Mise à jour le 7 Décembre 2010
 
 
    
VISITE DE L’EXPOSITION
SCIENCES ET CURIOSITÉS À LA COUR DE VERSAILLES
(jusqu’au 27 Février 2011 !)
Au château de Versailles
Le 4 Décembre 2010
 
Photos : JPM. et DB pour l'ambiance (les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)
Voir les crédits des autres photos et des animations.
 
 
BREF COMPTE RENDU
 
Nous avons eu la chance de participer à la visite organisée par la commission des cadrans solaires de la SAF de cette superbe exposition sur les sciences à Versailles.
 
Une partie du groupe de la SAF entourant B Saule (écharpe blanche) lors de cette visite.
 
 
 
Nous avons pu profiter d’un guide exceptionnel, Madame Béatrix Saule,
Directeur général de l’établissement public du musée et du domaine national de Versailles
conservateur général du patrimoine et commissaire de l’exposition ;
 
 
 
LE FILM HD 360°.
 
En ouverture de l'exposition, un film 360° projeté sur un écran en forme d’ellipse de 3m de haut sur 32m de circonférence nous plonge de façon irréelle au cœur d’un voyage au cours des siècles des lieux du château où les sciences se sont manifestées.
 
 
 
Magique !, rien que pour cela il faut voir cette exposition.
 
Vous pouvez voir comment ce film a été tourné sur ce site du château.
 
L’exposition qui montre l’avancée des sciences principalement aux XVII et XVIIIème siècles , est décomposée en différentes parties qui décrivent Versailles comme l’explique B. Saule :
 
·        Versailles : Sciences et pouvoir
·        Versailles : Application des sciences et techniques
·        Versailles : Terrain d’expérimentation
·        Versailles : Lieu d’enseignement
·        Versailles : Lieu de pratiques princières
·        Versailles : Lieu de démonstration
 
 
VERSAILLES : SCIENCES ET POUVOIR.
 
 
Henri Testelin, d’après Charles Le Brun (1619-1690).toile : 6m x 3,5m  © château de Versailles
 
L’Académie Royales des Sciences a été créée par Louis XIV en 1666, sous l’impulsion de Colbert.
Cette académie regroupe des savants étrangers (Cassini, Huygens etc..) et français (Lavoisier, Du Hamel, Perrault…)
 
Ce tableau décrit une situation imaginaire car le Roi n’a effectué qu’une unique visite à l’Académie, en 1691, alors que la peinture est située entre 1676 et 1680. autour du Roi on trouve dans la partie droite du tableau la Cour et dans la partie gauche les scientifiques.
On peut reconnaître sur ce tableau, les personnages suivants identifiés par des lettres :
A : Jean Dominique Cassini astronome; B : Christiaan Huygens astronome ; C : L’Abbé Jean Picard ( ?) mathématicien; D : Pierre de Carcavi mathématicien; E : l’Abbé Jean Baptiste Du Hamel premier secrétaire de l’Académie; F : Charles Perrault conteur, frère du constructeur de l’Observatoire Claude Perrault; G : Jean Baptiste Colbert Contrôleur général des finances; H : Le Roi Louis XIV ; I : Duc de Rochechouart premier gentilhomme de la Cour; J : Monsieur frère du Roi Philippe de France; K : ? .
 
A l’arrière plan, de nombreux objets évoquent les activités scientifiques : squelettes d’animaux illustrant les dissections anatomiques, plan du Canal royal des Deux-Mers, aujourd’hui Canal du midi, pendule, sphère armillaire, lunette astronomique, globes terrestres et célestes, sextant, et nombreux traités scientifiques dont l’Histoire naturelle de Claude Perrault.
Bien entendu on reconnaît aussi l’Observatoire de Paris en construction dans le fond.
 
 
Voici le règlement de 1699 de l’Académie Royale, élaboré par Pontchartrain, chancelier et secrétaire d’État de la Maison du Roi. Ce règlement définit six sections :
La géométrie, l’astronomie, la mécanique, l’anatomie, la botanique et la chimie.
Plus tard on ajoutera l’histoire naturelle et la physique générale.
 
L’Académie compte 70 membres nommés par le Roi sur proposition de la compagnie.
 
En début d’année, l‘Académie se rend à Versailles pour présenter ses activités.
 
L’Académie est l’instrument de la science officielle.
 
 
 
 
 
Planétarium et Eclipsarion conçus par Ole Roemer (Bibliothèque Nationale de France).
 
Planétarium à gauche, il décrit le mouvement des planètes autour du Soleil.
 
L’Eclipsarion (ou Lunarium) décrit le cycle lunaire sur deux siècles.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
VERSAILLES : LIEU D’APPLICATION DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES.
 
 
Le chantier du château de Versailles pose de nombreux problèmes que les scientifiques doivent résoudre comme des exercices réels posés par le Roi et ses ambitions.
 
Il faut par exemple niveler le terrain et amener l’eau aux fontaines, eau qu’il faut d’ailleurs détourner de cours d’eau existants, les nombreuses fontaines de Versailles en nécessitant d’énormes quantités.
 
Le graphomètre à pinnules (photo ci contre), élaboré par Michael Butterfield, est l’instrument d’arpentage utilisé à Versailles.
 
Il est peu précis et ne permet des mesures que sur des faibles distances.
 
La lunette de l’abbé Picard, est capable de mesurer niveaux et angles.
 
Grâce à cet instrument, l’abbé Picard, prouve l’impossibilité de dériver les eaux de la Loire vers Versailles, ce qui a été imaginé un temps !
 
Picard conçoit lui même ses instruments, comme par exemple ce quart de cercle.
 
 
 
 
C’est principalement Picard qui va mesurer le pourtour du royaume pour établir la célèbre carte de Cassini en 1683 que l’on peut voir à cette page.
 
 
 
La Machine de Marly (située sur la commune de Bougival) est un énorme dispositif de pompage de la Seine pour alimenter le parc de Versailles. Sa construction débute en 1680.
 
Système de 14 roues à aube de 12m de diamètre et de jeu de manivelles et de pompes (voir photo ci-contre) qui amènent l’eau à Versailles par un aqueduc , l’eau s’écoule ensuite par gravité vers les fontaines..
 
Sur cette page du site de Versailles on peut voir le film expliquant le système de distribution des eaux.
Les jeux d’eaux de Versailles nécessitent 9500m3 pour deux heures et demie de spectacle royal !
 
 
 
Les scientifiques sont mis à contribution pour réduire la consommation, on (Picard, Roemer, Huygens) trouve des formes astucieuses de jets et des matériaux innovants (fonte) pour les conduites.
 
 
 
VERSAILLES : TERRAIN D’EXPÉRIMENTATION.
 
Extrait de la présentation :
 
A partir de 1660, l’anatomie animale connaît un essor sans précédent. La Ménagerie de Versailles, construite à partir de 1662 par Louis XIV, y participe en fournissant aux savants les cadavres de ses animaux.
Claude Perrault et Du Verney  procèdent aux dissections qui ont parfois lieu sur place. En 1681, Louis XIV assiste à celle d’un éléphant et d’un crocodile.
Plus tard, La Peyronie, Premier chirurgien de Louis XV, puis Buffon, le directeur du Jardin royal à Paris (futur Jardin des plantes), tirent profit du zoo royal, notamment de la présence du rhinocéros de Louis XV, pour leurs études.
 
 
 
 
 
 
Louis XV fait aménager une nouvelle ménagerie à Trianon (Buffon) qui accueillent aussi des races étrangères ; puis ce sera son successeur qui créera la ferme de Rambouillet.
 
Mais le grand sujet c’est la botanique.
 
 
 
Vue de la partie botanique de l’exposition.
On remarque à l’extrême droite, le portrait d’Antoine Augustin Parmentier, qui introduit la pomme de terre sous Louis XVI, il doit attendre plus d’une dizaine d’années avant d’avoir l’autorisation de la cultiver, mais ensuite il sera récompensé, il vient de donner à la France « le pain des pauvres » comme dira le Roi.
 
 
 
C’est la création du fameux potager du Roi de 9 hectares sous la direction de La Quintinie.
C’est un lieu d’expérimentation et d’innovation.
Des plantes du monde entier arrivent.
 
Il est aussi destiné à l’approvisionnement, en fruits et en légumes (même hors saison), du service de la Bouche du Roi, bien entendu !
 
ci-contre : plan du potager.
 
Versailles sera riche de plus de 4000 plantes différentes !
 
 
 
La médecine est bien sûr aussi à l’honneur, quelques spectacles assez horribles sont visibles dans cette exposition que je vous épargnerai, vous pouvez voir sur Internet cette page qui vous expliquera tout notamment sur l’opération de la fistule mal placée de Louis XIV et ses « répétitions » sur des condamnés à mort….
 
À remarquer dans cette partie de l’exposition, un écrit original de notre grand génie Antoine Lavoisier
 
C’est le rapport d’essais d’allumage de mèches de feu d’artifice pour le mariage du Dauphin (futur Louis XVI) le 19 Mai 1770.
 
 
Ce nouveau procédé permettait un allumage plus sûr et plus rapide.
 
 
 
 
 
 
 
VERSAILLES : LIEU D’ENSEIGNEMENT.
 
 
L’enseignement des sciences étaient d’abord réservé …aux princes
 
Les matières scientifiques privilégiées sont la géométrie pour l’art des fortifications et pour l’artillerie, la géographie pour l’analyse des cartes et des plans militaires, et l’astronomie estimée digne des rois.
Au milieu du XVIIIème siècle, les sciences expérimentales (physique, chimie) prennent vraiment leur place à Versailles. La connaissance des animaux et la botanique s’enseignent au cours de promenades à Trianon.
 
De nombreux instruments scientifiques sont exposés au public comme ceux-ci :
 
 
À gauche : sphère armillaire de JBN Delure, 1705, à droite globe terrestre (1700) d’après les données de Delisle. Extrême droite : jeu de solides géométriques (collection château de Versailles)
Globe céleste et terrestre de Louis XVI, le globe intérieur représente en relief les terres émergées et les profondeurs marines. (collection Ch de Versailles)
 
 
Texte situé au dessous de ce globe, globe qui était un instrument pédagogique pour le Dauphin commandé par Louis XVI.
 
 
Mais la majeure partie de cette section est consacrée aux « leçons de choses » de l’abbé Nollet précepteur des enfants sous Louis XV.
 
Globes céleste et terrestre de l’abbé Nollet.
 
Expérience sur la pression de l’air de l’abbé Nollet.
 
 
 
Jean Antoine Nollet, abbé, était un physicien de renom qui propagea, à son niveau le développement de la science auprès des gens nobles et moins nobles.
 
Dès 1735 il ouvre un cours de physique pour tous.
 
C’était surtout un expérimentateur, à preuve la quantité de montages exposés dans cette section de l’exposition.
 
 
 
Comme ici à gauche :
Cette machine permet de faire des expériences sur le vide, à l’aide d’une pompe à étrier, qui vide l’air de la cloche en verre.
 
Il s’intéressa aussi beaucoup à l’électricité, on verra cela un peu plus loin.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
VERSAILLES : LIEU DE PRATIQUES PRINCIÈRES.
 
 
C’est principalement Louis XVI qui est le roi scientifique, il est expert en marine et cartographie.
 
Il a suivi les expéditions de Cook personnellement et notamment sa fin tragique.
(les astronomes savent tout ce qu’ils doivent à Cook et autres de son époque dans la détermination de la distance de la Terre au Soleil, grâce au transit de Vénus).
 
C’est lui qui décide de l’expédition de La Pérouse (voir le CR de cette exposition sur ce sujet il y a quelques années).
 
Nombreux ouvrages des bibliothèques royales à disposition.
 
 
 
 
 
Mais Louis XV était aussi attiré par les sciences, le clou de cette section, c’est la fameuse pendule astronomique de Passemant.
 
Voici ce qu’en dit le site de l’exposition :
En janvier 1754, l’extraordinaire pendule astronomique prend place dans le cabinet des pendules.
 
Inventée par l’ingénieur Claude-Siméon Passemant, elle est réalisée par l’horloger Louis Dauthiau pour le mécanisme, et par les sculpteurs et bronziers Jacques et Philippe II Caffiéri pour la boîte.
 
 
Elle indique la date, l’heure réelle, l’heure moyenne, les phases de la lune et le mouvement des planètes d’après Copernic.
Indique la position des astres jusqu’en 9999.
 
Mesurant plus de 2 mètres de haut, c’est une exceptionnelle œuvre rocaille couronnée d’une sphère mouvante.
 
 
 
 
 
 
Après avoir été examinée et approuvée par l’Académie des sciences en août 1749, elle est présentée à Louis XV à Choisy par le duc de Chaulnes le 7 septembre 1750. Le Roi l’acquiert cette même année.
Elle est placée dans le cabinet des Pendules qui témoigne de l’intérêt que Louis XV porte aux arts mécaniques à travers l’horlogerie.
En effet,  il est dénommé ainsi en raison  des cadrans de pendules encastrés dans le lambris du mur est de la pièce.
Ces grands cadrans astronomiques marquent le lever et le coucher du soleil et de la lune tous les jours. Les goûts scientifiques du souverain les portent à amplifier cette expérience permanente en installant dans ce salon la pendule de Passemant. 
 
Cette pendule servit à fixer pour la première fois une heure officielle dans tout le royaume.
 
 
 
Voir le film sur ce sujet.
 
 
De plus on peut voir aussi :
 
Globe céleste de Passemant. Il y a aussi un globe terrestre dans la même salle.
Télescope de Mme Sophie, fille de Louis XV.
 
 
 
Autre instrument : le microscope de Magny, mis au point par le duc de Chaulnes (offert par Louis XV à son beau-père, Stanislas Leszczinski)
 
 
ou les thermomètres et baromètres présentés ci-contre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
VERSAILLES : LIEU DE DÉMONSTRATIONS.
 
 
Le château de Versailles a aussi été un grand lieu de démonstration d’expériences scientifiques, en effet les savants avaient besoin de plaire au Roi afin d’obtenir des subsides pour continuer leurs expériences, cela avait valeur de prix Nobel à l’époque.
 
 
Les expériences les plus connues sont :
 
 
Le miroir ardent.
 
 
Conçu par François Villette, ingénieur lyonnais et artificier du Roi ; ce miroir de près de 1m de diamètre en bronze étamé en a étonné plus d’un.   Acquis par Louis XIV en 1669.
Ce miroir avait pour but de capter le maximum de rayons solaires et de faire fondre en son foyer un louis d’or par exemple, ou d’autres corps comme brique, cailloux, bois etc.. C’était une réelle performance technique pour l’époque.
 
C’était un émerveillement considérable pour la noblesse qui assistait à cette expérience, comme on peut le voir sur cette peinture.
 
Quelques années plus tard, avec un miroir plus grand, le Roi a même pu lire une lettre à l’autre bout de la pièce, sans autre éclairage qu’une bougie placée au centre du miroir qui envoyait sa lumière ainsi.
 
Voir le film sur YouTube.
 
(miroir en provenance de l’Observatoire de Paris)
 
 
 
 
 
 
L’expérience de l’électricité de l’abbé Nollet.
 
 
C’est en 1746 que l’abbé Nollet (toujours lui !) réalise l’expérience de décharge électrique se propageant de corps en corps entre des dizaines voire des centaines de personnes se donnant la main dans la célèbre galerie des glaces.
 
On voit ci-contre une « machine électrique » semblable (on a perdu la machine de l’abbé Nollet) qui lui permettait de réaliser cette expérience.
 
Le choc électrique se propageait ainsi de prince en comtesse, le Roi était content, et l’expérience sera renouvelée plusieurs fois, même à l’étranger.
 
 
 
 
 
 
 
Les premières cartes de France.
 
 
 
 
Ce sont les ancêtres des cartes d’état major, c’est un Cassini (César François dit Cassini de Thury) qui en est à l’origine, comme celle-ci réalisée en 1783. C’est le feuillet concernant Paris.
On ne voit qu’une toute petite partie sur cette photo.
 
Voir la carte avec plus de détails sur cette page du site de l’expo et le film correspondant sur youtube
L’histoire avait commencé en 1668 quand Louis XIV avait demandé à Cassini (JD) de dresser la carte des côtes, on connaît la suite, le royaume diminuait de 20% sur la papier à la grande fureur du Roi.
 
 
 
 
 
Puis Jean Picard propose des améliorations avec ses triangles et bases.

C’est ensuite Louis XV qui demande à Cassini (CF) de détailler la carte du royaume, pour aboutir à la première feuille de la carte de France qui a été présentée à Louis XV en 1756. La marquise de Pompadour va aider à lever les fonds.
 
Sous Louis XVI le Cassini suivant continue l’élaboration des cartes, chaque feuillet est découpé en rectangles (ceux que l’on voit lors de l’exposition) qui correspond à cette version de 1783, idée de Marie-Antoinette.
 
En 1789, la carte de France détaillée est achevée.
 
 
 
La pendule de la création du monde.
 
 
Encore un chef d’œuvre conçu par Claude Siméon Passemant, cette pendule dite de la création du monde, présentée à Louis XV en 1754.
 
Cette pendule représente les différents instants de la création : la terre, l’eau et les rochers, les nuées et le soleil.
 
La globe terrestre tourne sur lui-même.
 
À sa droite et au dessus on reconnaît dans les nuées, les 7 planètes connues à l’époque, avec leur position dans le ciel ; à gauche, la sphère sombre c’est la Lune.
 
Les pôles s‘inclinent en fonction de la position du Soleil.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les Porcelaines pour les étrennes.
 
 
Il était de tradition à la fin de l’année que la manufacture de Sèvres viennent présenter ses dernières créations qui se vendaient ainsi à toute la noblesse de la Cour.
 
On va enfin découvrir en 1769 (longtemps après les allemands de saxe) la porcelaine « dure » qui ne se raie pas.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’ascension du ballon des Montgolfier.
 
 
 
C’est peut être un des faits les plus connus, le 19 Septembre 1783, Versailles a été le théâtre de l’expérience aérostatique des frères Joseph et Etienne Montgolfier en présence du Roi Louis XVI et de la Reine
 
Ils font une démonstration de leur ballon à air chaud, ce ballon azur, au chiffre du Roi, au ballon est accroché un panier en osier qui contient un mouton, un canard et un coq : c’est le premier essai avec des êtres vivants.
 
Une fois lâché, le ballon à air chaud monte à 500 m environ, vole une dizaine de minutes et atterrit à Vaucresson, sans dommage pour ses passagers.
 
 
 
Grand succès royal, car de plus, tout un parterre de nobles étrangers sont à Paris en ce moment pour la signature du traité de Paris.
Le prestige de la France est énorme.
 
Le premier vol humain sera effectué peu de temps après (21 Novembre) du château de la Muette.
 
 
 
Bien d’autres démonstrations comme les androïdes avec la joueuse de tympanon (en 1772).
 
 
LE CADRAN SOLAIRE DE LA COUR INTÉRIEURE ET LA MÉRIDIENNE.
 
À la fin de cette superbe exposition Béatrix Saule, nous permet de voir encore deux choses exclusives, l’une est ce cadran solaire situé dans une cour intérieure du château, malheureusement en ce moment en travaux, néanmoins tous mes amis gnomonistes n’ont pas résisté au mauvais temps et ont voulu le voir.
 
 
 
 
 
 
Autre intérêt : la méridienne (méridien de Paris) tracée au sol du cabinet du pendule (au premier étage du château),par une baguette de cuivre ; salle qui contient d’ordinaire la pendule de Passemant.
 
 
 
 
 
On voit tracé au sol la méridienne en cuivre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En France tout se termine par…..un bon repas !
 
 
 
 
 
J’espère que ce court compte rendu vous aura donné envie de visiter cette exposition, vous ne le regretterez pas, mais n’attendez pas trop longtemps, elle se termine le 27 Février 2011, et à ma connaissance, il n’y aura pas de prolongation.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
POUR ALLER PLUS LOIN :
 
Site de l’exposition au château de Versailles.
 
Dossier complet sur l’exposition en pdf.
 
Géomusée - Le patrimoine des arpenteurs 17 et 18 ème siècle.
 
Le Louvre astronomique, CR de visite sur ce site
 
Porte ouverte à l’Observatoire de Paris. CR de visite sur ce site
 
Les instruments de levé topographique à l’époque de Vauban Progrès et immobilisme  par Michel Morizet
 
Sur le Cercle répétiteur
 
La cartographie en France.
 
Bel article sur la Machine de Marly par les Arts et Métiers.
 
Sur le potager du Roi, photo satellite du site.
 
Article du Point sur cette exposition.
 
Article du Parisien sur l’exposition.
 
Versailles ramène sa science , article de l’Express.
 
 
 
 
Les ouvrages écrits :
 
Catalogue de l’exposition superbe ouvrage en couleurs    45€
 
Les cahiers de Science et Vie sur Versailles et la Science.   5,95€
 
 
 
Jean Pierre Martin   commission de cosmologie et des cadrans solaires de la SAF
www.planetastronomy.com
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