astrophysicien Francis Rocard, l'un des principaux acteurs de cette odyssée.

 

 

 

 

 

 

L’édito de Maurice Mashaal :

 

Voici venir l'été, une période propice aux voyages. Pour la Science vous en propose ce mois-ci au moins quatre. La destination du premier d'entre eux est Saturne, ou plus exactement le système saturnien : la planète géante, ses magnifiques anneaux et ses non moins extraordinaires lunes Encelade et Titan, pour ne citer qu'elles.

Ce voyage est motivé par la fin prochaine de la mission spatiale Cassini-Huygens – un périple bien réel qui, en treize années, aura livré une abondante moisson d'images spectaculaires et de découvertes de premier ordre. Nous vous présentons les unes comme les autres, avec les éclairages de l'astrophysicien Francis Rocard, l'un des principaux acteurs de cette odyssée saturnienne (voir pages 25 à 39).

Les autres voyages sont plutôt temporels. L'un d'eux vous emmènera plusieurs dizaines de millions d'années en arrière, à l'ère des dinosaures, pour voir ces animaux en couleurs réalistes. Car, depuis peu, les paléontologues parviennent à reconstituer les coloris et les motifs qu'arboraient certaines espèces, grâce à des fossiles ayant conservé une partie de leurs pigments (voir pages 58 à 66). À l'antipode des échelles de temps géologiques et des reptiles plus ou moins géants, un troisième voyage vous entraînera dans le monde de l'ultrabref et des molécules, là où les durées se comptent en millionièmes de milliardième de seconde, autrement dit en femtosecondes. Vous y apprendrez comment les chercheurs réalisent, à l'aide de rayons X, des successions d'images qui révèlent les transformations moléculaires dans des processus tels que la photosynthèse (voir pages 50 à 56).

Et un quatrième voyage, enfin, vous propulsera au XVIIe siècle, celui de Kepler, Descartes, Galilée, Pascal et d'autres pionniers de la science moderne, pour montrer que, contrairement aux idées reçues, la plupart de ces « Modernes » ne reniaient pas du tout l'héritage des Anciens (voir pages 74 à 79). Bel été et bon(s) voyage(s) !

 

 

Le sommaire à découvrir.

 

 

 

À lire pendant que vous faites le tas sur la grève !     6,50€

 

 

 

 

 

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LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.SCIENCES ET AVENIR NUMÉRO SPÉCIAL  SUR L’UNIVERS. (09/07/2017)

 

 

 

 

Numéro exceptionnel de Juillet 2017 :

 

Une nouvelle histoire de l’Univers.

 

 

 

 

À mettre entre toutes les mains.

 

 

 

4,80€

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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