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Mise
à jour : 20 Septembre 2006
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Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce
numéro :
Nom
: Pluton, prénom : 134340 : Une nouvelle immatriculation. (20/09/2006)
New Horizons : Première lumière pour Lorri. (20/09/2006)
Une
nouvelle race de planètes : De la barbe à Papa! (20/09/2006)
Hubble : Planète ou étoile ratée? (20/09/2006)
Spitzer
: Naine brune et planète autour d'une étoile similaire au Soleil. (20/09/2006)
Subaru
: La plus vieille galaxie du monde! (20/09/2006)
Une Super Nova Chinoise : confirmée par XMM et Chandra. (20/09/2006)
Atlantis
: Mission accomplie, l'ISS s'agrandit! (20/09/2006)
Cassini-Saturne :.Une occultation magique. (20/09/2006)
Cassini-Titan :.Les nuages de Titan. (20/09/2006)
Les rovers
martiens :.Oppy et le cratère Beagle. (20/09/2006)
MGS : 9 ans autour de Mars. (20/09/2006)
Livre conseillé :.Astrophotographie par Thierry Legault. (20/09/2006)
Les magazines conseillés ;.Leibniz, numéro spécial de Pour la
Science. (20/09/2006)
Rien ne lui
sera donc épargné! Pauvre Pluton!
Après avoir été mis au placard et déclassé, Pluton la
non planète s'est vue attribuée un numéro comme un vulgaire astéroïde par l'IAU
et le MPC (Minor Planet Center); c'est le numéro 134340.
Les satellites
de Pluton très logiquement sont numérotés : 134340 I, 134340 II et 134340 III
respectivement pour Charon, Nix et Hydra.
De même la
planète naine 2003 UB313 qui avait été surnommée Xena, a changé de nom, celui
ci n'a pas plu, en fait elle a été baptisée 136199 Eris et sa lune Dysnomie.
Ce nom de Eris
a été proposé par un de ses découvreurs, Michael Brown du Caltech, Eris est la
déesse grecque de la discorde, elle a été dans la mythologie à l'origine de
guerre de Troie; et sa fille Dysnomie est la déesse de l'anarchie.
Quelle
clairvoyance de la part de nos astronomes!
On peut
consulter le
site de l'IAU annonçant la nouvelle, un article de Science
et Avenir et un autre de Techno-Science
sur le sujet.
La sonde New
Horizons qui se dirige vers Pluton qu'elle atteindra dans 9 ans, commence à
mettre en service son équipement scientifique à bord.
Notamment sa
caméra LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) vient d'avoir sa première lumière.
On a ôté son
capot de protection et on a visé l'amas M7 dans notre galaxie. Voilà le
résultat.
Les sept instruments scientifiques à bord de la sonde
sont opérationnels et en bon état de fonctionnement.
L'opération
s'est en fait déroulée automatiquement à partir du programme stocké dans les
computers du bord.
L'image prise
montre le centre de M7, on y voit des étoiles de 12ème magnitude ce
qui est très bon signe quant à la sensibilité et au bruit de fond.
LORRI a été
conçue par le JHUAPL du Maryland, c'est un télescope de 21cm de longue focale
et de haute résolution. Il est couplé à un CCD qui reçoit la lumière visible.
Il n'y a pas de filtres de couleurs ni aucune parties mobiles.
La construction
est en carbure de Silicium qui permet des opérations sur des grandes variations
de température (50°C) quand le volet est ouvert.
La prochaine
cible de LORRI ce sera Jupiter, qu'elle commencera à imager cet automne et
passera au plus près (2,3 millions de km) le 28 Février 2007 pour une petite
assistance gravitationnelle.
New Horizons
fera une grande répétition de tous ses instruments sur Jupiter et ses
satellites.
Description
de la mission sur ce site.
Les astronomes du
Smithsonian Center for Astrophysics (CfA) viennent de découvrir une planète extra
solaire d'un genre différent grâce à un réseau de petits télescopes automatiques
HAT, ce qui veut dire Hungarian Automated Telescopes. (Télescopes
automatiques de Hongrie, mais ce sont 4 télescopes en Arizona et 2 à Hawaï; ils sont spécialisés dans la
recherche automatique de transits planétaires).
Elle a été
cataloguée HAT-P-1 b, elle est en orbite autour d'une des étoiles doubles ADS
16402 situées à quelques 450 années lumière de nous dans la constellation
du lézard (Lacerta), oui elle existe c'est entre Cassiopée, le Cygne et
Andromède dans l'hémisphère Nord bien sûr.
C'est ce qu'a mis
au jour Gaspar Bakos, le concepteur de ce réseau de télescope et son équipe, il
publie d'ailleurs ses résultats dans la revue Astrophysical Journal que vous pouvez consulter en pdf 8
pages et en anglais of course.
Ce système binaire est du type G0 (comme
notre Soleil mais un peu plus jeune) de la séquence principale du diagramme HR
et serait âgé de 3 Milliards d'années, la distance entre les deux étoiles est
de l'ordre de 1500 UA.
Cette planète a
été découverte par la méthode du transit (perte de 1,5% de la luminosité de
l'étoile lors du transit), sa période est de 4,5 jours et c'est une Jupiter
chaude orbitant à 0,055 UA de son étoile, son rayon calculé est de 1,36 Rj
(Rayon de Jupiter), mais la surprise vient de sa masse : 0,53 Mj, ce qui donne une densité approximative
évaluée à 0,25, un quart de la densité de l'eau. C'est presque de la
barbe à Papa!
Ces données ont
été tirées aussi de mesure par vitesse radiale qui complètent la méthode du
transit. (voir compte rendu de la superbe
conférence de R Ferlet à ce sujet).
(Vue d'artiste :
Crédit: David A. Aguilar (CfA))
C'est la première exoplanète aussi peu dense découverte. Elle est plus grosse que ce que la
théorie prédit.
Et cela semble
prouver que l'on ne sait pas tout sur la formation des planètes, les théories
en cours doivent se perfectionner.
Il faudrait en
effet plus de chaleur interne pour augmenter la taille de telles planètes, et
on ne sait pas comment cela serait réellement possible, une piste possible
seraient les forces de marée si la planète est fortement inclinée sur son
orbite (comme Uranus) et si son orbite est très près de son étoile.
Bref on cherche
des explications.
Dossier planètes
extra solaires sur ce site.
(Photo : HST/STScI)
Un des plus petits objets orbitant une
étoile normale vient
d'être découvert par le télescope spatial Hubble, elle a une masse en effet
de 12 Jupiter, un peu à la limite entre vraie planète et étoile raté comme une naine brune.
C'est le compagnon de la naine rouge CHRX 73 que
l'on voit au centre de la photo, cette "planète" étant située dans le
quart inférieur droit et nommé classiquement CHRX 73 B.
En fait les astronomes ne savent pas
bien décider quand un corps céleste est une grosse planète ou une petite étoile
genre naine brune, bien qu'ils aient donné la définition
d'une planète pour le système solaire à la dernière réunion de l'IAU.
Certains pensent qu'un corps est une
planète basé uniquement sur la masse de celui-ci, d'autres astronomes
prétendent qu'une planète est un objet qui s'est formé à partir d'un disque de
gaz et de poussières qui était situé autour de l'étoile naissante.
Les naines brunes, au contraire se
forment comme les étoiles par effondrement gravitationnel d'un nuage
d'Hydrogène, mais leur
masse est trop faible pour allumer le feu nucléaire en leur centre comme
l'a fait notre Soleil il y a 4,4 Milliards d'années.
Ce nouvel objet détecté par Hubble est
situé à 200 UA de son étoile (30 millions de km approx;), étoile qui est très
jeune 2 millions d'années seulement. Cet objet est tellement loin de son étoile
qu'il est fortement improbable qu'il ait été formé par le disque proto
planétaire, car il y a à cette distance, très peu de matière pour créer une
planète, alors?
Comment lever l'incertitude? En
étudiant de plus près ce compagnon et en essayant de détecter un disque de
matière autour de lui, car les naines brunes possèdent aussi des disque
circumstellaires. (Spitzer en
a déjà détecté, Hubble devrait lui passer la main maintenant, mais CHRX 73
B est trop près de son étoile pour être détectée, il faudrait alors attendre le
futur JWST en 2013; nous en reparlerons….).
Des scientifiques, dont le responsable
Kevin Luhman de la Penn State University, utilisant le télescope spatial IR
Spitzer, ont découvert une originale combinaison :
une naine brune de 50 Masses Jupiter et une planète plus petite que Saturne,
tournent ensemble autour d'une étoile du type de notre Soleil, cela n'avait
encore jamais été trouvée.
Cette naine brune est une des plus
"froides" appelées naine-T.
Les naines
brunes se différencient en fonction de leurs spectres. (d'après Wikipedia)
:
Naines M : Type spectral des
naines brunes les plus chaudes et des étoiles de très faible masse.
Naines L : On connaît quelques
centaines de naines L, celles-ci présentent des signatures spectroscopiques de
grains de poussière dans leur atmosphère et semblent posséder un 'cycle de la
pluie' avec leurs grains de poussière.
Naines T : Les plus froides des
naines brunes connues, avec des températures de surface de moins de 1200K. On
connaît ~60 naines T (novembre 2005) dont la plupart sont dans le voisinage
immédiat du Soleil. Les naines T possèdent de fortes signatures
spectroscopiques du méthane et du monoxyde de carbone. La plus froide naine T
connue a une température de 750K.
Les naines Y : Une classe a déjà
été prévue pour un type de naine brune qui n'a pas encore été observé mais dont
l'existence est prévue par les modèles théoriques: les naines Y. Celles-ci
présenteraient une température de l'ordre de 500K et les signatures
spectroscopiques de l'ammoniac.
Vue
d'artiste (©NASA / JPL-Caltech / T. Pyle (SSC)) de l'étoile HD 3651 (HD veut
dire catalogue de Henry Draper) et de ses objets orbitaux comme une planète
type Saturne et au loin la naine brune découverte par Spitzer. La planète avait
été découverte en 2003 par méthode Doppler.
Spitzer est parfaitement adapté à la
découverte de naines brunes "froides", d'ailleurs l'équipe de Luhman
a découvert une deuxième naine T plus petite (20 Jupiter) orbitant une autre
étoile, c'est HN Peg B (HN est le symbole du catalogue de William Herschel)
dans la constellation de Pégase.
C'est une voisine : 60 années lumière.
Cette naine brune est relativement jeune
: 300 millions d'années, on le sait car en étudiant son étoile hôte on peut en
déterminer son age et la naines étant formée en même temps que l'étoile, on en
déduit aussi on age.
Ces deux naines T sont les premières
photographiées par Spitzer.
La naine T objet de cet article tourne
autour de l'étoile HD 3651 et classiquement a été nommée HD 3651 B; elle est
dans la constellation des Poissons. C'est aussi une voisine proche : 36 années
lumière!
La planète du genre Saturne a une
orbite fortement elliptique due très certainement à la présence de la naine
brune qui est elle située très loin de son étoile (10 fois plus loin que ne
l'est Pluton du Soleil).
La vue suivante montre les deux naines
brunes découvertes :
Spitzer
découvre deux naines brunes type T : à gauche celle orbitant HD 3651 et à
droite celle orbitant HN Peg. Ces naines brunes sont marquées d'un cercle pour
identification.
(© : NASA /
JPL-Caltech / K. Luhman, Penn State / I.B. Patten, Harvard-Smithsonian)
(Photos :
Subaru telescope)
Le télescope
Japonais Subaru situé à Hawaï vient de trouver la
galaxie la plus distante (la plus vieille) jamais détectée, elle est datée de 12,88
milliards d'années lumière (Gal : Giga années lumière) (rappelons que
l'Univers serai âgé de 13,7 Gal).
Ce n'est que
800 Mal après le Big Bang (BB) et 500.000 après que l'Univers devint
transparent.
Les
observations de tels objets est très difficile, non seulement à cause la grande
distance, mais aussi à cause des nuages de matière interstellaire et
d'Hydrogène qui bloquent la vue due à la jeunesse de l'Univers, les étoiles
n'avaient pas encore consommé une grande partie de la matière Hydrogène.
Cette
découverte marque pour Subaru, un record!
Cette galaxie
située à 12,88 Gal se nomme IOK-1, et elle a été détectée par la caméra
spéciale du télescope, la Suprime Cam
équipée d'un filtre spécial.
Après un premier
passage (15 heures d'observation) où plus de 40.000 objets furent détectés, on
en élimina la plus grande partie, il en resta deux qui furent alors étudiés par
le FOCAS (Faint Object Camera and Spectrograph : spectro pour objet faiblement
lumineux), qui détermina que l'un d'eux , IOK-1 avait un
redshift de 6,964 correspondant à l'age annoncé.
Zoom sur la
galaxie IOK-1 qui est l'objet rouge au centre du dernier carré. Le champ de
l'image de départ est de 250 secondes d'arc approx, celui du dernier carré de 8
secondes d'arc.
Nous voyons en effet cette galaxie qui est de l'époque
appelée "ré-ionisation"
En effet après le
BB ,l'Univers naissant est plein de particules telle que électrons, noyaux
d'Hydrogène d'Hélium etc…
L'Univers
se dilatant et donc se refroidissant; les électrons et les ions commencent à se
combiner pour former des atomes et la première lumière correspondant au bruit
de fond cosmologique vers les 300.000 ans. (période appelée improprement la
recombinaison)
Mais ces atomes de
plus en plus nombreux vont absorber cette lumière fossile comme un brouillard, aucune étoile n'illumine encore l'espace, et
l'Univers va entrer dans une période que l'on appelle les ages sombres (dark ages); cette période va durer
plusieurs centaines de millions d'années, jusqu'à ce que les premières étoiles
et galaxies produisent d'intenses rayonnements UV.
Ces premières
étoiles et leurs radiations commencent à percer le brouillard, mais les UV ont
la propriété d'ioniser les atomes (les séparer en charges + et -) c'est la
raison pour laquelle cette phase est appelée ré-ionisation car la première
ionisation était primordiale au moment du BB.
L'événement que l'on voit avec Subaru
se situe à la limite de cette période d'age sombre, et c'est en cela que c'est
intéressant.
Cela va nous permettre de mettre un peu
de lumière (mauvais jeu de mots) sur cette période sombre de l'Univers.
C'est la première étape de nouvelles
découvertes.
Comment
détecte t on des galaxies aussi vieilles?
Celles ci émettent beaucoup de
radiations UV qui ionisent le gaz environnant, celui-ci se désexcite en
ré-émettant une raie caractéristique appelée raie de Lyman alpha à 121,6nm.
Il "suffit" de détecter ces
raies Lyman alpha qui ont été décalées vers le rouge (expansion de l'Univers,
le redshift) donc vers des longueurs d'onde plus grandes (vers les 900nm pour
une telle galaxie).
À cet effet il faut développer des
nouveaux filtres avec des technologies
de multicouches, c'est ce qu'on fait les Japonais avec une fenêtre à
973nm.
Tous ces résultats seront publiés dans
la revue Nature du 14 Sept 2006.
XMM Newton et Chandra, nos télescopes spatiaux en X se sont alliés
pour confirmer l'identification d'un reste d'une des plus vieilles super novas
archivées par l'Homme.
Cette étude montre que le reste de super nova baptisé
RCW 86 (Pourquoi le symbole RCW? Je viens de trouver grâce au centre des données astronomiques de
Strasbourg : c'est une nomenclature mise au point par Messieurs Rodgers+Campbell+Whiteoak)
est beaucoup plus jeune que ce que l'on avait pensé.
Ce reste de SN correspond avec la SN observée par des astronomes
chinois en l'an 185, on s'en doutait un peu, mais ces nouvelles mesures
le confirment.
Quand une étoile massive arrive en fin de vie et
qu'elle a brûlé tout son carburant, elle s'effondre sur elle même donnant ainsi
naissance à une supernova (SN), celle-ci devient l'objet le plus brillant de la
galaxie hôte des quantités impressionnantes de matière sont envoyées dans tout
l'espace accompagnées d'ondes de choc.
Les restes de l'étoile sont chauffées à des millions
de degrés et il s'en suit une émission intense
de rayonnements X qui peut durer des milliers d'années.
Dans son travail minutieux d'inspection de la scène du
crime, les scientifiques ont étudié les restes de RCW 86 afin d'estimer l'age
de l'étoile qui avait explosé. En se basant sur la vitesse de propagation des
ondes de choc et en étudiant le résidu d'étoiles, ils sont arrivés à la
conclusion que l'explosion avait dû se produire il y a approximativement 2000
ans, ce qui colle avec la SN chinoise. Ils avaient noté que la brillance en cet
endroit du ciel avait mis 8 mois à disparaître.
Image combinée de XMM (à gauche) et Chandra (à
droite dans le rectangle) de RCW 86. on y voit l'expansion de l'anneau de
matière qui a suivi l'explosion de la
SN. Code des couleurs : basse énergie X en rouge (0,5 – 1 keV); moyennes en
vert (1 – 2 keV) et hautes énergies X (2 – 6,6 keV) en bleu. Les observations
de Chandra montrent que le rayonnement X est produit par des électrons de
haute énergie accélérés dans un champ
magnétique (bleu) et par la chaleur de l'explosion elle même (rouge). Crédits: ESA/XMM, NASA/CXC, University of Utrecht
(J. Vink) |
|
À gauche l'image de XMM Newton montrant l'expansion
de l'anneau de débris, c'est le plus vieux reste de SN détecté. À droite même zone mais prise au télescope MOST. Credits: University of Utrecht (J. Vink),
ESA/XMM-Newton, MOST |
Le responsable du projet Jacco Vink, publie avec ses
collègues les résultats de cette étude ce mois ci dans Astrophysical Journal,
il n'est en principe pas disponible gratuitement, néanmoins après beaucoup
d'efforts pour ceux qui le souhaitent, il est disponible sous format pdf de 6
pages sous le titre : "The X-ray
synchrotron emission of RCW 86 and the implications for its age"
Ça y est la continuation de la construction de l'ISS a
bien reprise. Les astronautes de STS 115 ont effectué trois sorties qui ont
permis de rajouter des éléments à la station.
Comme par exemple cet imposant panneau solaire.
14 septembre 2006, les astronautes d'Atlantis
déploient un nouveau panneau solaire de plus de 700m de long , il est attaché
à l'ISS à la poutre P3/P4 qui a été installée il y a quelques jours. |
Superbe vue de la navette accrochée à l'ISS via le
module de docking PMA-2 (Pressurized Mating Adapter) du module Unity, prise
le 12 sept 2006 par les astronautes durant leurs EVA. On remarque à l'arrière
plan sur la droite, un Soyuz. |
Si vous voulez voir les différents modules de l'ISS
vus de l'espace, consulter cet ancien
astronews.
Cette évolution de la station est le premier pas vers
sa finition depuis Novembre 2002, après l'accident de Columbia en 2003.
Les astronautes ont utilisé le bras robotisé pour
mettre en place la poutre (Truss P3/P4) manquante et le panneau solaire qui ont
ensuite été connecté lors des EVA, mais le panneau solaire ne sera pas encore
activé, il le sera lors du prochain vol navette.
Le déploiement des panneaux a ensuite été effectué
(comme un accordéon) délicatement, avec arrêt en milieu de phase afin que la
température s'égalise, en effet étant stocké en position fermée, ces panneaux
peuvent se coller entre eux (humidité due au froid de l'espace, cela s'est
produit en 2000), il est donc important d'y aller doucement!
Ces panneaux doivent servir a donner de l'électricité
pour les futurs laboratoires Européens (Columbus) et Japonais (Kibo).
À la fin de sa construction l'ISS devrai posséder 4
jeux de panneaux solaires doubles débitant une puissance de 110KW.
EVA malchanceuses car ils ont perdu deux petits
boulons dans l'espace qui peuvent devenir des bolides dangereux.
Néanmoins la mission des astronautes effectuant les
sorties a été couronnée de succès.
Ce que les astronautes ont effectué comme travail
n'est peut être pas visible facilement pour vous, je vais vous aider.
Ils continuent la construction de la poutre centrale
de la station, cette poutre s'appelle Truss en anglais et elle répartie sur les
deux côtés de la station.
|
Structure complète des poutres avec leurs
dénominations. Un côté est marqué par P (Port en anglais : bâbord)
et S (Starboard : tribord). |
Ce qu'a monté la mission STS 115, la prochaine
mission (STS 116) devrait amener le morceau P5 du même côté, puis STS 117 le
morceau S3S4 de l'autre côté. Le panneau métallique vertical monté sur P4 n'est
pas un panneau solaire, c'est un échangeur de chaleur ou un refroidisseur si
vous voulez (la station produit trop de chaleur, elle doit être évacuée dans
l'espace). En regardant la photo originale, on remarquera 2 Soyuz et un
Progress d'attachés à l'ISS. |
Beaucoup de belles photos de l'ISS prises par STS 115
avant de la quitter, elles sont à voir sur le site de la NASA consacré
aux vols humains.
Je vous conseille aussi une vue originale où la
station a été prise sous un
angle de vue inhabituel.
La navette Atlantis a quitté le 17 Septembre 2006.
Elle est restée au début assez près de l'ISS pour un
tour d'inspection, au cas où on ait détecté des problèmes sur le bouclier
thermique, mais tout semble OK.
Le "Go" a été donné pour le retour sur Terre
le 20 à Cape Canaveral.
Je ne peux pas résister à vous communiquer une des plus belles photos
faite par l'équipage de la station, c'est la Terre, vue par un hublot de l'ISS
avec sur la gauche bien garé à sa place un vaisseau Soyuz TMA-8.
Vous pouvez la mettre en fond d'écran sur votre PC
cela à vraiment de la geule, moi c'est ce que je viens de faire (clic sur
l'image et ensuite clic droit "établir en tant qu'élément d'arrière
plan")
La NASA a planifié 15 vols supplémentaires de navette
pour terminer la construction de l'ISS vers 2010, époque à laquelle elles
seront retirées du service.
Page de la
mission à la NASA.
Signalons que notre ami Thierry Legault a photographié
le transit de l'ISS et
d'Atlantis devant le Soleil, et cela donne cette superbe photo
incroyable (une partie de la photo est ici à gauche, en cliquant sur la photo
vous en verrez la totalité).
Cette photo postée sur astrosurf, est tellement bien faite
qu'elle a été reprise par nos amis américains de la NASA de Spaceweather.
Pour être complet signalons aussi que l'Expédition
14 est en route, elle a décollé de Baïkonour avec cette fois à son bord une
superbe jeune femme d'origine iranienne en tant que "touriste".
Nous en reparlerons.
(photos : NASA/JPL).
Les fanatiques des
anneaux de Saturne attendaient ce moment avec impatience, maintenant Cassini
est suffisamment haut pour nous donner à voir la totalité de son système satellitaire
et annulaire.
L'événement
de l'occultation lorsque le Soleil passe derrière la planète va donner
l'occasion aux scientifiques du JPL d'étudier les anneaux en détails.
De plus cette
occultation va être relativement longue, 12 heures ce qui va permettre d'imager
le système complet d'anneaux.
Cette occultation
va permettre aussi d'avoir plus de détails sur les anneaux ténus D,F,G et E.
Comme déjà dit,
l'anneau E est très diffus (contient des particules de l'ordre de 1 à 2 microns
seulement) et très large (s'étend de 150.000 à 240.000km du centre de Saturne)
et est alimenté par les jets glacés d'Encelade.
Cassini a déjà
traversé cet anneau (mise en orbite et aussi relativement souvent pour les
changements d'orbite) sans danger.
Cassini
va commencer à prendre des images le 17 Sept 2006 et effectuera une mosaïque
autour de la planète comme représentée sur la photo suivante.
Cette opportunité
de prendre des photos pendant une occultation pendant une si longue période et
à haute altitude par rapport aux anneaux sera unique pendant les 4 ans de
mission.
On voit sur la
vidéo d'animation (1,5MB) préparée par le JPL le trajet du Soleil passant
derrière Saturne et le mouvement de tous les satellites pendant cette période.
Les images commencent à arriver, en voici une typique,
on y voit surtout les anneaux extérieurs, les anneaux A,B, C et D sont très
surexposés.
On a découvert à l'occasion de cette opposition, et dû
à l'éclairage rasant, une
anneau sur l'orbite de Janus, dû probablement aux divers chocs qui
alimentent son orbite en fines particules.
On remarque aussi le large et diffus anneau E alimenté
lui par Encelade et que l'on voit parfaitement dans cette vue extraordinaire.
Émouvant : à
l'occasion de cette occultation, Cassini nous a photographié quand le Soleil
était masqué par Saturne, voici ce petit point bleu au centre droit de l'image
marqué d'une flèche.
Dans l'encart en haut à gauche, la Terre un peu surex
et la petite flèche indique….la Lune.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les dernières images de Cassini au JPL
Les animations et
vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
Les prochains survols
: http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
Tout sur les orbites
de Cassini par The Planetary Society; très bon!
Voir liste des principaux
satellites.
(Photos : NASA/JPL et UA)
Voici Titan vu par le VIMS (Visual and Infrared
Mapping Spectrometer) lors du survol par Cassini le 22 Juillet 2006.
La composition des filtres était la suivante : 5µ pour
le rouge; 2µ pour le vert et 1,2µ pour le bleu.
Les nuages détectés sont marqués sur la photo, ils
circulent aux alentours du 40ème degré de latitude Sud.
Image prise de 160.000km d'altitude.
Le VIMS est
un spectromètre imageur qui prend une image dans 352 longueurs d'onde
différentes, entre 300 et 5100nm..
Cassini a aussi dirigé ses cameras vers l'hémisphère
Nord, et là il a détecté
des nuages d'éthane.
Voici les images IR recueillies par VIMS de
l'hémisphère N de Titan.
On y voit la réflexion de la lumière solaire dans
l'atmosphère de Titan à 2,8µ de longueur d'onde.
Le plus fort taux de réflexion apparaît en rouge et on
peut ainsi remarquer le nuage d'éthane (C2H6) au Nord du 50ème
parallèle.
La tache rouge en haut de l'image D n'est pas due à
l'éthane, c'est une réflexion parasite du limbe de Titan.
L'image A date de Décembre 2004; les images B et C
d'Août 2005 et D de Septembre 2005.
Ce nuage de type cirrus d'éthane est situé vers les 30
à 60km d'altitude, rappelons que l'éthane provient de la destruction du méthane
(CH4) par les UV dans la haute atmosphère de Titan.
Ces nuages sont peut être les indices qui vont nous
aider à résoudre une question pendante depuis longtemps : où se trouve ces hydrocarbures
qui devraient recouvrir une grande partie de la surface de Titan?
On s'attendait en fait avant Cassini à détecter plus
d'éthane que ce qu'on détecta, car si le méthane est présent sur Titan depuis
sa formation, il devrait y avoir des mers d'éthane, or ce ne semble pas être le
cas.
Les scientifiques pensent quand même qu'il doit
pleuvoir de l'éthane ou neiger de l'éthane en fonction de la température, au
Pôle Nord en ce moment, lors du changement de saison un phénomène similaire
devrait se produire au Pôle Sud.
On n'a pas encore mis en évidence des calottes
polaires d'éthane sur Titan.
On pense qu'il devrait aussi y avoir des lacs d'éthane
et de méthane (l'éthane se dissout dans le méthane liquide) et c'est peut être
cela que Cassini
a détecté récemment.
Caitlin Griffith de l'UA (University of Arizona) publie dans
Science un article au sujet de ces nuages d'éthane, notre ami Pascal Rannou
de l'Université de Versailles St Quentin y a participé.
(Photos NASA/JPL)
Opportunity est maintenant très près du cratère Victoria,
mais avant d'y arriver il a photographié un panorama en haute résolution d'un
plus petit cratère, le cratère Beagle, qui fait 35m de diamètre.
Vous voyez une petite partie de ce panorama sur la
photo suivante, et si vous cliquez dessus, vous l'aurez en entier. Image prise
du 6 au 9 Août 2006 soit sol 901 à 904.
Elle est en "fausse" couleur et a été faite
avec les filtres : 753-nm, 535-nm, et 432-nm; ces fausses couleurs ont
l'avantage de mieux révéler les différences types de matériaux composant le sol.
Ce cratère est relativement érodé et ses flancs ne
sont pas très abrupts, d'autre part l'intérieur est rempli de sable. Les bords
intérieurs du cratère révèlent les roches de l'affleurement rocheux.
Les éjectas suite à l'impact parsèment les alentours
du cratère.
Opportunity a aussi fait des mesures spectro à cet
endroit.
Ce cratère a été nommé Beagle en l'honneur bien
entendu du célèbre bateau de Charles Darwin le HMS Beagle et aussi en l'honneur
de la malheureuse sonde britannique qui s'est crashée à l'arrivée de Mars
Expres.
La prochaine fois nous serons certainement au cratère
Victoria, qui fait 750m de diamètre pour une profondeur de 70m, ce sera le plus
grand cratère que le rover explorera.
Après avoir examiné les bords, les scientifiques de
Pasadena vont essayer de trouver le bon chemin de descente.
Pour vous préparer
à ce cratère voici un modèle établi par la NASA.
Il y a aussi un petit film mov
sur ce cratère, il fait 20MB.
Cette animation stéréo a été créée à partir de photos
de la caméra MOC à bord de MGS..
Les scientifiques attendent beaucoup de
Victoria car ses flancs sont abrupts et profonds et devraient indiquer
l'histoire géologique du lieu.
Les meilleures
photos sont classées dans le planetary photojournal que vous pouvez retrouver à
tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
Où sont les rovers
maintenant, cette
page de la NASA vous donne la carte précise des chemins et emplacements.
Les images en
couleur par des amateurs: http://www.lyle.org/~markoff/
Comprendre les
couleurs : http://www.highmars.org/niac/education/mer/mer00b.html
Les rapports de mission par Steve
Squyres (responsable mission) mis à jour régulièrement. (anglais)
(Photo MSSS/NASA)
La sonde Mars Global Surveyor (MGS) orbite Mars
maintenant depuis 9 ans.
Sa puissante caméra la MOC (Mars Orbiter Camera)
développée par Michael Malin nous gave toutes les semaines de photos de plus en
plus merveilleuses du sol martien.
Pour les 9 ans voici
un superbe cratère situé dans la zone du Syrtis Major.
Ce cratère fait approximativement 2000m de diamètre.
Il est entouré de dunes martiennes très
caractéristiques sauf dans la partie en bas à gauche protégée du vent par le
flanc plus haut que les autres.
Pour information il est situé à : 7.3°N, 292.4°W
Quoi, vous ne comprenez pas ce que cela veut dire?
Ah oui, cela pose la question du Greenwich sur Mars.
Où
est donc la longitude zéro sur Mars?
Bonne question
n'est ce pas?. Réponse.: c'est le
cratère Airy, du nom du célèbre astronome anglais qui a popularisé le
méridien de Greenwich au détriment de celui de la belle ville de Paris, et
aussi celui qui a mis des bâtons dans les roues de John Adams lors de la
découverte de Neptune, voir l'histoire de cette découverte).
Toutes les photos de
MGS à la disposition du public.
Notre ami et
voisin, le célèbre astrophotographe Thierry Legault vient de publier un livre
où il nous dévoile quelques uns de ses secrets.
Ce livre s'appelle
très simplement Astrophotographie, il est publié par les éditions Eyrolles,
c'est un grand format 25x28 cm, comporte 160 pages et est entièrement en
quadrichromie avec plus de 300 illustrations.
Il devrait
commencer à être disponible en librairie, et je conseille fortement à ceux qui
se lance dans la délicate passion de photographier les astres et les planètes
de se le procurer.
Son prix est
raisonnable : 39€.
Son code ISBN :
2212114729
Voici la table des
matières, on peut aussi pour plus d'informations consulter cette page du
site de T Legault..
TABLE DES MATIERES
Ch 1
L'astrophotographie sans instrument
- Appareils et réglages.
- Les sujets. Rapprochements de planètes. Fins croissants et lumière cendrée.
Constellations et Voie Lactée. Comètes. Rotations et filés d'étoiles. Étoiles
filantes. Lumière zodiacale. Aurores polaires. Éclipses de Lune et de Soleil.
Phénomènes atmosphériques. Satellites artificiels.
- La retouche des images.
Ch 2 Les appareils
de prise de vue et leur fonctionnement
- Les capteurs numériques.
Structure d'un capteur. Acquisition des images, rendement quantique et
sensibilité spectrale. Les capteurs couleur.
- Les appareils. Caméra CCD. Appareils numériques. Webcams et caméras vidéo. Le
matériel informatique. L'impression des images.
Ch 3 Défauts et
correction des images
- Le signal thermique. Causes et
caractéristiques. Correction.
- Les défauts d'uniformité. Caractéristiques. Correction.
- Prétraitement des images.
- Les bruits et leur réduction. Les sources de bruit. Améliorer le rapport
signal sur bruit. Méthodes de compositage. Réduction de bruit sur une image
unique. Conseils pour les images de prétraitement.
Ch 4 Techniques
instrumentales
- Monter l'appareil sur un
instrument. Montage en parallèle. Montage au foyer. Montage avec système
grandissant. Montage avec système réducteur. Montage afocal. Montages
particuliers avec un objectif photo.
- Calculer le champ et l'échantillonnage. Calculer le champ. Calculer
l'échantillonnage et la taille des objets.
- Le réglage optique des instruments. Conseils pour un réglage optimal. Quel
réglage pour quel instrument ?
- La mise au point. La tolérance de mise au point. Les systèmes de mise au
point. Techniques et aides à la mise au point.
Ch 5 La Lune et les
planètes
- Instruments et résolution. Où
sont les limites de résolution ? Les instruments pour la photo planétaire.
L'aberration chromatique. L'obstruction centrale. La collimation. Montures et
suivi. L'atmosphère.
- Appareils et réglages. Focale et échantillonnage. La prise de vue.
- Le traitement des images. Sélection des meilleures images. Prétraitements.
Recentrage et compositage des images. Amplification des détails. Réglage des
couleurs. Animations. Images en stéréo. A quoi sert le traitement d'image ?
- Les planètes et leurs satellites. Mercure. Vénus. Mars. Jupiter. Saturne.
Uranus et Neptune. Pluton. Les satellites des planètes.
- La photographie de la Lune. La Lune en gros plan. Le mouvement propre
lunaire. La Lune en entier. La lumière cendrée. Les éclipses de Lune. Les
occultations lunaires.
Ch 6 Le Soleil
- Le Soleil en lumière blanche. Le
filtrage. Appareils, prise de vue et traitement.
- Le Soleil en Halpha. Le filtre interférentiel Halpha. Le coronographe.
Appareils, prise de vue et traitement.
- Les éclipses de Soleil.
- Les transits.
Ch 7 Le ciel
profond
- Les instruments pour la photo du
ciel profond. Rapport F/D et focale. La couverture de champ.
- La collimation.
- Les montures. Monture fixe. Monture altazimutale motorisée. Monture
équatoriale motorisée.
- L'alignement polaire. Le viseur polaire. L'alignement polaire informatisé.
L'alignement au chercheur. Les méthodes d'affinage de l'alignement polaire.
- Les erreurs de suivi. L'erreur périodique. Les autres erreurs.
- Le guidage. Guidage parallèle. Guidage par diviseur optique. Guidage visuel
et autoguidage.
- Les objets du ciel profond. Les étoiles. Les nébuleuses diffuses. Les
nébuleuses planétaires. Les galaxies. Les comètes. Les astéroïdes.
- L'atmosphère.
- Couleur, noir et blanc et filtrage. Les filtres à large bande. Les filtres à
bande étroite. Les filtres anti-pollution. APN, Halpha et filtre
anti-infrarouge.
- Choisir et régler son appareil. APN ou caméra CCD ? Quel temps de pose ? Les
autres réglages.
- La recherche des objets. Le chercheur. Le centrage à l'oculaire. La visée
directe avec un APN. Les cercles de coordonnées. Le système GOTO.
- La prise de vue. Préparer sa séance de photographie. La technique du
shift-and-add.
- Le traitement des images. Prétraitements. Recentrage et compositage. Fond de
ciel et gradients. Amélioration de la netteté. Harmonisation des lumières.
Retouches cosmétiques. Mosaïques. Animations. Réglage des seuils.
- Le traitement des couleurs. Etoiles et galaxies avec capteur couleur. Etoiles
et galaxies avec capteur monochrome et filtres RVB. Nébuleuses avec capteur
couleur. Nébuleuses avec capteur monochrome et filtres.
Annexes
- Les images numériques. Formats
les plus courants. Visualisation des images. Opérations courantes sur une
image.
- Matériels et logiciels. Caméras CCD et vidéo. Filtres et accessoires
photographiques. Logiciels astronomiques.
- Du capteur à l'image. Lecture de l'image. Obtention d'une image en couleurs.
Le mode noir et blanc.
- Les principales causes des défauts d'uniformité et leurs remèdes. Le
vignetage. Les poussières.
- Contrôler et régler sa monture équatoriale. Mesurer son erreur périodique.
Régler sa monture.
- Calibrer un jeu de filtres RVB.
- Réaliser un chapelet d'éclipse. Préparer la prise de vue. Assembler les
images.
- Optimiser les paramètres d'un APN.
- Traduction de quelques termes techniques.
Vous pouvez lire l'avant propos du
livre par Th Legault.
Bonne lecture et
bonne mise en pratique des conseils donnés.
Nos amis de Pour
la Science publie régulièrement des éditions spéciales, cette fois ci elle est
consacrée à Wilhelm Leibniz, philosophe et homme de sciences du 17 ème siècle.
Tout
est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » S’il est une chose
que nous connaissons de Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716), c’est cette
thèse que Pangloss, le maître de philosophie de Candide, proclame contre vents
et marées dans le conte de Voltaire, Candide ou l’optimisme.
Pourtant, Leibniz
est beaucoup plus que le fondateur de l’optimisme. Philosophe, logicien,
mathématicien, physicien, biologiste, géologue, ingénieur, diplomate,
politicien, juriste, linguiste, poète, il s’est intéressé à tout. Recherchant
une langue universelle avec laquelle toute connaissance serait accessible, il
construisit la première forme de calcul logique.
Se penchant sur
les problèmes de quadrature et de détermination des tangentes à une courbe, il
conçut un algorithme pour les résoudre : le calcul différentiel, outil
incontournable des sciences d’aujourd’hui. S’interrogeant sur l’origine des
fossiles, il proposa que ces objets soient des animaux et des plantes d’espèces
parfois éteintes et que les espèces changent au cours du temps. Et n’oublions
pas ses travaux sur l’espace, le temps, l’infini, la matière, le mouvement…
Massimo Mugnai, professeur d’histoire de la logique à l’École normale
supérieure de Pise, nous dévoile les multiples facettes de cet esprit universel
qui, aujourd’hui encore, enrichit tant la pensée philosophique que les
sciences.
À côté de ce voyage aux confins de la connaissance, ce numéro vous propose de
découvrir la pensée d’Antoine-Augustin Cournot qui, au XIXe siècle, introduisit
les mathématiques en économie, de partir en quête du premier zéro chinois, de
suivre les péripéties des aérostiers du XIXe siècle, de percer les mystères de
l’Observatoire du parc Montsouris, d’assister, dans une petite vallée vosgienne
de la fin du XVIIIe siècle, à la naissance de la pédagogie d’éveil.
Voici le sommaire de ce magazine :
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Carnet des Génies |
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Agenda |
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Point de vue |
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Acteurs de la science |
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Un manuscrit, une histoire |
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Histoire d'objet |
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Histoire de l'éducation |
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Les affaires de la science |
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Dossier : Leibniz |
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Diplomate à la cour de Hanovre |
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Penser, c’est calculer |
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Des propositions aux équations |
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|
De la vive Italie à la morne Hanovre |
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|
Un projet de calcul universel |
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|
Analyse infinie et mondes possibles |
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Dieu, l’espace et le temps |
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|
Les «monades» |
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La science de l’infini |
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La découverte du calcul différentiel |
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La dynamique |
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La formation de la Terre |
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Webographie |
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Dans tous les
kiosques pour : 6,90€
Je vous rappelle
le numéro de Septembre de l'édition
mensuelle de Pour la Science dont nous avons déjà parlée.
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews précédentes : ICI