- LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:
- Mise
à jour : 1er Juin 2013
-
- Conférences et Événements : Calendrier
.............. Rapport
et CR
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dossiers à télécharger par ftp : ICI
- ARCHIVES
DES ASTRONEWS : clic sur le sujet
désiré :
- Astrophysique/cosmologie
; Spécial
Mars ; Terre/Lune
; Système
solaire ; Astronautique/conq
spatiale ; 3D/divers
; Histoire
astro /Instruments ; Observations
; Soleil
; Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes
/Scolaires
- Sommaire de ce numéro :
- Météorites,
pierres de vie, pierres de mort :
CR de la conférence SAF de M Gounelle du 15 Mai 2013.
(01/06/2013)
- Corot : Découverte d’une étoile jumelle du
Soleil.
(01/06/2013)
- L’exploration
du système solaire : Une carte des missions actuelles.
(01/06/2013)
- Curiosity :.C’est
parti pour un deuxième trou !
(01/06/2013)
- Curiosity : Des informations sur le voyage vers
Mars.
(01/06/2013)
- Itokawa : On comprend mieux sa formation.
(01/06/2013)
- Astéroïde : 1998 QE2 est passé pas loin
de la Terre le 31 Mai 2013. (01/06/2013)
- Comète ISON : On commence à avoir des détails.
(01/06/2013)
- Le redshift : Un tableau de correspondance
utile.
(01/06/2013)
- ALMA :.Naissance de planètes géantes en
direct!
(01/06/2013)
- Fermi/GLAST : Le bruit de fond extra galactique (EBL)
(01/06/2013)
- Cassini-Titan
:.À la recherche de vagues sur les lacs de Titan. (01/06/2013)
- Cassini-Saturne
:.Dioné aurait été active dans le passé. (01/06/2013)
- Mars
Express :. 10 ans dans l’espace ! (01/06/2013)
- Photos
d'amateurs :.Stonehenge, une cible pour les amateurs ! (01/06/2013)
- Livre
conseillé :.Le boson et le chapeau mexicain par GCT et M Spiro chez
Folio. (01/06/2013)
- Livre
conseillé :.Higgs,
le boson manquant par S Carroll chez Belin.
(01/06/2013)
- Les
magazines conseillés :.. Pour la Science de Juin ; au cœur
des quarks. (01/06/2013)
-
-
-
-
- COROT :
DÉCOUVERTE D’UNE ÉTOILE JUMELLE DU SOLEIL.
(01/06/2013)
-
-
- Le satellite français chasseur d’exoplanètes
est en panne depuis
Novembre 2012, et les techniciens du CNES n’arrivent pas à le faire redémarrer,
il est probablement définitivement mort.
-
-
- Mais avant cet incident, il a permis la découverte
grâce à une équipe de scientifiques
brésiliens de l’Université fédérale du Rio Grande do Norte, d’une
nouvelle étoile (Corot ne s’intéressait pas uniquement aux exoplanètes,
mais aussi aux étoiles) qui aurait des caractéristiques proches de celles
du Soleil. Elle a d’ailleurs été baptisée CoRot
Sol 1.
-
-
-
Mais
cette nouvelle étoile semble briller beaucoup moins que le Soleil, sa
luminosité serait 200 fois plus faible
et sa rotation 29 jours similaire à celle du Soleil.
-
- De
plus elle serait aussi un peu plus âgée (6,7 Ga), donc deux milliards
d’années de plus, ce qui présente une intérêt : voir comment
pourrait se comporter notre Soleil dans le futur.
-
-
- Illustration :
l’étoile Corot Sol 1 comparée à l’évolution de notre Soleil en
milliards d’années.
- Crédit:
do Nascimento et al
-
- Cette
découverte est aussi due aux astronomes du télescope
japonais Subaru, avec leur télescope de 8,2m.
-
-
-
-
- Ce
sont les spectres mesurés par Subaru qui ont permis de compléter les
caractéristiques de cette étoile, sa composition est similaire à celle du
Soleil.
-
-
- Spectre
de Corot Sol 1 vu par le spectro HDS de Subaru comparé à celui du
Soleil. Le spectre du Soleil est représenté par des petits cercles, tandis
que celui de la nouvelle étoile est représenté par la courbe continue
rouge. La différence entre les deux spectres est la courbe située dans la
partie inférieure du diagramme. Étonnant n’est ce pas ? Crédit: do
Nascimento et al
- Le
Lithium serait moins abondant dans Corot Sol 1 , ce serait normal, car Li
diminue avec l’âge de l’étoile.
-
-
-
- POUR ALLER PLUS LOIN :
-
- The
future of the sun: an evolved solar twin revealed by COROT,
article technique correspondant publié.
-
-
-
-
-
-
-
- L’EXPLORATION
DU SYSTÈME SOLAIRE : UNE CARTE DES MISSIONS ACTUELLES.
(01/06/2013)
-
-
- Nos
amis de la Planetary Society (notamment Olaf Frohn) ont eu l’excellente idée
de représenter
sur une carte du système solaire, les missions spatiales en cours.
-
- clic
sur l’image pour la haute resolution © Planetary Society Olaf Frohn.
-
-
-
-
-

-
-
-
- CURIOSITY : C’EST PARTI POUR UN DEUXIÈME TROU ! (01/06/2013)
- Photos :
NASA/JPL/Caltech
-
- Mars
ayant quitté la zone de conjonction où elle était invisible de la Terre,
Curiosity peut reprendre son travail.
-
- Un
deuxième trou vient d’être foré le 20 Mai 2013 à quelques mètres du
premier à l’endroit appelé Cumberland.
-
-
-
- On
peut voir sur la photo ci-contre, une animation gif montrant la zone avant
et après le forage.
-
-
- La
poudre grise similaire à celle de John Klein va être analysée par Chemin
et SAM.
-
-
- Voici
une vue
haute résolution du forage effectué.
-
-
- On
fore à cet endroit pour confirmer ce que l’on a trouvé à John Klein.
-
-
-
-
-
-
-
- Voici
un beau panorama de l’emplacement Cumberland monté par Ken Kremer que
nous connaissons bien.
-
- Mosaïque
d’images des 14 et 19 Mai 2013 prises par la navcam. Crédit:
NASA/JPL-Caltech/Ken Kremer/Marco Di Lorenzo
-
-
-
- De
plus pendant cette période “calme” pour Curiosity, les scientifiques de
la mission nous donnent au compte gouttes des informations sur les analyses
précédentes, comme celles concernant cet ancien lit de rivière étudié
au début de la mission.
-
-
-
-
- Ces
roches sont les premières découvertes sur Mars qui contiennent des
graviers, nous
en avions parlé à l’époque.
-
- De
la taille des graviers identifiés, les scientifiques avaient même été
capables de déterminer le flux d’eau qui avait circulé dans cette zone :
de l’ordre de 1m/seconde, la profondeur étant évaluée à quelques
dizaines de cm.
-
-
- Une
image
impressionnante en couleur et en 3D anaglyphe a même été diffusée
par la NASA, cela vaut le coup de voir le relief.
-
- Des
roches ont été aussi examinées
beaucoup plus en détail et cela a donné naissance à un article
technique publié dans le magazine Science.
-
- Les
graviers étant pour la plupart très arrondis, cela indique qu’ils ont été
vraiment charriés par un courant liquide sur plusieurs km au moins.
-
-
- Crédit
image : NASA/JPL-Caltech/MSSS
-
-
-
-
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Les
vidéos de la NASA et plus particulièrement
celles
sur Curiosity.
-
- Le
site de la mission au JPL
-
- Le
site de la mission à la NASA.
-
- Les
images brutes de Curiosity.
-
- La
page plus détaillée pour accéder à
toutes les images brutes de Curiosity.
-
-
- Les
meilleures images prises par Curiosity
-
- Une
superbe animation de la mission du robot Curiosity sur Mars est disponible sur
ce site de la NASA.
- La
vidéo la moins gourmande (46MB) peut se
charger directement ici.
-
-
-
-
-

-
-
- CURIOSITY :
DES INFORMATIONS SUR LE VOYAGE VERS MARS.
(01/06/2013)
-
- Des
informations concernant le voyage de la sonde martienne sont enfin fournies
par la NASA ; cela concerne surtout le niveau de radiations, relevé
tout à fait nécessaire pour la préparation de futurs vols humains vers la
planète rouge.
-
-
-
- Curiosity
est équipé d’un détecteur de radiation fourni en partie par nos amis
Allemands, le RAD (Radiation
Assessment Detector), c’est le premier détecteur dédié à l’étude
de l’environnement radiations pendant le voyage vers Mars depuis l’intérieur de la sonde.
-
- On
pense que ce sont des conditions similaires à celles d’un voyage humain
vers cette planète, en effet la protection de MSL pendant le voyage ressemble
à la capsule Orion qui devrait être la capsule du futur, elle a aussi
a peu près la même taille.
-
- Ses
résultats viennent d’être publiés dans le journal Science du 31 Mai
2013.
-
-
-
- Crédit
illustration : SwRI.
-
-
-
-
-
- Ils indiquent clairement que
l’exposition aux radiations pour les astronautes serait critique.
-
- Il
y a deux types de rayonnements dangereux pour nos astronautes durant le
voyage :
- ·
Les rayons
cosmiques galactiques ou GCR (galactic cosmic rays), particules de haute énergie
dues notamment aux supernovae situées hors de notre système solaire et
- ·
Les
particules solaires énergétiques ou SEP (solar energetic particles) liées
aux éruptions solaires et aux éjections de masse coronale (CME) de notre
Soleil.
-
-
- Mais
avant cela un rappel, définissons les différentes unités.
-
- Une
source radioactive (dont la puissance est exprimée en Bequerel ou
anciennement en Curie) émet des rayonnements.
- Ces
rayonnements sont détectés de façon brute en Gray, c’est la dose absorbée, mais leurs effets sont différents
suivant la nature du corps absorbant, l’effet ne sera pas le même sur
l’homme, un végétal ou sur un morceau de bois, d’où la notion de dose équivalente pour l’Homme en Sievert
(anciennement en rem). De même certaines particules (neutrons) sont plus
nocives que d’autres.
-
- L’exposition
aux radiations est donc mesurée en Sievert (Sv) ou plutôt en milliSievert
(mSv).
-
- La
législation de chaque pays définit la dose maximale annuelle permise aux
personnes du public et aux travailleurs exposés aux radiations (par exemple
ceux du nucléaire).
- Par
exemple en France (et plus généralement en Europe), la limite pour les personnes du public est de 1mSv/an
alors que pour les travailleurs du nucléaires, elle est de 20mSv/an.
-
- Ces
chiffres sont volontairement très faibles.
- Il
faut connaître quelques valeurs :
- -
une dose de
500mSv/an favorise fortement un cancer
- -
une dose de
5Sv a 50% de chance de tuer une personne dans le mois
- -
une dose de
10Sv est fatale
-
- La
NASA a établi ses propres règles de limite de rayonnements pour des
astronautes en orbite terrestre, cela pourrait dans le pire des cas
augmenter de 3% le risque de cancer, c’est, aux dires de la NASA, une
limite acceptable.
-
- L’instrument
RAD a montré que Curiosity a été exposé de façon permanente à une dose
de 1,8mSv par jour ceci étant due aux rayons cosmiques principalement.
-
-
-
- Comparaison
d’exposition aux radiations par rapport à un voyage vers Mars.
-
- On
a représenté les équivalents de dose pour différents types
d’exposition comme de gauche à droite :
- Le
rayonnement cosmique annuel au niveau de la mer ; la moyenne annuelle
aux USA ; l’exposition à une radioscopie abdominale ; la limite
US pour les travailleurs du nucléaire ; la dose de 6 mois à bord de
l’ISS et enfin 6 mois de voyage vers Mars.
-
- L’échelle
verticale est logarithmique gravée en mSv.
-
- On
remarquera que le
voyage vers Mars soumet les astronautes à une dose globale de l’ordre de
plusieurs centaines de mSv, ce qui est très (trop) important.
-
- Image
credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI
-
-
-
-
-
- Ce
graphique nous montre le niveau des radiations détectées par le RAD à
l’intérieur de la protection prévue dans la capsule de MSL pendant le
voyage de décembre 2011 à Juillet 2012.
-
- Les
pics correspondent à des fortes éruptions solaires.
-
- Les
mesures sont données en micro Gray par jour.
-
- Image
credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Si
la protection contre les rayonnements solaires (les SEP) sont relativement
faciles à mettre en oeuvre (épaisseur de bouclier supplémentaire), celle
contre les cosmiques très énergétiques est plus délicate, car ils ne
peuvent pas être arrêtés si facilement.
- C’est un vrai défi lancé aux organisateurs de ces
missions longues durée.
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- SwRI
Radiation Assessment Detector (RAD)
Homepage
-
- Vidéo
sur le RAD par le Dr Hassler. (une
heure, mais tout y est expliqué !)
-
- Data
from NASA Rover's Voyage to Mars Aids Planning
-
- Le
RAD vu par la NASA.
-
- The
Radiation Assessment Detector (RAD) Investigation
documents pdf très intéressant.
-
- Un
site explicatif du calcul des rayonnements
(notamment en avion).
-
-
-
-

-
-
-
- ITOKAWA :
ON COMMENCE À COMPRENDRE SA FORMATION.
(01/06/2013)
-
- L’OCA
et le CNRS publient
ce communiqué :
-
-
- Un
chercheur du laboratoire Lagrange de l’Observatoire de la Côte d’Azur (le
Dr Patrick Michel que nos lecteurs connaissent bien) et un
collaborateur américain de l’Université de Maryland (DC Richardson) ont
proposé un mécanisme de formation de l’astéroïde Itokawa et l’ont
modélisé numériquement. Ils ont trouvé que la
forme d’Itokawa -(une sorte d’otarie) et la présence de gros
rochers à sa surface viennent du processus même de formation. Leur résultat
est paru récemment dans la revue Astronomy & Astrophysics Letter.
- La
faible densité volumique d’Itokawa (2 g/cc) et les images envoyées par
la sonde Hayabusa qui en a ramené un échantillon sur Terre en 2010 suggèrent
que ce petit astéroïde est un agrégat constitué de plusieurs blocs liés
par leur attraction mutuelle.
- Mais
jusqu’à présent ceci n’avait pas été démontré, et la présence
observée de gros rochers à sa surface restait un mystère.
- En
effet, ces rochers ne peuvent pas être du matériau éjecté des cratères
formés par les impacts subis par l’astéroïde au cours de son histoire.
D’une part ils sont trop nombreux par rapport au volume disponible dans
les cratères identifiés, d’autre part ils auraient dû être éjectés
à des vitesses les faisant s’échapper de l’astéroïde du fait de sa
faible gravité.
- Selon
les modèles d’évolution collisionnelle de la Ceinture d’astéroïde,
située entre Mars et Jupiter, un objet de la taille d’Itokawa doit nécessairement
être un fragment d’un corps plus gros détruit par collision dans la
Ceinture des astéroïdes, entre Mars et Jupiter.
- Les
chercheurs ont modélisé numériquement la destruction d’un gros astéroïde.
- En
particulier, ils ont simulé en détail la phase de réaccumulation
gravitationnelle durant laquelle les fragments générés, du fait de leurs
attractions mutuelles, peuvent se réaccumuler et former des agrégats.
- De
telles simulations avaient été effectuées auparavant par ces mêmes
auteurs et des collaborateurs suisses et avaient permis d’expliquer la
formation des familles d’astéroïdes. Mais les simulations précédentes
ne permettaient pas de calculer la forme des agrégats et rendaient
seulement compte de leurs tailles et de leurs vitesses d’éjection car les
fragments réaccumulés étaient remplacés par des sphères, par soucis de
simplicité et de réduction du temps de calcul.
-
-
-
-
- Les
chercheurs ont récemment introduit un modèle d’agrégat rigide dans leur
programme informatique sophistiqué appelé pkdgrav qui permet de calculer les interactions
gravitationnelles d’un grand nombre de corps (jusqu’à plusieurs
millions) et leurs éventuelles réaccumulations. Lors de la réaccumulation
des fragments, ce nouveau modèle permet la formation d’agrégats non-idéalisés
constitués de blocs solides de formes irrégulières.
- Le
modèle permet ainsi aux fragments de rester liés lorsqu’ils se touchent
(ou de rebondir ou encore de se fragmenter en fonction de paramètres
choisis par le modélisateur), plutôt que de les remplacer par des sphères,
et suit l’évolution de leurs propriétés mécaniques. Ainsi, la forme et
la période de rotation des agrégats sont préservées dans ces nouvelles
simulations qui nécessitent plusieurs mois de temps de calculs en utilisant
plusieurs dizaines de processeurs.
En utilisant des paramètres mécaniques des agrégats tenant compte de leur
résistance mécanique selon leur taille et des coefficients de rebond
identiques à ceux mesurés par des expériences, les chercheurs montrent
que le processus de réaccumulation lors d’une destruction d’astéroïde
peut produire des agrégats dont la forme est similaire à celle d’Itokawa
(voir Fig. 1). De plus, les simulations montrent que typiquement,
lorsqu’un gros agrégat commencent à grossir par réaccumulation, les
plus petits fragments qui sont éjectés à des vitesses initialement élevées
mais qui sont suffisamment proches de cet agrégat en formation commencent
à ressentir l’influence de l’attraction de sa masse croissante et
finalement ralentissent et réaccumulent sur celui-ci. Les chercheurs
concluent que ce mécanisme de réaccumulation tardive des plus petites
composantes d’un objet formé par réaccumulation est une explication très
plausible de la présence d’un grand nombre de gros rochers à la surface
d’Itokawa.
Les chercheurs ont donc modélisé pour la première fois la formation
d’un objet de forme identique à Itokawa et leurs résultats en accord
avec l’interprétation des données de la mission Hayabusa suggérant
qu’Itokawa est un agrégat. De plus, ils fournissent une explication à la
présence des gros rochers à sa surface. Enfin, en changeant les paramètres
mécaniques des agrégats dans les simulations, les chercheurs ont trouvé
des agrégats de différentes formes, dont certaines pourraient ressembler
à celles d’autres astéroïdes. Leurs travaux se poursuivront afin de vérifier
la sensibilité des résultats aux différents paramètres mécaniques des
agrégats et de comprendre quels paramètres conduisent à quelles formes
observées. Ils pourraient ainsi contribuer à contraindre les propriétés
physiques des astéroïdes en fonction de leur forme observée.
-
-
-
- Il
est aussi intéressant de consulter cet article de nos amis de Hawaï, le
PSRD (Planetary Sciences Research Discoveries) qui s’intitule : Samples
from Asteroid Itokawa
-
- Cet
article résume la mission Hayabusa et l’étude des échantillons récoltés.
-
-
- Les
Japonais forts de ce succès, ont mis au point une deuxième Mission, Hayabusa
2 qui devrait être lancée en 2014.
-
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
- La
mission Hayabusa sur ce site.
-
- Impact
process of boulders on the surface of asteroid 25143 Itokawa—fragments
from collisional disruption
-
-
-

-
-
- ASTÉROÏDE :
1998 QE2 EST PASSÉ PAS LOIN DE LA TERRE.
(01/06/2013)
-
- Décidément
l’année 2013 est riche en rencontres célestes, après la
météorite de l’Oural, l’astéroïdes 2012
DA14 et les comètes prévues, c’est cette fois-ci un astéroïde géocroiseur
nommé 1998 QE2 qui est passé à 5,8 millions de km de nous ; il
faisait 2700m de diamètre, donc plutôt de bonne taille. Sa période de
rotation : 4 heures.
-
-
-
À
cette distance le radiotélescope de Goldstone en Californie, est tout à
fait capable de nous donner une
belle « photo » de l’objet.
- On
s’est aperçu que cet astéroïde possédait en fait, un petit satellite que l’on voit en blanc sur les photos. Il
aurait une dimension de l’ordre de 600m.
-
- On
a mis les photos bout à bout pour en faire une animation gif que vous voyez
ci-contre.
-
- Il
semble qu’il soit très sombre (albédo = 6%), plus sombre que du charbon !
-
- credit:
NASA/JPL-Caltech/GSSR
-
-
-
-
- La
news à la NASA (Science News).
-
- Voir
le lien vers les premières infos du
passage le 31 Mai.
-
- La
nouvelle au Huffington Post avec vidéo.
-
-
-
-
-
-
- COMÈTE
ISON : ON COMMENCE À AVOIR DES DÉTAILS.
(01/06/2013)
-
-
- C’est
une comète dans laquelle, les astronomes ont beaucoup d’espoir.
- En
effet elle devrait être très belle et peut être du même ordre que
Hyakutake ou Hale-Bopp.
-
- Cette
comète a été découverte par des astronomes Russes en Septembre 2012 à
l’aide du télescope ISON (acronyme de International Scientific Optical
Network) situé dans le Nord Caucase. Son nom officiel est C/2012 S1, mais
tout le monde dit ISON.
- (classification
des comètes : P pour périodique et C pour non périodique)
-
- Son
orbite étant parabolique, on soupçonne très fortement qu’elle provient du nuage de Oort, cet immense réservoir
à comètes situé vers les confins du système solaire (50.000 UA). Elle
devrait passer à 0,4 UA de la Terre.
-
- Son
noyau a été étudié par
Hubble et on l’estime à 4km, les astronomes ont peur que cette petite
taille le fasse se désintégrer lors du passage près du Soleil.
- Il
semble qu’elle dégaze bien moins que Hale-Bopp d’après les premières
mesures.
-
- Elle
va passer au périhélie
le 28 Novembre 2013 et on espère tous un joli spectacle dans le
ciel, qui serait visible à l’œil nu.
-
-
-
- Notre
ami Nicolas Biver de la commission des comètes de la SAF nous a présenté
il y a quelques jours le parcours de cette comète entre fin Novembre et début
Décembre, période où la visibilité devrait être la plus favorable.
-
- On
a représenté le trajet de la comète dans le ciel entre le 23 Novembre
(centre droit) et le 5 Décembre (milieu de la partie supérieure de
l’image) avec les magnitudes envisagées.
-
- Le
Soleil est situé au centre en jaune.
-
-
- Illustration :
© Nicolas Biver.
-
-
-
-
-
-
- L’Observatoire
Gemini situé à Hawaï a surpris la
comète ISON et nous fourni ces belles photos :
-
- La
comète ISON prise avec le spectrographe de Gemini North de Hawaï.
- De
gauche à droite : 4 Février 2013 ; 4 Mars ; 4 Avril et 4
Mai.
- L’image
de droite est une composite couleur . Crédit: Gemini Observatory/AUR
-
-
- ISON tiendra-t-elle ses
promesses?
Il faut attendre encore quelques mois pour le savoir.
-
- Stay
tuned !
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
- Comet
C/2012 S1 Is On Its Way Toward the Inner Solar System
-
- Le
télescope spatial Swift voit la comète
ISON
-
- Voir
la présentation de votre serviteur sur les
comètes et astéroïdes pour vous rafraîchir la mémoire.
-
-
-
-
-
-
- LE
REDSHIFT : UN TABLEAU DE CORRESPONDANCE UTILE.
(01/06/2013)
-
- Positionner
un objet astronomique dans l’espace est des fois un peu troublant, car
voir loin c’est voir aussi dans le passé.
-
- Nous
savons que l’Univers est en expansion et que les objets les plus lointains
s‘éloignent de nous de plus en plus vite (loi de Hubble), donnant lieu à
un décalage de leur lumière vers le rouge, la fameux redshift, ou encore
appelé z.
-
-
-
-
-
- Mais
il n’est pas toujours aisé de convertir un objet situé à un z déterminé,
en distance réelle en années lumière ; aussi des astronomes Russes
ont établi un tableau d’équivalence qui permet cette opération.
- Cela
a fait l’objet d’un
APOD il y a peu de temps.
-
- Bien
entendu, ce calcul dépend des constantes cosmologiques, on a choisi les
dernières valeurs (Planck) soit : Modèle
ΛCDM avec :
- H0
= 67.15 km/s/Mpc, ΩΛ = 0.683 et Ωm = 0.317
-
- On
remarquera les colonnes suivantes de gauche à droite :
-
- •
z — redshift;
- •
H — current value of the Hubble constant, km/s/Mpc;
- •
r comov — comoving distance, Mpc;
- •
dm — distance modulus;
- •
age — age of the Universe, Gyr;
- •
time — lookback time,
Gyr (age dans le passé en Ga)
- •
size 1” —size of an object which is seen as an 1” arc on the sky, kpc;
- •
angle 1kpc — angular size of a rod with physical size 1 kpc, arcsec.
-
-
- Donc
un objet avec un z = 6 par exemple, est situé à 12,9 milliards d'années de
nous.
-
-
-
-
-
-
-
- Voir
aussi : http://www.astro.ucla.edu/~wright/CosmoCalc.html
-
- Voir
cet article très intéressant de MH Ducroquet de la SAF sur la
confusion entre redshift et effet Doppler.
-
-
-
-
-
-
-
- ALMA :.NAISSANCE
DE PLANÈTES GÉANTES EN DIRECT. (01/06/2013)
-
-
- Pour
la première fois, des astronomes utilisant le grand réseau d’antennes
millimétrique/submillimétrique ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter
Array) ont pu observer un moment clé de la naissance des planètes géantes.
- D’importants
écoulements de gaz se déversant à travers un espace vide dans le disque
de matière qui entoure une jeune étoile.
- Il
s’agit des premières observations directes de tels écoulements, que
l’on suppose être engendrés par l’alimentation en gaz des planètes géantes
au cours de leur croissance. Le résultat de ces observations est publié
dans l’édition de la revue Nature du 2 janvier 2013.
-
- L’ESO
publie à cette occasion un communiqué que voici en partie :
-
-
- Une équipe
internationale d'astronomes a étudié la jeune étoile HD 142527, située
à plus de 450 années-lumière de la Terre.
- HD 142527 est
entourée d'un disque de gaz et de poussière cosmique, restes du nuage à
partir duquel cette étoile c'est formée.
- Le
disque de poussière est divisé en une partie interne et une partie externe
séparées par un espace vide que l'on suppose avoir été creusé par des
planètes géantes gazeuses récemment formées, nettoyant leurs orbites au
cours de leur révolution autour de l'étoile.
-
- Le disque interne
s'étend de l'étoile jusqu'à une distance correspondant à l'orbite de
Saturne dans le système solaire alors que le disque externe commence
environ 14 fois plus loin.
-
- Le disque externe
n'entoure pas l'étoile de manière uniforme, mais il a plutôt une forme de
fer à cheval, probablement à cause de l'effet gravitationnel des planètes
géantes en orbite.
-
- Selon la théorie,
les planètes géantes
grossissent en absorbant le gaz du disque externe par des écoulements
qui forment des ponts au travers de l'espace vide du disque.
-
- A
gauche : Les observations effectuées avec le télescope ALMA du disque
gaz et de poussière cosmique autour de la jeune étoile HD 142527,
montrent d'importants écoulements de gaz se déversant à travers un
espace vide dans le disque. La poussière dans le disque externe est montrée
en rouge. Le gaz dense dans les écoulements se déversant à travers cet
espace vide ainsi que dans le disque externe est montré en vert. Le gaz
diffus détecté dans cet espace est montré en bleu. Les filaments de gaz
peuvent être vus aux positions trois heures et dix heures, se déversant
du disque externe vers le centre. Le gaz dense observé est du HCO+ et le
gaz diffus du CO. Le disque externe fait à peu près deux années-lumière
de large.
- A
droite : Vue d'artiste du disque et des écoulements de gaz autour de HD
142527
- Crédit:
ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/M. Kornmesser (ESO), S. Casassus et al.
-
- « Les astronomes
avaient prédit l'existence de ces écoulements, mais c'est la première
fois que nous avons pu les observer » explique Simon Casassus (Universidad
de Chile, Chili), responsable de cette nouvelle étude. « Grâce au nouveau télescope ALMA, nous avons été
capables de réaliser des observations directes confirmant les théories en
vigueur sur la formation des planètes ! »
- Casassus et son équipe
ont utilisé ALMA pour regarder le gaz et la poussière cosmique autour de
l'étoile, l'observant de manière plus détaillée et à plus grande
proximité de l'étoile que ce n'était possible avec les précédents télescopes
de ce type.
- Les observations
d'ALMA, dans les longueurs d'onde submillimétriques sont également
insensibles à la lumière éblouissante de l'étoile qui pose problème aux
télescopes observant dans le visible ou l'infrarouge. L'espace vide dans le
disque de poussière était déjà connu, mais ils ont également découvert
du gaz diffus subsistant dans cet espace, et deux écoulements plus denses
de gaz se déversant du disque externe vers le disque interne en traversant
cet espace.
-
- « Nous pensons
qu'il y a une planète géante cachée là et qu'elle est la cause de ces
deux écoulements. Les planètes grossissent en absorbant le gaz du disque
externe, mais elles mangent vraiment comme des sagouins : le reste du gaz déborde
et alimente le disque interne autour de l'étoile » précise Sebastián Pérez,
un membre de l'équipe qui fait aussi partie de l'Universidad de Chile.
-
- Ces observations
permettent également de répondre à une autre question à propos du disque
qui entoure HD 142527.
- L'étoile centrale
étant encore en formation et absorbant de la matière dans le disque
interne, ce dernier aurait déjà dû être englouti s'il n'était pas réalimenté
d'une manière ou d'une autre. L'équipe a découvert que la vitesse à
laquelle le reste de gaz s'écoule dans le disque interne est juste ce qu'il
faut pour le maintenir rempli et pour alimenter l'étoile en train de
grossir.
- La détection du
gaz diffus dans le trou constitue également une « première ». « Les
astronomes ont observé ce gaz depuis longtemps, mais jusqu'à présent,
nous n'avions que des signes indirects de son existence. Maintenant, avec
ALMA, nous pouvons le voir directement, » explique Gerrit van der Plas, un
autre membre de l'équipe de l'Universidad de Chile.
-
- Ce gaz résiduel
est plus une preuve que les écoulements sont causés par les planètes géantes
plutôt que par des objets encore plus gros comme une étoile compagne. «
Une seconde étoile aurait bien plus nettoyé cet espace vide, ne laissant
aucun gaz résiduel. En étudiant la quantité de gaz restant, nous devrions
pouvoir déterminer la masse des objets faisant le ménage » ajoute Sebastián
Pérez.
-
- Et, qu'en est-il
des planètes elles-mêmes ? Simon Casassus explique que, bien que l'équipe
ne les ait pas détectées directement, il n'est pas étonné. « Nous avons
cherché les planètes avec des instruments infrarouges à la pointe de la
technologie sur d'autres télescopes. Toutefois, nous supposons que ces planètes
en formation sont toujours profondément enfouies dans les écoulements de
gaz, qui sont presque opaques. Par conséquent, il n'y a que peu de chance
de repérer ces planètes directement. »
- Cependant, les
astronomes cherchent à en savoir plus sur ces supposées planètes en étudiant
les écoulements de gaz ainsi que le gaz diffus. Le télescope ALMA est
toujours en construction et n'a pas encore atteint ses pleines capacités.
Quand il sera terminé, sa vision sera encore plus fine et de nouvelles
observations des écoulements devraient permettre à cette équipe de déterminer
les propriétés des planètes, y compris leur masse.
-
-
-
- L’article
scientifique correspondant.
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- L’inauguration
de ALMA vue par nos amis de Universe
Today.
-
- Un
petit film bien fait sur ALMA et VLT peut être visionné
sur ce site.
-
- Info
générale sur ALMA.
-
-
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-
- FERMI/GLAST
:.LE BRUIT DE FOND EXTRA GALACTIQUE (EBL).
(01/06/2013)
-
-
- Quelle
quantité de lumière (au sens large) a été émise depuis l’origine du
cosmos ? C’est une bonne question, car, en fait, presque tous les
photons de l’UV à l’IR et au delà qui ont été émis par toutes les
galaxies depuis l’origine, sont toujours là à se propager dans l’Univers
actuel. Si on pouvait mesurer leur nombre et leur énergie (longueur
d’onde) depuis l’origine, on apprendrait certainement énormément sur
la nature et l ‘évolution de l’Univers.
-
- Cet
ensemble de « lumière » globale est appelée la lumière extra
galactique ou le bruit
de fond extra galactique, en anglais the extragalactic background
light (EBL)
- C’est
à cette tâche que s’est attaquée Alberto Dominguez et six de ses collègues
en publiant l’article : « Detection
of the Cosmic γ-Ray
Horizon from Multiwavelength Observations of Blazars » dans l’Astrophysical
Journal. Ils décrivent, basées sur les observations de plusieurs
observatoires terrestres et spatiaux, la meilleure mesure de l’EBL sur les
5 derniers milliards d’années.
-
- Une
telle mesure est un vrai défi technologique, car notre planète se trouve
située dans une galaxie très brillante, contenant des milliards d’étoiles
et de gaz lumineux.
- De
plus la lumière zodiacale est aussi parasite ; c’est la raison pour
laquelle les mesures à partir du sol ne sont pas fiables.
-
-
-
-
Aussi,
les astrophysiciens ont développé une autre méthode pour contourner
ces problèmes : mesurer indirectement l’EBL avec l’atténuation
des photons gamma de très haute énergie des blazars distants (donc éloignés
dans le temps).
-
- Les blazars (acronyme de blazing quasi-stellar radiosource, soit source radio quasi
stellaire puissante) sont en fait des trous noirs super massifs situés dans le centre des
galaxies qui émettent de puissants jets (perpendiculaires à leur
plan galactique) dans notre direction, un peu comme un phare côtier.
-
- Mais
tous les photons émis par ces blazars ne vont pas être recueillis sur
Terre, certains vont rencontrer un photon malchanceux et moins énergétique
du fond galactique, il se produit alors un phénomène d’annihilation et
deux particules (un électron et un anti électron) sont alors produits.
- En
mesurant quelle quantité de gamma de différentes énergies est ainsi atténuée
par les blazars à différentes distances de nous, on pourra avoir une idée
indirecte de la quantité de photons de l’EBL et à différentes longueurs
d’onde, qui existent le long de la ligne de visée.
-
- Illustration :
les gamma des blazars en pointillé, vont heurter les photons de l’EBL et
donner naissance à e- et e+. les gamma survivants frappent la haute atmosphère
produisant une avalanche de particules (effet Cerenkov) qui sont alors détectées.
- Credit:
Nina McCurdy et Joel R. Primack/UC-HiPACC; Blazar: Frame from a conceptual
animation of 3C 120 created by Wolfgang Steffen/UNAM
-
-
-
- L’observation
de ces blazars est parfaitement effectuée par l’Observatoire
gamma Fermi. Il a été lancé en Juin 2008.
-
-
- En
2012 ; Fermi a annoncé que pour la première fois, il avait détecté
que des gamma de blazars distants étaient
plus atténués que ceux de blazars proches, comme le prédisait la théorie.
-
-
- Et
ce n’est que récemment avec la nouvelle publication, que l’évolution
de l’EBL sur les 5 derniers milliards d’années a été révélée.
Cette distance est plus grande possible avec la technologie actuelle.
-
-
-
-
- Illustration :
le ciel gamma vu par Fermi, seules les sources d’énergie supérieures à
10GeV sont représentées. Certaines sources sont tellement lointaines que
le télescope de Fermi reçoit UN
photon tous les QUATRE mois ! Plus la couleur est brillante et
plus la source l’est aussi. Crédit: NASA/DOE/Fermi LAT Collaboration
-
- C’est
une expérience qui a impliqué divers observatoires tels que : Fermi ;
Chandra (X) ; Swift (gamma) ; Rossi (X) ; XMM/Newton (X) et
des observatoires terrestres.
-
- Lorsqu’un
gamma de haute énergie d’un blazar frappe les molécules de l’atmosphère
terrestre, il se produit une cascade de particules chargées qui dépassant
la vitesse de la lumière dans l’air (inférieure à celle de la lumière
dans le vide) crée un « bang » lumineux que l’on appelle l’effet
Cerenkov.
- Cette
radiation Cerenkov est détectée par exemple par les télescopes HESS
(High Energy Stereoscopic System , MAGIC
(Major Atmospheric Gamma Imaging Čerenkov) ou VERITAS
(Very Energetic Radiation Imaging Telescope Array Systems).
-
-
- Le
principal résultat de ces mesures est que ce sont les galaxies
d’aujourd’hui qui sont responsables de la plus grande partie du fond
gamma EBL.
-
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
- L’article
de nos amis de Universe Today.
-
- L’article
correspondant de la NASA avec
animation.
-
- Fermi
extragalactic gamma ray highlight
par Sara Buson de Fermi LAT. Présentation technique pdf sur le sujet.
-
- Detection
of the cosmic gamma ray horizon measures all the light in the universe since
the big bang par Alberto Dominguez
-
- Plus
vite que la lumière : effet Cherenkov
-
- http://www.planetastronomy.com/special/2012-special/14mar/Dole-SAF.htm
-
- Contribution
à la calorimétrie du télescope spatial à rayon gamma
-
- L’univers
en gamma sur votre site préféré.
-
-
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-
-

-
- CASSINI-TITAN :
À LA RECHERCHE DE VAGUES SUR LES LACS DE TITAN.
(01/06/2013)
- Crédit illustration : NASA/JPL-Caltech/ASI
-
-
- Les
scientifiques de la mission Cassini se posent la question de savoir si il
se forme des vagues à la surface des lacs et des mers de Titan, car
on sait depuis le début de la mission, que de nombreux ensembles liquides
(méthane) sont répartis à la surface du plus gros satellite de Saturne,
mais ils sont plus nombreux dans l’hémisphère Nord.
-
- Et
il se pourrait bien que le survol du 23 Mai 2013 à 970km au dessus de la
surface du plus grand lac de Titan (baptisé Ligeia Mare) nous donne des
informations à ce sujet.
-
- La
température moyenne de surface est de –178°C, on se pose la question de
savoir si ces lacs peuvent avoir des mouvements de surface et même,
certains se demandent si des « ouragans » pourraient se produire
au moment du changement de saison.
-
-
- Un
réseau de petites rivières semblent bien relier ces lacs de Titan, comme
on le voit dans cette comparaison de la même zone au sol vue par deux
instruments différents. Les données radar sont à gauche, alors que les
images IR du VIMS sont à droite.
- Au centre de l’image on reconnaît la mer
Ligeia (surface 125.000km2), la plus grande mer de Titan. C’est de
l’ordre de grandeur de la totalité des grands lacs américains !
-
-
-
- Voici
donc la Ligeia Mare, prise par Cassini entre 2006 et 2007, elle devrait être
étudiée plus précisément dans les prochains jours.
-
- Elle
contient des hydrocarbures comme l’éthane et le méthane, elle est située
près du Pôle Nord de Titan.
-
- C’est
une image radar en fausse couleur
-
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-
- À
consulter :
- Forecast
for Titan: Wild Weather Could Be Ahead
-
-
-
-
-
-
- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Comme d'habitude, vous trouverez toutes les
dernières images de Cassini au JPL
- Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
- Pour
vous y retrouver dans la
numération et l'ordre des anneaux.
-
- Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
- Tout
sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
-
- Voir liste des principaux
satellites.
-
- Sur ce site les
dernières nouvelles de la mission Cassini.
-
-
-
-
-
-
-
- CASSINI
SATURNE : DIONÉ AURAIT ÉTÉ ACTIVE DANS LE PASSÉ. (01/06/2013)
- (images : NASA/JPL/Space Science Institute)
-
-
-
-
En
étudiant les
dernières photos prises par Cassini en survolant la lune Dioné (1123km
de diamètre), l’équipe d’imagerie a mis au jour une « montagne » de 800km de long,
semblant indiquer que ce satellite aurait été actif dans le passé, un peu
comme Encelade.
-
- Cette
montagne a été baptisée Janiculum Dorsa et son altitude varie de 1 à 2km
- La
croûte se courbe sous cette montagne, suggérant que cette couche de glace
a été chaude. Et la meilleure façon d’obtenir une telle chaleur, est la présence en subsurface d’un océan qui
a réchauffé la croûte. Le magnétomètre de Cassini a d’ailleurs mis en
évidence des particules pouvant confirmer la présence d’un tel océan.
- Dioné
a été soumis aux fortes forces de marée lors de ses orbites autour de
Saturne, cela provoquant un échauffement intérieur ; une autre
explication serait un point chaud local.
-
-
- Image
montrant la topographie du terrain autour de cette montagne.
-
-
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-
-
- Les
scientifiques essaient de comprendre pourquoi Encelade est toujours très
actif alors que Dioné semble mort depuis longtemps.
-
- Il
semble donc que des océans de subsurface soient de plus en plus fréquents
sur ces petits corps glacés, on va peut être en découvrir de nouveaux :
Cérès et Pluton peuvent aussi cacher des océans internes, on le saura en
2015 avec les sondes Dawn et New Horizons.
-
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-
-
- Comme d'habitude, vous trouverez toutes les
dernières images de Cassini au JPL
- Les animations et vidéos : http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/videos/videos.cfm?categoryID=17
- Pour
vous y retrouver dans la
numération et l'ordre des anneaux.
-
- Les prochains survols : http://saturn.jpl.nasa.gov/home/index.cfm
- Tout
sur les orbites de Cassini par The Planetary Society; très bon!
-
- Voir liste des principaux
satellites.
-
- Sur ce site les
dernières nouvelles de la mission Cassini.
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-
-
- MARS
EXPRESS :.10 ANS DANS L’ESPACE !.
(01/06/2013)
- Crédits:
ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
-
-
-
- La
sonde Mars Express,
première sonde européenne à avoir atteint la planète rouge, fête
ce dimanche 2 Juin 2013 ses 10 ans dans l’Espace.
-
- Initialement
prévue pour une mission de 2 ans, Mars Express, conçue et fabriquée par
Astrium à Toulouse, près de Bordeaux, en Allemagne et au Royaume-Uni,
fonctionne toujours parfaitement.
-
- 10
ans plus tard, MEX est toujours en train d’étudier l’environnement
martien et garce à sas instruments de très grande qualité comme la super
caméra HRSC ou le spectro OMEGA nous abreuve régulièrement de documents
passionnants.
-
- Bon
anniversaire à Mars Express et à tous les scientifiques qui y ont contribué.
-
-
-
-
-
-
- La
caméra stéréo haute résolution (HRSC), a été développée et fabriquée
par Astrium à Friedrichshafen au profit de l’Agence aérospatiale
allemande (DLR).
- Les
images qu’elle transmet représentent 40 % des données transmises depuis
Mars.
- A
ce jour, la caméra a enregistré près de 90 % de la surface de la planète,
sachant que deux tiers de ces images possèdent une résolution particulièrement
élevée de seulement quelques
mètres par pixel.
- Cette
richesse de détails permet aux scientifiques de dresser des conclusions sur
la façon dont chacun des différents paysages a été formé, que ce soit
par l’activité volcanique, l’impact de météorites, le vent - ou même
l’eau.
-
- Cette
dernière a laissé des traces permettant d’affirmer qu’elle était présente
sur la planète à la fois à l’état liquide et solide - une observation
étayée par les données fournies par d’autres systèmes.
- L’analyse
des données transmises par le spectromètre infrarouge OMEGA a permis d’établir
la présence de minéraux
(argiles) se formant uniquement après l’exposition prolongée de
roches volcaniques à l’eau.
- Ces
minéraux sont donc des vestiges d’une époque où Mars abritait de vastes
océans.
-
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- (Textes
et tableau d’après document Astrium)
-
-
- L’ESA
publie une
petite brochure à l’occasion de cet anniversaire.
-
-
- Channels
and fractures in Sulci Gordii (©ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum) + JPM)
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- POUR
ALLER PLUS LOIN :
-
-
- Le
dossier Mars Express sur ce site.
-
- Les
archives images chez nos amis de la
HRSC.
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-
- PHOTOS
D'AMATEUR :.STONEHENGE UNE CIBLE POUR LES AMATEURS !
(01/06/2013)
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- Viennent
de paraître coup sur coup deux superbes photos du ciel au dessus de Stonehenge
montrant l’une l’ISS et l’autre une météorite, j’ai trouvé
plaisant de les présenter toutes les deux ensembles.
-