LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 20 Mai 2018 

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF. « Le côté sombre de l'Univers : matière et énergie noires. » par Françoise Combes, astrophysicienne Obs de Paris, Collège de France. Le 15 Juin à 19H à Telecom réservation à partir du 19 Mai 9H00 sur le site de réservation 

N’oubliez pas : La Journée Des Astéroïdes Le Samedi 30 Juin 15h30 TELECOM entrée libre, réservation obligatoire

Liste des conférences SAF en vidéo. (pas encore  à jour!)

Astronews précédentes : ICI        dossiers à télécharger par ftp : ICI

ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Mission Pluton : CR de la conf IAP de F Forget du 2 Mai 2018. (20/05/2018)

Stephen Hawking : Son dernier travail par Norma Sanchez. (20/05/2018)

Une récompense : Des prix prestigieux bien mérités pour JL Puget. (20/05/2018)

Galaxies : Une des plus belles beautés du ciel ; NGC 3344 ! (20/05/2018)

ISS :.Qu’il est beau le KIBO! (20/05/2018)

InSight :En voiture pour Mars, attention au départ ! (20/05/2018)

Astéroïde : 2010 WC9 nous a frôlé à moins de 200.000km ! (20/05/2018)

ALMA :.Méga fusion d’anciennes galaxies détectée. (20/05/2018)

Le Soleil :.Un des plus vieux mystère de l’héliophysique. (20/05/2018)

Vu d'en haut :.Les Pays Bas vus d’en haut ! (20/05/2018)

Europe :.L’ancienne mission Galileo confirme les geysers d’eau chaude. (20/05/2018)

Mars Express :.Survol Vidéo du cratère Neukum. (20/05/2018)

Un site Internet à découvrir :.L’association astronomique de Belle-Île en mer. (20/05/2018)

Livre conseillé :.Rêves de Mars par Philippe Coué. (20/05/2018)

Les magazines conseillés :.L’Astronomie de Mai, spécial Mars et InSight. (20/05/2018)

 

 

 

 

STEPHEN HAWKING : SON DERNIER TRAVAIL PAR NORMA SANCHEZ. (20/05/2018)

 

 

Norma Sanchez, directrice de l’École Chalonge-De Vega de cosmologie, que nos lecteurs connaissent bien nous fait parvenir ses commentaires sur le dernier travail de S Hawking.

 

 

 

Le dernier travail de Stephen HAWKING ou une mise en perspective scientifique
à travers plusieurs mois de mai (de mai 1979 au mai 2018)


Le 8 Mai 2018, par Madame Norma G. Sanchez

Voici le lien (voir plus bas) à l’Interview Radio qu' Euroradio (Radio Européenne et Régionale à Nantes) a réalisé avec moi le 7 mai 2018, en tant qu'experte recherche, sur l'article posthume de Stephen Hawking intitulé « Une sortie en douceur de l’inflation éternelle » publié ce début mai dans le Journal of High Energy Physics -JHEP, et sa mise en perspective dans l'expansion de l'Univers , qui a généré beaucoup d'intérêt (et de presse).

 

 

 

 

 

C'est d'autant plus intéressant que l’article de Hawking (contrairement à son style d’une habituelle grande clarté) est assez hermétique (même pour les experts)....

L’interview donc, peut servir à mieux le comprendre à plusieurs niveaux (pour les experts, non experts et médiateurs....)

Aussi il est important de commenter ce dernier article de Hawking pour connaitre de quoi il s'agit.

Dans l’interview j’explique d’abord ce qu’est l’inflation dans notre Univers et ses tests observationnels.

 

Ensuite pourquoi on comprend par la théorie et par les observations du fond cosmique de radiation fossile microonde (CMB) que cette inflation dans notre Univers n’est pas et ne peut pas être éternelle.

 

Puis, j’explique, le contexte dans lequel le dernier travail de Hawking et Hertog sur « l’inflation éternelle » s’applique : celui d’une multitude des univers (multivers) dont le nôtre, ensemble des univers dans lequel l’inflation pourrait (ou ne pourrait pas) être éternelle… (On ne le sait pas). 

Et la contribution spécifique de l’article de Hawking-Hertog …. (Je réfère ici à mon interview).

 

[De par son caractère posthume ce travail soulève déjà un très grand intérêt, et il est intéressant. Il faut néanmoins tenir compte de l'écart entre le contenu réel de l'article et les implications ou spéculations faites à partir de lui. Comme exprimé dans l’interview, cet article de Hawking co-écrit avec son collaborateur Thomas Hertog, quoiqu’intéressant, n'est pas "révolutionnaire" ni d'une originalité majeure comme une certaine communication presse l'a présenté. On doit donc l'expliquer, le placer en contexte et en perspective.].

 

"Et ce n'est pas tout" (citation d'Henri Poincaré):

L'une des images jointes est aussi intéressante puisque c'est la 1ère et seule fois où Stephen Hawking à délivré une conférence à l'Observatoire de Paris-Meudon...

Cette photo au Château de Meudon (avant le CIAS : . Centre International d’Ateliers Scientifiques..) est historique et fondatrice à plusieurs égards.

 

 

C'était en 1986 durant le Colloque international à l'Amphithéâtre du LAM à Meudon (actuel amphi Evry Schatzman) que j’avais co-organisé avec Héctor J. de Vega (colloque considéré comme étant l'ancêtre de l'École internationale Daniel Chalonge - Héctor de Vega...), et où des collaborateurs, étudiants et post-docs de Hawking étaient présents.

Ils sont devenus par la suite des experts eux-mêmes très connus. )

 

Le titre de ce colloque :

"String Theory, Quantum Cosmology and Quantum Gravity, Integrable and Conformal Invariant Theories"

 

Ce colloque de 1986 fermait un cycle et en ouvrait un autre regroupant des approches et des communautés scientifiques jusqu' alors séparées (la théorie des cordes des particules était la "théorie du tout" et ne se rapprochait pas des trous noirs ni des fonctions d'onde de l'Univers de Hawking...)

C'était le début de la conjonction de la théorie des cordes et de la cosmologie quantique (assez différente de l'approche par la théorie des particules jusqu’ à alors considérée).

Il a été fondateur et pionnier dans ce que j'ai appelé "l'unification conceptuelle" (ensuite étendue dans les années 90 avec l'École Chalonge à la "physique astrofondamentale").

Le mois de mai 1979...

Début mai 1979 je présentais à Stephen Hawking et Gary Gibbons à Cambridge l'un de mes nouveaux travaux sur la théorie quantique pour les trous noirs et le lendemain dans un séminaire où était présent tout le DAMTP (Departement of Applied Mathematics and Theoretical Physics de l'Univ de Cambridge, UK. Où travaillait S Hawking).

Le 22 mai 1979 je présentais à l'Amphi du LAM à Meudon, (Evry Schatzman était présent dans le jury) ma "Thèse d'État" (Titre : "Sur la Physique des Champs et la Géometrie de l'Espace-Temps") dont un chapitre contenait une nouvelle approche de la "radiation de Hawking" et sa généralisation à d'autres espace-temps, (dont un des exemples est devenu dans les années 80 l'état initial de l'inflation, purement "théorique" à l'époque mais devenue partie intégrante du Modèle standard cosmologique après 2003 avec les observations du satellite WMAP et l'ensemble des observations cosmologiques, le CMB et grandes structures, les tests de l'inflation et ses fluctuations et de ses ondes gravitationnelles primordiales en suivront....).

[Les développements scientifiques incorporent des nouveaux mots et langage, ou attribuent des nouveaux contenus à des mots existants. Ce qui est perçu à un moment donné comme "difficile" ou non habituel, devient par la suite "standard" et incorporé au langage "habituel" par l'usage ou la répétition de ces mots dans les communications courantes....]

Avec le dernier article de Hawking paru en mai 2018 je mets en perspective et fais une intégration scientifique de divers domaines de recherche dans lesquels j'ai activement travaillé avec les théories physiques classiques et quantiques, la théorie des cordes, l'inflation, la fractalité de (et dans) l' Univers et des multivers que j' incorpore dans une nouvelle approche dans mes travaux en cours….

 

Norma Sanchez, Paris 8 Mai 2018.

 

 

Lien à l'interview Radio:
http://www.euradionantes.eu/2018/05/07/on-nest-pas-sorti-de-leurope-%c2%b7-lexperte-de-18h33-%c2%b7-norma-graciela-sanchez-une-sortie-en-douceur-de-linflation-eternelle/

Lien à l'article de Hawking Hertog  A Smooth Exit from Eternal Inflation?
https://arxiv.org/pdf/1707.07702.pdf

Lien à un de mes Programmes Scientifiques 2018:
https://chalonge-devega.fr/Programme2018.html

Lien à ma page www:  http://aramis.obspm.fr/~sanchez/

 

Norma Sanchez  https://chalonge-devega.fr/sanchez/

Quelques articles liés à cette actualité.

 

Une nouvelle analyse des données WMAP et des grandes structures apporte des contraintes intéressantes à la théorie de l’inflation, article de N Sanchez

 

Nouvelles contraintes sur l’inflation apportées par WMAP par N Sanchez

 

Conceptual unification of elementary particles, black holes and the primordial states of the universe par NS

 

 

Les dernières réunions de l’École Chalonge :

 

École Chalonge : CR de la conférence du 29 Mars 2018

 

École Chalonge : CR de la session du 23 Nov 2017

 

École Chalonge : CR de la séance ouverte Obs de Paris, du 31 Mars 2016

 

Dernières nouvelles de l’Univers : CR École Chalonge du 26 Novembre 2015

 

 

 

 

Signalons que les cendres de Stephen Hawking seront transportées à Westminster Abbey pour être enterrées à côté de Newton et Darwin le 15 Juin 2018.

 

 

 

 

 

 

UNE RÉCOMPENSE : DES PRIX PRESTIGIEUX BIEN MÉRITÉS POUR JL PUGET. (20/05/2018)

 

Jean-Loup Puget à l’honneur : l’académicien reçoit les prestigieux prix Shaw et prix Gruber.

 

 

http://www.planetastronomy.com/special/2017-special/11oct/clip_image025.jpg

 

L’Académie des sciences se félicite des deux prestigieuses distinctions qui viennent d’être décernées à Jean-Loup Puget, membre de la section des sciences de l’Univers :

 

·         Le prix Gruber de cosmologie 2018 (attribué avec l'équipe Planck et Nazzareno Mandolesi), pour la cartographie de la température et de la polarisation du rayonnement diffus cosmologique, avec l'observatoire spatial Planck de l'Agence spatiale européenne (ESA) ;

·         Le prix Shaw 2018 en astronomie pour ses contributions à l'astronomie infrarouge et submillimétrique spatiale. Il a détecté le fond cosmique dans l'infrarouge lointain des galaxies traçant la formation des étoiles dans l'univers et a émis l’hypothèse que la matière interstellaire était constituée de molécules d'hydrocarbures aromatiques. Avec la mission Planck, il a fait avancer de façon spectaculaire notre connaissance de la cosmologie en présence d'avant-plans interstellaires.

 

 

 

 

 

 

 

"Le prix Gruber a été attribué d'abord à l'équipe Planck ce qui me satisfait pleinement. Les grandes collaborations impliquent beaucoup de talent et de travail, de nombreuses personnes dans les instituts académiques, mais aussi dans les agences de moyen, comme les agences spatiales et les équipes industrielles dans le cas de Planck. Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis les premières propositions que Nazzareno Mandolesi et moi-même avons envoyées à l'ESA. Le prix Gruber contribue à la reconnaissance de ce travail collectif qui s'étend sur une très longue durée et qu'il n'a pas toujours été facile de faire connaître.

Le prix Shaw pour l'astronomie, annoncé seulement quelques jours après le prix Gruber, concerne également des travaux antérieurs, en particulier deux qui me tenaient à cœur car ils répondaient, pour le premier, à un problème très ancien, et, pour le second, à un objectif que j'avais en tête depuis le début de ma carrière :

·         La proposition (avec Alain Leger) de la présence massive de grosses molécules d'hydrocarbures aromatiques dans le milieu interstellaire ;

·         La mise en évidence de fond cosmique infrarouge dans les données de la mission spatiale COBE avec une équipe de l'IAS (A.Abergel, J.P. Bernard, F. Boulanger, F.X. Desert, G. Lagache)."

Jean-Loup Puget, le 15 mai 2018

 

 

 

Le CV de Jean Loup Puget :

 

Jean-Loup Puget, né en 1947, est ancien élève de l'École normale supérieure de Cachan(1966-1970).

Il est docteur ès sciences (1973 sous la direction d’Evry Schatzman), avec des travaux de thèse effectués à l’Université de Maryland et au Goddard Space Flight Center de la NASA (1970-1971).

Il est chercheur au CNRS depuis 1973.

Il est directeur de recherche émérite du CNRS depuis 2014 à l’IAS Université Paris Sud et au département de physique de l’École Normale Supérieure, Paris depuis 2018.

 

La suite de cette impressionnante bio : http://www.academie-sciences.fr/pdf/membre/Puget_bio.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GALAXIES :UNE DES PLUS BELLES BEAUTÉS DU CIEL, NGC 3344 ! (20/05/2018)

 

 

Les galaxies spirales sont les objets du ciel les plus merveilleux au point de vue visuel, surtout si on peut les voir complètes, de face,  en vue de dessus.

 

 

C’est le cas de NGC 334 qu’Hubble nous donne à voir.

 

 

Elle est située à 20 millions d’années-lumière de nous, dans la constellation du Petit Lion (Leo Minor), et on la voit parfaitement de face sur la photo ci-joint.

 

Pour en révéler tous les détails : Clic sur la photo.

Photo prise avec la caméra WFC3 (Wide Field Camera 3).

Mais cette image est un composite mélangeant les longueurs d’onde : UV, visible et proche IR.

 

C’est une galaxie du type spirale (faiblement) barrée, un peu comme la nôtre, mais moitié plus petite.

La plupart des galaxies spirales seraient du type « barrée » d’après les astronomes.

 

L’étoile brillante en haut à gauche ne fait pas partie de l’ensemble, elle est en fait dans notre galaxie.

Photo : NASA/ESA/HST

 

 

 

 

Les bras spiraux sont les lieux de naissance de nouvelles étoiles dont la haute température les fait briller en bleu.

 

Les nuages de poussières et de gaz répartis dans les bras brillent en rouge sur la photo.

 

Il reste encore des mystères concernant cette galaxie, par exemple, on a remarqué que certaines étoiles externes se meuvent de façon étrange. Est-ce l’influence d’une galaxie proche ou l’influence d’une rencontre qui se serait produite il y a longtemps ?

 

 

Vidéo de survol de cette galaxie :

 

vidéo :

 

 

 

 

 

 

ISS :.QU’IL EST BEAU LE KIBO ! (20/05/2018)

 

 

Qui se souvient du KIBO ? Le laboratoire spatial Japonais, le pendant du Columbus Européen. Son nom veut dire « espoir » en japonais. Ce laboratoire composé de plusieurs éléments a été attaché à l’ISS entre 2008 et 2009.

 

 

La NASA nous fournit une photo récente (Mars 2018) où l’on voit clairement tout cet ensemble.

 

Il est connecté par un port d’amarrage passif CBM au module Harmony (ou Node 2).

 

On remarque sur cette photo, le laboratoire pressurisé PM (avec le drapeau japonais) sur lequel est fixé un bras télécommandé.

Sur sa partie supérieure un autre module expérimental pressurisé l’ ELM-PS). Dans le prolongement du laboratoire, une plateforme expérimentale pour diverses expériences (non pressurisée).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue d’ensemble des modules japonais.

 

(crédit : JAXA)

 

 

C’est un des modules les plus longs de l’ISS, 11m de long et 4,4m de diamètre.

 

Deux astronautes peuvent y travailler en même temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INSIGHT :. EN VOITURE POUR MARS, ATTENTION AU DÉPART ! (20/05/2018)

 

 

La mission InSight est (enfin) partie vers Mars ce 5 Mai 2018, son ultime destination, depuis la base de Vandenberg en Californie, à bord d’un lanceur lourd Atlas V-401.

 

Vandenberg ??? Bizarre, pourquoi donc la côte Ouest et non pas la Floride (côte Est) comme d’habitude ?

 

Plusieurs raisons à cela : Cape Canaveral est grâce aux récents succès de SpaceX « very busy », très pris par les lancements programmés et en cours, c’est le facteur déterminant ; de plus la Terre et Mars doivent avoir une certaine position au lancement et à l’arrivée. Un avantage par contre de la côte Est c’est l’effet de fronde de la Terre, qui aide à propulser le lanceur au-dessus de l’océan, ce qui est un avantage en cas de problème avec le lanceur au départ. En Californie, par contre on part aussi vers l’Est, mais il faut survoler le continent américain ; ce qui peut poser problème. Aussi on vise plutôt vers le Sud-Est, le Golfe du Mexique.

 

 

 

De toute façon cela a peu d’importance, car InSight est un véhicule plutôt léger (600kg) qui peut décoller de la côte Ouest sans problème de puissance.

 

 

Décollage réussi

 

 

Une heure et demie après le décollage, séparation du deuxième étage (Centaur) et mise sur la trajectoire exacte ; donc peu ou pas de corrections nécessaires.

 

Cliché : NASA

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo du lancement  (dans le brouillard) : https://youtu.be/m1W5kI-tf_o

 

 

 

InSight semble bien sur ses rails, l’atterrissage est prévu le lundi 26 Novembre 2018 ; nous vous convions d’ailleurs à participer à cet évènement à la Cité des Sciences de Paris.

Le site d’atterrissage est proche de celui de Curiosity, c’est Elysium Planitia près de l’équateur, son sol est relativement plat, raison pour laquelle il a été choisi.

L’atterrissage sera « classique », bouclier thermique, parachute, rétrofusées, bref comme Phoenix.

 

Comme spécifié lors des dernières news, la France fournit l’instrument principal, le sismomètre SEIS. En plus des Instituts et sociétés françaises, d’autres industriels y participent : Imperial College de Londres, Max Planck Instit. , EPF de Zurich et le JPL. Ce sismomètre devrait nous communiquer les « battements de cœur » de Mars et peut être de nous permettre de comprendre ce qui est arrivé à cette planète, pourquoi, elle est devenue si différente de la nôtre. Y a-t-il une activité tectonique ? Noyau liquide ou solide ? Combien d’impacts météoritiques ? Mouvement de la croûte dû au volcanisme résiduel ?

Le dernier (et premier) sismomètre envoyé sur Mars était celui des Vikings (en fait monté sur la plateforme Viking et non au sol), mais ils n’ont pas bien fonctionné.

 

Mais c’est quand même une station géophysique complète puisqu’elle comprend aussi une mesure de température jusqu’à 5m de profondeur (HP3) de la DLR Allemande et le RISE du JPL pour mesurer des variations éventuelles de l’axe de rotation martien.

 

De plus, une station géophysique ne serait rien sans infos météo, (le vent agit sur les capteurs du sismomètre), il y a donc aussi une station météo (APSS : Auxiliary Payload Sensor Suite) très performante à bord.

 

 

Ce n’est pas le seul passager à bord de la fusée Atlas ; deux micro satellites (des Cubesat) baptisés MarCO (Mars Cube One) A et B voleront avec InSight en la suivant.

 

Ils servent de test de communication en employant de si petits satellites, et aussi de relais pendant la descente.

 

Leurs trajectoires. Après la rencontre avec Mars, ils poursuivront leur orbite autour du Soleil.

 

Photo : test d’un des deux MarCO au JPL.

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech.

 

 

 

 

Une belle illustration d’artiste montrant la sonde sur le sol martien.

 

 

 

 

 

En route un des CubeSat a pris cette photo de la Terre et de la Lune.

 

Cette photo date du 9 Mai 2018, ils étaient déjà à plus de 1 million de km de nous.

 

 

 

J’espère que vous avez tous fait comme moi et envoyé votre nom à bord de InSight, il sera déposé sur le sol martien avec deux millions et demi d’autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

InSight, écouter battre le cœur de Mars, vidéo en français :

 

 

 

vidéo :

 

 

 

Déploiement des instruments : https://youtu.be/7VVKyYhwfBk

 

 

MarCO: First Interplanetary CubeSat Mission : https://youtu.be/dS_Q7BFGuu0

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Site de la mission à la NASA.

 

INSIGHT est en route vers Mars par la Cité de l’Espace.

 

Revivez le lancement et le départ de la mission InSight vers Mars, article de Sciences et Avenir.

 

La NASA lance sa sonde Insight pour étudier les séismes sur Mars de Radio Canada

 

InSight : tout comprendre à la mission qui veut écouter le cœur de Mars chez Numerama.

 

Mission InSight : un sismomètre français décolle pour Mars chez Futurama.

 

MarCO: Planetary CubeSats Become Real de la Planetary Society

 

Seven Ways Mars InSight is Different par le JPL

 

Une ingénieuse protection thermique qui utilise l'air martien

 

InSight sur le site de l’IPGP

 

Cérémonie du décollage d’InSight en vidéo (2 heures et demies) à la Cité de l’Espace de Toulouse avec de nombreux invités.

 

 

 

 

 

 

 

ASTÉROÏDE : 2010 WC9 NOUS A FRÔLÉ À MOINS DE 200.000KM ! (20/05/2018)

 

 

Un astéroïde d’une centaine de mètres a frôlé la Terre le 15 Mai 2018 dernier, à moins de 200.000km, c’est-à-dire a peu près la moitié de la distance Terre-Lune.

 

Il se nomme 2010 WC9 et a donc été découverte en 2010 (par les télescopes automatiques qui étudient le ciel à la recherche de tels objets) mais on avait ensuite perdu sa trace jusqu’à récemment, où on a pu calculer son orbite.

Il se déplaçait très rapidement, approx 13km/s (soit 45.000km/h d’après le Minor Planet Center), on rappelle que c’est par exemple la vitesse de la sonde New Horizons qui s’approchait de Pluton.

 

On serait tranquille pour 100 ou 200 ans avant qu’il ne revienne d’après les calculs.

 

Un astéroïde de cette taille (approx 100m) n’est pas qualifié comme potentiellement très dangereux, il peut en cas de choc avec la Terre, bien entendu détruire une région, mais certainement pas la planète.

L’astéroïde des dinosaures faisait une dizaine de km, celui du Meteor Crater 50m et celui de Tcheliabinsk en 2013, une vingtaine de mètres.

 

 

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Néanmoins c’est quand même ce genre d’astéroïdes qu’il faut suivre, et celui-ci est un des plus gros passant si près de notre planète.

 

Des astronomes ont réussi à faire un montage gif du passage, vous pouvez y avoir accès en cliquant sur l’image ci-contre.

54 photos de 60 secondes.

Photos prises par Dennis Simmons de Brisbane Australie.

 

Une autre belle animation gif.

 

 

 

 

 

On peut, à cette occasion se poser la question de savoir comment on pourrait échapper à un astéroïde tueur. Il existe plusieurs techniques plus ou moins valables.

À ce propos n’oubliez pas la journée des astéroïdes que nous organisons avec l’Observatoire de Paris, où nous ne manquerons certainement pas d’évoquer ce sujet.

 

Pour s’inscrire : c’est ICI.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Vous ne vous en êtes pas rendu compte, mais un astéroïde nous a frôlé hier soir, article de Sciences et Avenir.

 

Recovered asteroid 2010 WC9 set to buzz the earth tomorrow de Universe Today

 

'Lost' Asteroid 2010 WC9 Makes an Unusually Close Flyby of Earth de Space.com

 

The Danger from Asteroid Impact

 

SDE: Strategic Defense of Earth

 

 

 

 

 

 

ALMA :.MÉGA FUSION D’ANCIENNES GALAXIES DÉTECTÉE. (20/05/2018)

 

Les télescopes ALMA et APEX ont sondé l’Univers lointain – cette époque à laquelle l’Univers n’était âgé que du dixième de son âge actuel – et assisté aux tous débuts de gigantesques carambolages cosmiques : les collisions imminentes de jeunes galaxies à formation d’étoiles.

Les astronomes pensaient que ces événements s’étaient produits quelque trois milliards d’années après le Big Bang.

Ils ont donc été surpris de constater, au travers de ces nouvelles observations, que ces collisions sont en réalité survenues alors que l’Univers était deux fois plus jeune !

Ces anciens systèmes de galaxies sont supposés avoir contribué à la formation des structures les plus massives de l’Univers connu : les amas de galaxies.

 

 

Sur cette vue d’artiste figure un ensemble de galaxies interagissant et fusionnant les unes avec les autres au sein de l’Univers jeune.

 

Ces processus de fusion ont été observés au moyen des Télescopes ALMA et APEX.

 

Ils sont à l’origine de la formation des amas galactiques, les objets les plus massifs de l’Univers contemporain.

 

 

Crédit: ESO/M. Kornmesser

 

 

 

 

 

 

 

À cette occasion, l’ESO publie un communiqué dont je m’inspire ci-après :

 

Grâce à ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) et à APEX (Atacama Pathfinder Experiment), deux équipes internationales de scientifiques pilotées par Tim Miller de l’Université Dalhousie au Canada et de l’Université de Yale aux États-Unis et par Ivan Oteo de l’Université d’Édimbourg au Royaume-Uni, ont découvert des concentrations étonnamment denses de galaxies sur le point de fusionner, constituant les noyaux de colossaux amas de galaxies à venir.

 

En sondant 90% de l’Univers observable, l’équipe de Miller a observé un protoamas de galaxies baptisé SPT2349-56.

La lumière en provenance de cet objet a été émise dans notre direction alors que l’Univers n’était âgé que du dixième de son âge actuel.

 

Chacune des galaxies composant ce conglomérat cosmique est une galaxie à formation d’étoiles (starburst galaxy) . L’extrême concentration de ces zones d’intense formation d’étoiles en fait la région la plus active observée à ce jour au sein de l’Univers jeune. Des milliers d’étoiles y naissent chaque année – contre une seule en revanche dans notre propre Voie Lactée.

 

L’équipe d’Oteo avait auparavant découvert, en combinant les résultats d’observation d’ALMA et d’APEX, un processus similaire de mégafusion de dix galaxies poussiéreuses à formation d’étoiles, surnommé “noyau rouge poussiéreux” (dusty red core en anglais) en raison de sa couleur rouge prononcée.

 

Ivan Oteo explique la raison pour laquelle ces objets sont inattendus : “La durée de vie des sursauts stellaires poussiéreux est considérée comme relativement courte, parce qu’ils consomment leur gaz à une vitesse extraordinairement élevée. À tout instant, et en tout point de l’Univers, ces galaxies sont généralement minoritaires. Découvrir de nombreux sursauts stellaires poussiéreux brillant au même instant s’avère donc particulièrement déroutant. C’est une réalité qu’il reste à comprendre.”

 

Ces amas de galaxies en cours de formation nous sont tout d’abord apparus sous la forme de faibles tâches lumineuses, au travers du South Pole Telescope et de l’Observatoire Spatial Herschel. Les observations ultérieures effectuées au moyen d’ALMA et d’APEX ont montré qu’ils présentaient une structure pour le moins inhabituelle et confirmé qu’ils émettaient de la lumière depuis une époque plus reculée qu’attendu – datant d’1,5 milliards d’années après le Big Bang, en l’occurrence.

 

Extrait de l’article scientifique de Y Oteo cité plus bas

 

 

Dotées d’une résolution élevée, les nouvelles observations d’ALMA ont révélé que les deux lueurs repérées par APEX et Herschel ne sont pas issues d’objets isolés, mais de deux groupes respectivement composés de quatorze et dix galaxies massives, dont les rayons avoisinent la distance séparant la Voie Lactée de ses voisins les Nuages de Magellan.

 

“Ces découvertes obtenues grâce à ALMA ne sont que le sommet de l’iceberg. Des observations complémentaires effectuées au moyen du télescope APEX montrent que le nombre réel de galaxies à formation d’étoiles est vraisemblablement trois fois plus élevé. Une autre campagne d’observations actuellement menée avec l’instrument MUSE installé sur le VLT de l’ESO conduit également à l’identification d’autres galaxies”, ajoute Carlos De Breuck, astronome à l’ESO.

 

Les modèles théoriques et informatiques actuels laissent à penser que le temps nécessaire à l’évolution de protoamas aussi massifs est plus long que ne le suggèrent les observations. En insérant les données d’ALMA, dotées d’une résolution et d’une sensibilité supérieures, dans les simulations informatiques sophistiquées, les chercheurs peuvent étudier la formation des amas moins d’1,5 milliard d’années après le Big Bang :

 

“Le processus responsable de l’agrégation si rapide d’un si grand nombre de galaxies demeure un mystère. Cet amas ne s’est pas construit graduellement au fil des milliards d’années, contrairement à ce que pensaient les astronomes. Cette découverte offre la formidable opportunité d’étudier la façon dont les galaxies massives se sont rassemblées pour former de gigantesques amas galactiques”, conclut Tim Miller, doctorant à l’Université de Yale et auteur principal de l’un des articles.

 

 

 

Les deux articles fondateurs de cette étude :

 

The Formation of a Massive Galaxy Cluster Core at z = 4.3 par T Miller et al.

 

An Extreme Proto-cluster of Luminous Dusty Starbursts in the Early Universe par Y Oteo et al.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La video explicative.

 

 

Astronomers Witness Galaxy Megamerger, annonce du NRAO

 

Astronomers see a pileup of 14 separate galaxies in the early universe de Universe Today

 

 

 

Un petit film bien fait sur ALMA et VLT peut être visionné sur ce site.

 

Info générale sur ALMA.

 

 

 

 

 

LE SOLEIL :.UN DES PLUS VIEUX MYSTÈRES DE L’HÉLIOPHYSIQUE. (20/05/2018)

 

 

Si on a fait beaucoup de progrès dans l’étude du Soleil (l’héliophysique), il reste quand même une question fondamentale : pourquoi la couronne solaire, c’est-à-dire l’atmosphère externe du Soleil, est-elle beaucoup plus chaude (approx 2 millions de K) que la surface solaire, la photosphère puis la chromosphère  (approx 4500K à 10.000K) ?

 

 

Cela semble en contradiction avec le second principe de la thermodynamique, qui dit que le chaud va vers le froid et non pas le contraire.

 

 

C’est une question en suspens depuis des décennies, même si on pense l’avoir en partie résolu avec les ondes de Alfven.

Quel mécanisme physique peut-il donc élever la température de la couronne de cette façon ?

 

Crédit : ISAS/JAXA

 

 

 

 

 

Une nouvelle étude de G. Fleishman (du NJIT : New Jersey Institute of Technology) et al., parue le 17 avril 2017  dans "The Astrophysical Journal" et co-écrite par des membres du pôle solaire du LESIA (Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique), montre à partir de cartographie UV et magnétique effectuées par le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO, expériences AIA et HMI) qu'une partie seulement de la matière des boucles coronales est visible dans l’ultraviolet.  De la matière reste cependant invisible aux observations.

Notamment Véronique Bommier du LESIA a participé à cette nouvelle étude.

 

Ceci a donné lieu à un communiqué de l’INSU que voici :

 

 

Le phénomène serait dû, selon les auteurs, au piégeage des ions multichargés dans un des pieds de la boucle.

Ces ions, responsables de l'émission ultraviolette, viendraient s'y concentrer, au détriment du sommet et de l'autre pied de la boucle qui échapperaient par conséquent à la détection des observateurs.

 

La répartition des ions multichargés dans la couronne solaire serait rendue inhomogène par l'existence de ce piège.

Cela expliquerait la densité globale des ions, plus faible que la densité mesurée par leurs émissions, qui est locale.

Un écart notable avait en effet été noté dans l'abondance de certains éléments (ceux facilement ionisables) entre la surface solaire et la couronne, que l'existence de ce piège pourrait expliquer par les inhomogénéités spatiales qu'il induit.

 

Il y aurait aussi dans la couronne, des boucles et de la matière qui ne se manifestent pas de manière visible mais qui constituent néanmoins un réservoir d'énergie libre, suspectée par les théoriciens dans leurs bilans énergétiques des éruptions solaires (Aschwanden, Xu & Jing, 2014). En effet, les boucles coronales sont situées au-dessus des régions actives où se produisent les éruptions.

 

La présence du piège pourrait s'expliquer ainsi : il a été remarqué que les émissions UV se situent préférentiellement au-dessus des zones de courant électrique photosphérique(*) montant (composante de vecteur densité de courant Jz > 0).

Dans leur article, Gregory Fleishman, du New Jersey Institute of Technology (USA), et ses collaborateurs ont proposé une explication théorique de cette dissymétrie. Le courant va du pôle + (Jz > 0) au pôle - (Jz < 0) en suivant une boucle coronale. Les électrons libres du plasma de la boucle, qui sont chargés négativement, sont donc attirés côté pôle +, c'est-à-dire qu'ils remontent le courant. De manière très contre-intuitive, ils entraînent avec eux vers le pôle + les ions positifs multichargés, parce que la force d'entraînement est proportionnelle à la charge Z de l'ion au carré (Gurevich 1961, Holman 1995, Fleishman & Toptygin 2013) tandis que la force électrique qui, elle, ferait descendre le courant à ces ions vers le pôle - puisqu'ils sont positifs, n'est proportionnelle qu’à la charge Z. Si Z > 1, c'est-à-dire si l'ion est multichargé, la force d'entraînement domine. Alors ces ions descendent vers la photosphère à l'extrémité Jz > 0 de la boucle de courant. Comme les couches plus basses de l'atmosphère solaire sont plus froides que la couronne, les ions se recombinent alors avec les électrons qui les entraînaient et leur charge Z diminue. Lorsqu'ils atteignent l'état de charge Z=1, cela s'inverse, la force électrique devient dominante et ils sont renvoyés vers le haut (et vers le pôle -), où ils s'ionisent de nouveau sous l'effet de la température et tout recommence. C'est le piège à ions.

 

C'est en superposant des cartes d'émission UV des ions multichargés et de courant électrique photosphérique, que la dissymétrie +/- a été mise en évidence dans les rubans d'éruptions solaires. Cette superposition, procédé innovant, a été effectuée au pôle solaire du LESIA. Les cartes de champ électrique sont dues à l'analyse de la polarisation des raies spectrales émises par les atomes ou ions, ce qui fait donc intervenir la physique atomique. Ce procédé est le résultat d'une action pluridisciplinaire, au cours de laquelle des chercheurs de plusieurs spécialités (observations solaires, physique atomique) ont été réunis. En regardant le même objet sous deux aspects différents, le bénéfice est plus grand qu'un simple doublement de l'information.

 

 

 

Région active AR 11158, au moment de l'éruption X2.2 du 15 février 2011. Superposition de la carte de composante verticale de la densité de courant électrique photosphérique (montant en rouge, descendant en bleu) et de l'émission UV observée par SDO/AIA dans la bande 171 Å (zones grises).

 

 

 

La superposition a été réalisée par Sophie Musset en stage M2 au pôle solaire du LESIA.

La carte de courant électrique a été réalisée au pôle solaire du LESIA de l'Observatoire de Paris en appliquant le code d'inversion UNNOFIT (Landolfi et al., 1984; Bommier et al., 2007) aux données de SDO/HMI.

 

 

 

Cette étude a été menée à partir des observations du satellite d’observation solaire SDO (Solar Dynamics Observatory)

 

L’équipe de recherche s’est rendue compte que certaines régions dans la couronne possédaient un niveau élevé d’ions métal (du Fe principalement) dans concentrés dans des flux magnétiques. Ils n’étaient visibles que dans l’UV extrême (EUV).

Ces ions Fe seraient piégés à la base de boucles coronales orientées par le champ magnétique.

L’existence de ces boucles prouverait qu’elles ont échappé à toute détection précédente.

De nouvelles observations à partir du réseau solaire de Owens Valley devraient compléter cette étude.

 

 

Véronique Bommier du  LESIA, Observatoire de Paris, a participé à cette recherche, elle est spécialiste de la mesure du champ magnétique à la surface du soleil, et auteur des cartes de courants électrique, qu’elle a préparées à partir des données brutes du satellite SDO (expérience HMI).

 

 

Elle nous commente cette découverte :

 

 

 

 

Vous dire par quel moyen ces ions multichargés piégés "expliqueraient la température très haute de la couronne par rapport à la chromosphère” n’est pas vraiment ni dans ma spécialité, ni encore très clair.

Le problème du chauffage de la couronne est réel, d’un côté, et nous avons surtout, d’un autre côté, proposé une explication à un phénomène que nous avions remarqué dans les observations: que les émissions UV des ions multichargés de la couronne se concentrent au-dessus des zones à courant électrique photosphérique montant, au détriment des zones à courant descendant qui en sont dépourvues.

Ceci dans les zones de fort courant électrique, les rubans d’éruptions.

 

L’explication que nous proposons consiste à dire que ces ions sont piégés, et donc concentrés, au-dessus des zones à courant montant, mais donc que d’autres régions des boucles en sont par conséquent vidées: 2 conséquences:

- comme ces ions sont des traceurs de l’observation UV (avec SDO), des parties des boucles deviennent invisibles, mais peuvent contenir de la matière, et qui dit matière dit énergie, thermique ou mécanique: il y a donc des réservoirs d’énergie invisibles

- comme la densité de ces ions est mesurée par leur rayonnement, on mesure la densité de là où ils sont, mais pour calculer une densité moyenne il faut tenir compte des zones où ils ne sont pas. Ainsi la densité moyenne va être plus faible que celle déduite directement des observations, du fait de cette inhomogénéité.

 

Et cela peut donc être l’explication de l’écart constaté entre la photosphère et la couronne à propos de la densité de certains éléments, justement ceux des ions multichargés (on appelle cela “effet FIP”: FIP = First Ionization Potential: le résultat des observations, inexpliqué, est une surabondance dans la couronne par rapport à la photosphère, des éléments à faible premier potentiel d’ionisation, donc ceux qui vont perdre facilement des électrons et devenir des ions multichargés dans la couronne).

 

En termes de bilan à propos du chauffage de la couronne, il faut sûrement des modélisations plus sophistiquées, qui devront donc tenir compte de ce phénomène, pour pouvoir conclure.

Et aussi de l’effet de ces courants électriques qui sont donc présents le long des boucles coronales.

Il faut un bilan faisant intervenir matière, éventuellement chargée, et champs.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Ion traps at the sun: implications for elemental fractionation, l’article fondateur.

 

Formation et structuration des champs magnétiques solaires, article de Véronique Bommier du LESIA. À voir absolument

 

Why Does the Solar Corona Sizzle at 1 Million Degrees Fahrenheit? Article de SpaceRef

 

Hinode et la physique du Soleil par S Tsuneta au COSPAR Janv 2010

 

Le Soleil , fusion et changement climatique : CR de la conf SAF de RM Bonnet le 10 Oct 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VU D'EN HAUT :.LES PAYS BAS VUS D’EN HAUT ! (20/05/2018)

 

 

Les Pays Bas, le pays des Tulipes !

Ce pays mérite bien son nom, en plus c’est la bonne période pour visiter le très célèbre parc de Keukenhof au SO d’Asmsterdam

 

C’est un must à visiter absolument (de Mars à Mai en principe).

Si vous y allez n’hésitez pas à prendre rendez pour visiter le centre de recherches de l’ESA, l’ESTEC tout à côté à Noordwijk, c’est super intéressant.

 

Sur cette photo de Landast 8 prise en Mai 2018, en zoomant sur la photo HR on peut voir les champs de tulipes en fleurs.

Comme on le voit sur ces photos prises du sol.

 

Photo : NASA Earth Observatory.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À consulter :

·         Dutch Review (2018, March 10) A guide to the tulips season in Holland. Accessed May 11, 2018.

·         Keukenhof Holland What is Keukenhof?" Accessed May 11, 2018.

·         NASA Earth Observatory (2017, August 18) Tulip Mania.

·         NL Times (2017, May 24) Record Year for Flowers: 1.4 Mil Visit Keukenhof; 550,000 Flowers in Amsterdam Tulip Festival. Accessed May 11, 2018.

 

 

 

 

 

 

 

 

EUROPE :.L’ANCIENNE MISSION GALILEO CONFIRME LES GEYSERS D’EAU CHAUDE. (20/05/2018)

 

 

Il y a quelques temps, nous annoncions la découverte par le télescope spatial Hubble, de geysers de vapeur d’eau salée (« plumes of saline water » en anglais) montant jusqu’à 200km d’altitude et se redéposant sur la surface gelée de ce satellite, créant ainsi ce terrain de type très chaotique.

 

Des scientifiques américains de l’Université du Michigan (menés par Xianzhe Jia, qui est aussi co-investigateur de deux instruments à bord de la future mission Europa Clipper) ont réexaminé les données de la mission Galileo de 1997, qui était en orbite autour de Jupiter avant de s’écraser dedans.

Ils voulaient trouver une possible confirmation de cette présence de geysers dans les mesures de cette sonde.

 

 

Ces données ont été réutilisées au travers de nouveaux modèles mathématiques afin de voir si les mesures du cham magnétique auraient pu être affectées par un passage au-dessus d’un geyser (insoupçonné à l’époque).

C’est un membre de l’équipe de Europa Clipper (Melissa McGrath du SETI) qui montré que Galileo avait bel et bien survolé une zone de geysers ce qui avait ainsi joué sur la mesure du champ magnétique (voir illustration).  Crédit : NASA/JPL-Caltech/Univ. of Michigan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les informations étaient bien là, il suffisait d’aller à leur recherche !

Galileo avait survolé cet endroit (par hasard !) à une altitude très faible d’ailleurs, 200km, permettant ainsi cette mise au jour.

Il faut dire aussi que la sonde emportait un très puissant spectro plasma, le PWS (Plasma Wave Spectrometer)

 

 

Une vidéo de la NASA expliquant cette découverte.

 

 

 

Ces découvertes ont donné lieu à un article dans la revue Nature Astronomy (à lire gratuitement !).

 

R. Pappalardo, le responsable scientifique de la mission Europa Clipper s’en réjouit, cela valide sa mission encore plus.

Départ prévu en 2022, notamment pour sonder précisément les geysers de cette lune de Jupiter.

 

Europe est un des lieux dans le Système Solaire où on pense pouvoir avoir une chance de trouver une certaine forme de vie primitive.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Old Data Reveal New Evidence of Europa Plumes du JPL

 

Il y a bien des jets de vapeurs sur Europe, lune glacée de Jupiter. C'est la NASA qui confirme ! de Sciences et Avenir.

 

 

 

 

 

 

MARS EXPRESS :.SURVOL VIDÉO DU CRATÈRE NEUKUM. (20/05/2018)

Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

 

Il y a quelques semaines nous avions évoqué ce cratère nommé en l’honneur de Gerhard Neukum, le concepteur de la super caméra HRSC de la sonde Mars Express et un des fondateur de cette mission à succès; l’ESA nous propose maintenant un survol vidéo de ce cratère de 100km de diamètre.

 

Ce cratère de l’hémisphère Sud de Mars se trouve dans Noachis Terra, une des zones les plus anciennes de la planète rouge.

 

 

Profitons donc de cette vidéo :

Copyright Animation: ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO; Music: Coldnoise, CC BY-SA 4.0 and Adrian Neesemann

 

 

Vidéo:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le dossier Mars Express sur ce site.

 

Les archives images chez nos amis de la HRSC.

 

 

 

 

 

 

UN SITE INTERNET À DÉCOUVRIR :.L’ASSOCIATION ASTRONOMIQUE DE BELLE-ÎLE EN MER (20/05/2018)

(Ce paragraphe est le vôtre si vous avez un site astro à nous faire connaître, n'hésitez pas à nous contacter)

(Texte et photos MD Ossano et AABI)

 

Notre ami Marc-Denis Ossano était en villégiature dans la région de Belle-Île, il a pris contact avec l’AABI, l’Association Astronomique de Belle-Île en mer et a interviewé pour nous bon Président.

 

 

Lorsque Christian KRIER débute sa vie d’amateur passionné auquel son père a transmis le virus de l’astro il ne sait pas encore ce qu’elle lui réserve.  Une vie toute en rebond, remplie d’imagination conduisant spontanément à l’action.

 

Christian travaille chez Alcatel à Conflans Ste Honorine.

Comme ses 4000 collègues il fabrique des câbles, des condensateurs, des circuits intégrés et bien d’autres composants à haute valeur technologique … mais l’entreprise n’a pas de plan stratégique.

Elle est mono client. Thomson la rachète alors qu’elle est beaucoup moins en avance qu’elle sur le plan technologique.

Premier Ministre ou pas rien n’y fait. Le plan câble ne marche pas.

Les concurrents ont souvent à leur tête des dirigeants non  paternalistes. LTT est très en avance en matière de fibre et d’équipements optiques. Il n’empêche ! Un des responsables catastrophé de ces vagues de plans sociaux ira jusqu’à se suicider.

Nécessité faisant loi. Christian change alors d’orientation.

 

Il devient surveillant général de plusieurs établissements scolaires et commence à y sensibiliser jeunes et ados à l’astronomie.

 

Photo : Christian Krier Président de l’Association d’Astronomie de Belle-Ile en Mer le 06 mai 2018.

 

 

 

 

 

A la veille des années 2000 Christian se fixe à Belle-Ile.

-        Il commence par donner des cours d’astro aux débutants. Va plus loin : c’est quoi une constellation ? C’est quoi un astéroïde ? Les mardis soirs s’achèvent par une séance d’observation. Entre Port Gwenn et Dotchot, dans le secteur Calastren, Herlin et sa plage.

Il s’interroge : participer à la nuit des étoiles ? Pourquoi pas ?

Survient l’éclipse partielle de soleil de 1999. Il fournit des lunettes protectrices. Pas moins de 1 500 personnes sont présentes et assistent à l’évènement dans le vallon de Baluden.

-        Suivront 18 nuits étoilées sur les 20 années passées. Valant pour d’autres raisons la mention village étoilée 3 étoiles à Bangor siège de l’AABI. C’est que Christian est bien plus malin qu’un singe. Sa nuit des étoiles il la tient le jeudi. Ainsi si le ciel n’est pas de la partie, elle sera reportée au lendemain, et ainsi de suite. Mais le ciel de Belle-Île est exceptionnel. Le report n’aura lieu qu’à deux reprises.

-        Le club lui-même affilé à l’AFA, la SFA, à la SAF et à l’Association Nationale pour la protection du ciel (ANPCEN) dont il est membre à titre individuel et au titre du club (cf. photo page 1)  comprend 75 à 80 membres permanents dont près de la moitié de bellilois.

-        Le club ne bénéficie que d’une poignée d’euros de subventions quand les festivals d’été reçoivent jusqu’à 15 000 € de la part d’une des 4 communes de l’Ile. Alors Christian et ses ami-e-s empruntent l’idée – car les idées c’est fait pour ça ! - d’une autre association d’Ile et Vilaine. Nous allons désormais éditer des brochures de sensibilisation allant d’ailleurs plus loin que la simple vulgarisation avec annonces : 2018 : « les observatoires astronomiques à travers le monde » 2017 : « les satellites artificiels » 2016 « Apprendre à observer le ciel »

 

 

 

 

 

-        2015 : l’AABI fête ses 20 ans : des formations 1, 2, 3 étoiles sont dispensées dans le cadre de l’AFA. En 2015 Hubert Reeves est présent

 

 

-        2016-2017 : Tout le reste de l’année : le Président de l’AABI met son propre matériel à disposition des débutants.

 

Le club est équipé de nombreux appareils d’observation et d’une salle de documentation – un vrai cabinet de curiosité – comprenant des milliers d’ouvrages (cf. photo)  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Son combat

Fort des épreuves qu’il a surmontées, sur le plan professionnel notamment dans le passé, ayant engrangé courage, volonté, détermination, Christian est aujourd’hui essentiellement mobilisé sur la lutte contre la pollution nocturne : à son actif avec  la ville d’Auray 600 000 € d’économies. Qui plus est, on sait également que ce n’est pas la nuit que se produit le maximum d’actes de vandalisme. Dans ces conditions à quoi bon garder éclairés tous les lampadaires de nos villes ???

Il ne tourne pas pour autant le dos aux activités astronomiques : le club débat de la question du suivi des satellites artificiels, surveille la trajectoire des corps entrant dans l’atmosphère.

 

Enfin - mais Christian est un tel Pic de la Mirandole – que ce ne sera pas son dernier cheval de bataille, il vient d’intégrer le réseau  FRIPON - Fireball Recovery and InterPlanetary Observation Network

https://www.fripon.org/FRIPON  est un réseau de 100 caméras et de 25 station radio pour surveiller le ciel de France pour Retrouver des météorites immédiatement après leur chute Pister la (...) : caméras et antennes sont à l’œuvre 

 

 

 

L’AABI s’est payée le luxe d’entrer en contact avec Thomas Pesquet

 

Et tandis que celui-ci analysait les situations dans l’espace au sein de l’ISS, 15 établissements planchaient sur l’économie insulaire, les économies d’énergie, les économies d’eau et comparaient leurs résultats à ceux obtenus par Thomas Pesquet.

 

 

Les thèmes d’intérêt des membres de l’AABI sont divers et variés : les radios- télescopes, la poursuite des observations : en ce moment Vénus, Jupiter, Saturne et Belle-Ile se dit qu’elle a bien de la chance car ailleurs toutes les Iles n’ont pas des ciels si dégagés.

 

 

 

 

 

 

 

Merci, Cher Christian pour cette rencontre impromptue.

Que je ne peux achever de relater sans ton expérience du pendule de Foucault présenté régulièrement dans l’église de Bangor (6 mètres de plafond) convainquant à qui en doute encore que la terre tourne et qu’elle n’est pas au centre de l’Univers. 

Certaines vérités méritent d’être assénées au nom du Devoir de Mémoire. Giordano Bruno n’est toujours pas réhabilité.  S’agissant du siècle dernier certains événements n’auraient été que des points de détails.

 

Pour ma part je préfère conclure ainsi traduisant l’état d’esprit de Christian : n’en voulons pas à tous ces gens nez dans le guidon indifférents à la nature qui les environne, au Cosmos, à l’astronomie, à la cosmologie, à l’astrophysique.

Ne leur en voulons pas de passer à côté de l’essentiel. « L'Amour n'imprègne pas seulement l'Univers à la façon d'une huile qui en raviverait les couleurs. Il ne relie pas seulement dans une transparence commune la poussière opaque de nos expériences.

C'est une véritable synthèse qu'il opère sur le faisceau groupé de nos facultés.

Et voilà en définitive le point qu'il importe de bien comprendre  » (Teilhard de Chardin).

 

« l’Amour meut le soleil et les autres étoiles »    DANTE Alighieri (1264-1321)

 

 

 

Marc-Denis Osanno  Belle-Île-en-mer  02-07 Mai 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.. RÊVES DE MARS PAR PHILIPPE COUÉ. (20/05/2018)

 

 

http://www.planetastronomy.com/special/2013-special/03nov/Coue-R10.jpg

Notre ami Philippe Coué, grand spécialiste de l’astronautique, vient de publier un ouvrage nécessaire à tout Martien en puissance au moins : Rêves de Mars.

 

 

Il fait le point sur les missions passées et futures.

 

 

Qui sera le premier sur la planète rouge ?

 

 

 

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur :

 

L'Homme rêve de fouler un jour les sables glacés de la planète Mars. Mais ce projet est bien plus compliqué que le voyage vers la Lune. Cela n'a pas empêché les grandes puissances spatiales d'élaborer des plans très précis dont la faisabilité était déjà démontrée dès la fin des années 1960.

 

Depuis, c'est principalement la Nasa qui a poursuivi les initiatives martiennes au gré des administrations présidentielles. Mais en quelques années, la situation a sensiblement évolué avec l'émergence du secteur privé et le phénomène SpaceX qui promet de coloniser Mars, ainsi que la montée en puissance de la Chine.

 

Par ailleurs, le développement rapide de technologies très innovantes pourrait à court terme complètement bouleverser certains aspects des voyages interplanétaires et les faciliter.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet ouvrage présente par le texte et par l'image les principaux projets d'expéditions habitées vers la planète rouge. Les amateurs de Mars et d'astronautique s'y retrouveront avec cette somme d'informations encore largement inédites.

Ils découvriront que l'Homme sur Mars est à notre portée de main : ce n'est plus une affaire de volonté et moins un problème technique que politique pour que ce rêve devienne réalité.

 

 

Biographie de l'auteur

Philippe Coué exerce dans le secteur spatial. Il est à l'origine de livres et de très nombreux articles sur les vols spatiaux habités et l'exploration de l'espace. Comme Président de l'Astronaute-Club Européen, il contribue à promouvoir le développement des vols spatiaux habités privés.

 

Broché: 239 pages   L'Esprit du Temps; Édition  23€

ISBN-13: 978-2847954104

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS:. L’ASTRONOMIE DE MAI, SPÉCIAL MARS ET INSIGHT. (20/05/2018)

 

 

Nos amis de la SAF ont fait très forts avec le numéro du mois de Mai de leur revue, l’Astronomie.

 

Il est presqu’entièrement consacré à Mars et à la mission InSight.

 

Avec notamment les articles :

·         Un sismomètre français par F Rocard

·         Les enjeux scientifiques par P Lognonné et B Banerdt

·         Interview de JY Le Gall par G Dawidowicz

·         Un sismomètre sur Mars quelle aventure par F Casoli et P Laudet

·         Sonder l’atmosphère de Mars par A Spiga

·         Déterminer le Nord de Mars par D Savoie

 

 

 

 

 

Sans oublier l’hommage de JP Luminet à Stephen Hawking

 

Bref un numéro collector

 

6,20€ chez votre libraire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonne Lecture à tous.

 

 

 

C'est tout pour aujourd'hui!!

 

Bon ciel à tous!

 

JEAN PIERRE MARTIN

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