LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 12 Juin 2021     

      

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF.. Les conférences d’astronomie de la SAF ne se tiennent qu’à « distance » jusqu’à nouvel ordre.

Le mercredi 8 Septembre 2021  19H00  au CNAM amphi Grégoire sauf contrordre sanitaire. Jean Pierre LUMINET "L'écume de l'espace-temps", à cette occasion la SAF lui remettera le Prix Janssen. Réservation à partir du 8 Août 09h00

Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

 

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

Certains peuvent recevoir en double ces news, car ils sont inscrits sur plusieurs listes. J’en suis désolé.

Sommaire de ce numéro :  

Tianwen-1 :.Images et selfie du rover Zhurong sur Mars. (12/06/2021)

La Chine :.Le cargo s’est amarré. (12/06/2021)

Ingenuity : Un petit incident mais …on continue ! (12/06/2021)

Moonlight : L’ESA veut faciliter les communications Terre-Lune et Lune-Lune. (12/06/2021)

JUNO :On frôle Ganymède ! (12/06/2021)

Curiosity :.Une vue à 360° du sommet du Mt Mercou. (12/06/2021)

InSight :. Taupe, séismes et poussières gênantes ! (12/06/2021)

CERN :.Des neutrinos, enfin avec FASER ? (12/06/2021)

Voyager :.Il entend un bourdonnement continue ! (12/06/2021)

Notre Voie Lactée : Une tapisserie cosmique au centre de notre Galaxie ! (12/06/2021)

Les magazines conseillés :.Pour la Science Juin 2021. Muon etc.. (12/06/2021)

 

 

 

 

TIANWEN-1 :. IMAGES ET SELFIE DU ROVER ZHURONG SUR MARS (12/06/2021)

 

Voilà maintenant plus d’un mois que les Chinois ont atterri sur Mars.

L’atterrisseur et le rover vont bien.

 

L’agence spatiale chinoise (CNSA) a publié ces jours-ci de nouvelles images, notamment une vue d’orbite prise par Tianwen-1 avant et après de la zone d’atterrissage.

 

Une image contenant carte

Description générée automatiquementPartie gauche de la photo : zone d’atterrissage avant l’atterrissage de la sonde.

À gauche, après l’atterrissage du 15 Mai 2021, on peut y distinguer la plateforme d’atterrissage.

 

Dernière image prise par la sonde en orbite Tianwen-1 avec sa caméra haute résolution HiRic le 6 Juin 2021.

 

Sur un agrandissement, on peut distinguer deux points brillants, le plus grand est l’atterrisseur et le plus petit le rover. La zone sombre autour du point d’atterrissage est due à l’action des rétro fusées.

Photo : Xinhua.

 

 

 

 

Sur la grande photo de droite on a identifié en plus :

·         Dans le coin inférieur gauche, le bouclier thermique

·         Au centre droit, le parachute et le capot arrière.

 

Mais le plus beau est venu quelques jours après, une photo d’ensemble de l’atterrisseur et du rover, oui j’ai bien dit une photo des deux éléments ! Mais alors comment est-ce possible ?

 

Le rover Zhurong possédait une petite caméra sans fil sous son ventre, qu’il a laissé tomber au sol afin de pouvoir faire cette improbable photo de groupe. Les Américains sont battus !

 

Une image contenant texte, ciel, extérieur, terrain

Description générée automatiquement

Voilà cette prodigieuse photo des deux compagnons sur le sol martien. La caméra sans fil était sous le rover.

Photo très nette, clic pour la HR. Cliché pris le 11 Juin 2021. Crédit : CNSA.

 

 

Une image contenant extérieur, terrain, ciel, désert

Description générée automatiquement

D’autres images du rover, de son atterrisseur et de Mars ont aussi diffusées à cette occasion.

 

On voit ici en détail l’atterrisseur avec sa rampe de dégagement du rover.

 

C’est aussi une photo HR, à côté du drapeau, on note un dessin d’un…panda !

 

 

 

 

 

 

 

Un panorama à 360° pris du rover a aussi été fourni : https://twitter.com/i/status/1403284886119669762

 

De cette vidéo on en a tiré une photo panorama.

 

On s’attend à d’autres photos dans les semaines à venir.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

Le tout premier selfie du rover Zhurong sur Mars est prodigieux

 

China releases new Mars image taken by Tianwen-1 probe

 

Tianwen-1 a photographié le rover Zhurong depuis l'orbite de Mars

 

 

 

 

 

 

LA CHINE : LE CARGO S’EST AMARRÉ. (12/06/2021)

 

 

Après la mise en orbite réussie il y a quelques semaines du premier élément de sa station spatiale, la Chine a lancé avec succès le premier cargo de ravitaillement Tianzhou-2 le 29 Mai 2021 avec une long March 7. Lancement en direct à la Télé chinoise

Il s’est amarré à la station Tianhe quelques heures après son lancement. Tout s’est passé en automatique.

 

Ce module qui transporte carburant, eau, nourriture, consommables, carburant et combinaisons pour les EVA pour les futurs astronautes prévus pour fin Juin. Une vue de ce cargo en atelier.

 

Une image contenant ciel, extérieur, bateau, transport

Description générée automatiquement

Une image contenant intérieur

Description générée automatiquement

Le lanceur long March 7 avec ses 4 boosters. Crédit : Xinhua/Guo Wenbin

Tianzhou-2 en salle d’assemblage. 13,5 tonnes, 10,6 m de long, 4,2 m de diamètre. Il transporte près de 4,7 tonnes de fret et 2 t de carburant. Crédit : CASC.

 

Un éclaté expliquant le module cargo.

 

Pour le moment l’ensemble est sur une orbite 343x371 km, mais qui peut être réhaussée grâce aux moteurs du cargo.

 

Une fois arrimé, l’ensemble fait près de 27 m de long.

La station est prête pour les 3 premiers arrivants avec Shenzhou 12.

 

Les autres modules seront lancés en 2022. 11 lancements sont prévus jusqu’à fin 2022.

 

Une vue de l’ensemble prise par un des modules.

 

Le docking en vidéo :

vidéo :

 

 

 

https://youtu.be/UNYYyIgIu3U

 

 

Voir aussi : https://twitter.com/i/status/1398792238772244490

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

La Chine ravitaille pour la première fois sa nouvelle station spatiale avec le cargo Tianzhou 2

 

Des images magnifiques de l'amarrage du cargo Tianzhou-2 à la station spatiale chinoise

 

Tianzhou-2 docks with China’s space station module

 

Cargo ship docks with Chinese space station

 

China cargo craft docks with space station module

 

 

 

 

 

 

INGENUITY : UN PETIT INCIDENT MAIS…ON CONTINUE ! (12/06/2021)

 

Le 4ème vol d’Ingenuity s’est déroulé le 30 Avril 2021, des records ont été battus : 117 sec en vol, 266 m parcourus aller-retour à 5 m du sol. Plusieurs dizaines d’images capturées en Net B et couleurs.

Durant ce vol, on a enregistré le bruit des pales, voir cette vidéo.

 

Le 5ème vol sera différent, au lieu de revenir à son point de départ, il se posera sur un nouveau site.

Ce vol s’est effectué le 7 Mai 2021. Après avoir décollé (du Wright Brothers Field ) et effectué un vol de 129 m à 10 m d’altitude, il s‘est posé après 108 sec sur un nouveau terrain. Ce nouveau terrain avait été choisi par les équipes du JPL, basé, sur les dernières photos prises par l’hélicoptère.

 

 

Le sixième vol de l’hélicoptère Ingenuity sur Mars, était prévu le 22 Mai 2021 dernier.

 

Le programme programmé par la NASA :

·         Altitude 10 m déplacement vers le SO de 150 m à la vitesse de 4 m/s.

·         Déplacement de 15 m vers le S

·         Puis 50 m vers le NE

·         Atterrissage.

 

 

Une image contenant terrain, véhicule militaire, saleté

Description générée automatiquement

Un problème s’est passé à la fin de la première étape, Ingenuity s’est mis à osciller d’avant en arrière.

 

 

Mais le vol a quand même continué et l’hélicoptère s’est finalement posé comme prévu.

 

Vue d’artiste du couple Ingenuity/Perseverance

Crédit NASA.

 

 

 

 

La NASA a expliqué quelques jours après les causes de ce problème.

Il faut savoir que le vol de l’hélicoptère est contrôlé par le système embarqué IMU (Inertial Measurement Unit) qui se base sur les données d’accélération de l’appareil pour estimer, position, vitesse et altitude. Données obtenues à partir de la caméra de bord (30 images par seconde).

 

Or ce 22 Mai, au bout d’une minute de vol, une photo a « sauté » ce qui a décalé le time-code des autres photos. Le programme ne comprenait plus, heureusement certaines sécurités dans le programme ont fait que rien de grave ne s’est passé. Les programmeurs devront télécharger une modif de programme pour pallier ce problème.

 

Le vol du 22 Mai a été filmé par la caméra à bord d’Ingenuity, dont on peut voir le montage gif à cette adresse.

 

https://mars.nasa.gov/system/downloadable_items/46152_PIA24598-IngenuityFlightSix.gif

 

 

Malgré ces derniers ennuis, un 7ème vol est prévu pour le 9 Juin 2021, tout s’est bien passé, le vol a duré 63 sec et la distance parcourue est de 106 m, on s’est reposé au même endroit que le site de décollage.

Le programme prévu à l’origine par les ingénieurs du JPL étant réalisé, on va maintenant prendre un peu plus de risque et voir comment Ingenuity réagit.

 

 

La mission d’Ingenuity devrait être prolongée au moins jusqu’à Octobre 2021, période où Mars sera derrière le Soleil, et donc pas de liaison terrestre et pas de vol. Or ce sont les vols qui nettoient les panneaux solaires. Donc on ne sait pas ce qui se passera après la conjonction d’Octobre.

 

Néanmoins tous les essais précédents ont montré l’utilité future de drones plus évoluées comme aides à l’exploration d’un rover.

 

 

 

 

Cet Hélicoptère pèse moins de 2 kg il est tout petit et est en fait un démonstrateur technologique. Il a été développé par le JPL pour savoir si un engin pouvait voler dans l’atmosphère martienne. Il n’est pas équipé d’instruments sauf une caméra, car on s’attachait au domaine de vol. De nombreux défis ont dû être surmontés afin qu’il vole dans l’environnement martien.

L’atmosphère étant si ténue (1/100 de la pression terrestre), il a fallu qu’il soit léger et possède des pales plus larges mais légères, de plus le peu d’atmosphère a nécessité une vitesse de rotation très rapide.

La température a aussi été un problème avec ses -90°C, il devait déjà survivre à sa première nuit sur place. Un réchauffeur était prévu dont la puissance provenait de la batterie solaire.

Quelques vols étaient prévus au début. Mais les récents succès vont sûrement nous permettre d’être plus optimiste. Ils vont surtout permettre l’adjonction de ce genre d’hélicoptère à de futures missions.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

L'aventure continue : 7e vol réussi sur Mars pour Ingenuity qui « se porte à merveille »

 

Ingenuity pulvérise encore des records pour son quatrième vol martien

 

NASA’s Perseverance Captures Video, Audio of Fourth Ingenuity Flight

 

NASA’s Ingenuity Mars Helicopter Completes First One-Way Trip

 

Ingenuity décolle pour son dernier vol : un aller simple

 

Ingenuity : que s'est-il passé lors de son sixième vol dans le ciel de Mars ?

 

Ingenuity : pourquoi la perte d’une seule photo a perturbé le 6e vol de l’hélico sur Mars

 

Comment Ingenuity va rendre les opérations de Perseverance plus efficaces

 

Long-Range Photo of Ingenuity Taken by Perseverance’s SuperCam Instrument

 

Surviving an In-Flight Anomaly: What Happened on Ingenuity’s Sixth Flight

 

Ingenuity Flight 7 Preview

 

6 Things to Know About NASA’s Mars Helicopter on Its Way to Mars

 

Video explicative.

 

 

 

 

 

MOONLIGHT : L’ESA VEUT FACILITER LES COMMUNICATIONS TERRE-LUNE ET LUNE-LUNE. (12/06/2021)

 

L’agence spatiale européenne, l’ESA, aimerait bien participer à la nouvelle conquête lunaire par tous les moyens. Or elle n’a pas les moyens d’envoyer seule des atterrisseurs lunaires pour le moment, aussi, a-t-elle choisi avec raison un angle essentiel afin de jouer un rôle capital : les radiocommunications entre les missions lunaires, les sondes lunaires en orbite et les liaisons avec la Terre. Accessoirement, on mettrait au point un « GPS lunaire » si j’ai bien compris.

 

Ce projet s’appelle Moonlight (clair de lune en français). Voir le logo.

 

C’est une constellation de satellites en orbite autour de la Lune, ce seront des satellites de navigation (GPS) et de télécom (radio).

Ce serait un système mis à la disposition des nations intéressées qui permettrait l’économie de système de comm embarquées dans les futures missions lunaires. Cela permettrait donc d’emporter plus de charges scientifiques.

 

 

Pour le moment l’ESA a choisi deux partenaires pour élaborer ce programme :

·         Nos amis anglais du SSTL (Surrey Satellite Technology) associés notamment à Airbus, qui ont déjà fourni des satellites Galieo

·         Nos amis Italiens de Telespazio et de Thales Alenia et aussi OHB entre autres.

Les autres agences spatiales, ayant aussi des projets similaires, il serait bon que toutes ces nations s’entendent pour se regrouper, si possible autour de l’ESA. Sinon il faudrait définir une inter compatibilité entre les différents systèmes.

 

Crédit : SSTL/Airbus.

 

 

 

 

Un tel projet, Moonlight, rendrait aussi les alunissages plus précis et les communications plus sûres. Même la face cachée de la Lune serait concernée.

 

 

Il semble que la première étape, soit, le projet Lunar Pathfinder.

 

Ce serait un démonstrateur technologique, un satellite permettant le positionnement précis (+/- 100 m) sur la Lune et la communication entre des satellites et/ou rovers sur la Lune avec la Terre. Il s’inspirerait de la technologie Galileo.

 

La couverture du pôle Sud serait assurée.

 

Lancement en 2024.

 

Vidéo de l’ESA expliquant le projet Moonlight.

 

vidéo :

 

 

https://youtu.be/g6fnmQCVCqA

 

 

Vidéo expliquant la mission Pathfinder par SSTL

 

https://youtu.be/IbkTb-2RaWY

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Interview : le projet Moonlight de connecter la Lune à la Terre détaillé par Élodie Viau, de l'ESA

 

L’Europe projette une constellation de satellites autour de la Lune

 

L’ESA précise son projet de satellites autour de la Lune

 

Lunar Pathfinder chez eoPortal

 

Solving Communications and Navigation Requirements for Small Lunar Missions

 

Galileo will help Lunar Pathfinder navigate around Moon

 

Lunar Mission Services

 

SSTL Lunar to Lead Consortium for ESA Moonlight

 

ESA Advances Its Plan For Satellites Around The Moon

 

 

 

 

 

JUNO : ON FRÔLE GANYMÈDE ! (12/06/2021)

 

Le lundi 7 Juin 2021, la sonde JUNO de la NASA, frôle le plus gros satellite du Système Solaire, c’est aussi le plus gros des satellites galiléens, le seul dans le Système Solaire qui possède sa propre magnétosphère, à savoir Ganymède. Ganymède est plus gros que la planète Mercure.

 

Ce survol est le passage le plus proche de la surface de Ganymède, à 1038 km de sa surface. Le dernier passage aussi proche date de 2000 avec la sonde Galileo.

 

Une image contenant bulle, satellite

Description générée automatiquement

De gauche à droite, la mosaïque de ganymède composée à partir des meilleures images des Voyager 1 et 2 et de Galileo.

Puis la carte géologique de ce satellite. Crédit : :  USGS Astrogeology Science Center/Wheaton/NASA/JPL-Caltech

 

Ce passage va permettre la mesure de différents paramètres et peut-être la résolution de certaines questions.

·         La composition de ce satellite

·         L’ionosphère

·         La magnétosphère

·         La couche de glace

·         Des photos rapprochées de la surface.

 

Toutes ces informations devraient profiter aux futures missions comme Europa Clipper de la NASA et JUICE (qui devrait se mettre en orbite autour de ce satellite en 2032) de l’ESA.

 

Tout ceci est rendu possible grâce aux instruments embarqués, nous indique Scott Bolton, le PI de la mission du SwRI.

 

Les instruments commencent à collecter les informations trois heures avant la rencontre, il y a :

·         Le spectromètre UV UVS (UV Spectrometer)

·         L’imageur IR JIRAM (Jovian IR Auroral Mapper)

·         Le radiomètre micro-ondes MWR (Microwave radiometer), pour la mesure de la couche de glace et sa composition.

 

 

Ganymède possède des zones sombres et claires, les zones claires correspondent à de la glace pure et fraiche, et les zones sombres à de la glace « sale ».

 

Des expériences radio d’occultation vont permettre d’analyser la fine ionosphère de ce satellite.

 

Bien entendu la JunoCam nous donne des images à couper le souffle de la surface.

Néanmoins, il n’a pas été facile de programmer ces images, en effet, la vitesse de passage de la sonde est vertigineuse : près de 20 km/s. entre le moment où l’on voit Ganymède et le moment où on le quitte, il ne se passe qu’à peine 25 minutes ! Chaque seconde compte !

On n’a le temps que de mettre à peine cinq images en boite !

 

 

Vidéo : rotation de Ganymède avec la carte géologique en surimpression.

Credit: USGS Astrogeology Science Center/Wheaton/ASU/NASA/JPL-Caltech

 

 

vidéo :

 

https://youtu.be/eelDqnpfaj8

 

 

Voici les premières images préliminaires du survol.

 

 

Une image contenant nature, cratère

Description générée automatiquement

Une image contenant nature, cratère

Description générée automatiquement

Image de Ganymède prise par la JunoCam le 7 Juin 2021. Juno était à 1038 km de la surface. Image prise au travers du filtre vert. Des images en couleur suivront.

Crédit : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS

Image de la face cachée de Ganymède (celle opposée au Soleil) prise par la caméra stellaire SRU (Stellar Reference Unit), caméra de navigation. Image en noir et blanc, face éclairée seulement par la faible lumière réfléchie de Jupiter.

Crédit : NASA/JPL-Caltech/SwRI

 

 

 

Une nouvelle livraison de prises de vue de près, on rappelle que c’est le premier survol de ce satellite d’aussi près depuis Galileo en 2000.

 

 

Une image contenant nature

Description générée automatiquement

Survol du 7 Juin 2021, à 1038 km de la surface de Ganymède. Les couleurs ont été exagérées. Crédit : NASA / JPL / SwRI / MSSS / Gerald Eichstädt

Autre vue de près du même survol.

Crédit : NASA / JPL / SwRI / MSSS / Gerald Eichstädt © CC BY

 

 

On pense que Ganymède possède trois couches, un noyau métallique en Fer, un manteau rocheux et une croûte extérieure de glace d’une épaisseur estimée de 800 km. Le télescope Hubble a aussi démontré l’existence d’un océan intérieur sous la surface, il a été estimé à une centaine de km de profondeur. Ganymède sera certainement une cible préférentielle pour les futures missions joviennes.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

See 1st New Images Of Ganymede In Over 20 Years

 

Finally! New Pictures of Ganymede, Thanks to Juno

 

Admirez les premières images de Ganymède, la plus grosse lune de Jupiter, prises par Juno

 

Juno’s Ganymede Flyby: A Giant Moon, A Long History Historique des différentes proses de vue de ganymède. À consulter.

 

Juno’s Ganymede Close-up

 

https://www.nasa.gov/feature/jpl/see-the-first-images-nasa-s-juno-took-as-it-sailed-by-ganymede

 

NASA’s Juno to Get a Close Look at Jupiter’s Moon Ganymede

 

Le vaisseau spatial Juno visitera la plus grande lune de Jupiter ce lundi

 

Les résultats de la mission JUNO : CR de la conf IAP de Ph Zarka du 3 Mars 2020

 

 

Le site de Juno à la NASA.

 

Le site de la mission.

 

Tout sur Juno sur votre site préféré.

 

 

 

 

 

CURIOSITY :.UNE VUE À 360° DU SOMMET DU MT MERCOU. (12/06/2021)

 

 

On parle beaucoup du nouveau rover Perseverance, mais il ne faut pas oublier Curiosity qui est en pleine action, il grimpe sur les flancs du Mont Sharp et il est actuellement au sommet du Mont Mercou et nous donne à voir une superbe vue du cratère Gale.

 

Voici une vue qui vous permet en fait de zoomer et de vous promener dans toutes les directions, c’est la première fois que j’essaie et je suppose que cela va marcher. C’est une vue qui a nécessité le collage de 132 vues élémentaires prises le 15 Avril 2021.

Images prises par la MastCam du rover de conception Malin Space Science Systems de San Diego Californie.

 

Vue voir NASA

 

<iframe src="https://mars.nasa.gov/layout/embed/image/mars-panorama/?id=25865" width="100%" height="400"></iframe>

 

 

Presque la même chose sur YouTube : https://youtu.be/IX6LEAqUx-E

 

 

 

Une image contenant texte, nature, saleté, ciel nocturne

Description générée automatiquement

 

De plus, la sonde en orbite MRO (Mars reconnaissance Orbiter) a réussi à prendre trois jours plus tard, grâce à la caméra HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment) une superbe photo du rover en train de grimper sur le Mont Mercou.

 

Clic sur l’image pour plus de détails.

 

Pixel au sol : 26 cm !

 

Altitude de MRO : 269 km.

 

 

Crédit photo : NASA/ JPL-Caltech/ UArizona

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

See NASA’s Curiosity Rover’s Stunning 360-Degree View Atop “Mont Mercou” on Mars

 

Curiosity's 360-degree View Atop 'Mont Mercou'

 

Curiosity rover on Mars spotted from space as it climbs 'Mont Mercou' (video)

 

Curiosity Rover Climbing Mount Mercou in Gale Crater

 

L’astromobile Curiosity réalise une image en 360° du Mont Mercou sur Mars tout en étant photographiée depuis l’espace

 

 

 

 

 

INSIGHT : TAUPE, SÉISMES ET POUSSIÈRES GÊNANTES ! (12/06/2021)

 

Cela faisait longtemps que nous n’avions pas de nouvelles de la sonde InSight chargée d’étudier les séismes de la planète rouge et d’y enfoncer dans son sol un capteur, la Taupe, pour étudier son intérieur.

 

Nous l’avions laissée bloquée dans le sol, trop dur, mais finalement les ingénieurs du JPL, grâce à une séance de coups de marteau, en fait de coups de pelle du bras robotisé, la Taupe a pu s’enfoncer un peu. On espère qu’elle va pouvoir continuer à avancer dans le sol. N’oublions pas que l’on veut théoriquement atteindre plusieurs mètres.

Mais voilà, la taupe n’arrive plus à avancer.

La NASA a pourtant essayé une méthode brutale : frapper plusieurs centaines de fois sur la tête de la taupe en Janvier 2021 ; mais sans réel succès.

Bref espérons que cela servira aux futures missions pour le développement d’un nouveau type de taupe.

 

On voit sur cette animation GIF la pelle qui pousse la Taupe dans son trou (Oct 2020).

 

 

 

Et le SEIS ? Oui où en est la sismologie martienne ?

 

On sait d’après les nouvelles précédentes que près de 500 séismes ont été détectés, la plupart très faibles, mais deux récents sortent du lot.

On a détecté les 7 et 8 Mars 2021, deux séismes de magnitude 3,3 et 3,1 en provenance de la région voisine Cerberus Fossae. C’est à ce même endroit que l’on avait déjà mise au jour des séismes similaires il y a quelques temps. Cela fait donc 4 séismes important détectés parmi les quelques 500 enregistrés.

 

La planète Mars ne possédant pas de tectoniques des plaques, les séismes proviennent probablement des régions volcaniques ou qui ont été volcaniques dans le passé.

 

De façon générale, la NASA indique que deux types de séismes ont été détectés :

·         Ceux qui sont du type « lunaires » et

·         Ceux qui sont du type terrestre.

 

Les tremblements de Mars du genre « Terre » sont associés à des ondes qui traversent toute la planète, alors que les ondes associées aux tremblements du genre « Lune » sont très dispersées. Les 4 importants tremblements dont on vient de parler sont du genre « Terre »

Bizarrement, ils apparaissent pendant l’été martien. Pendant l’hiver de l’hémisphère Nord, il se trouve qu’InSight n’a détecté aucun séisme.

 

Justement pendant l’hiver la température peut atteindre – 100°C, et les ingénieurs du JPL ont eu l’idée de protéger du froid (qui cause des dilatations de ceux-ci, et des bruits liés à celles-ci) les câbles de liaison du SEIS à la sonde en y déposant du sable martien jouant le rôle d’isolation.

 

Comment ? En faisant tomber du sable sur le Dôme de protection pour qu’il glisse gentiment sur les câbles de liaison, comme on le voit sur la vidéo.

 

 

Mais le plus grave problème en ce moment est le dépôt de poussières sur les panneaux solaires, réduisant de façon drastique la puissance disponible. En effet on arrive aussi à l’aphélie, le point le plus éloigné du Soleil, et les rayonnements solaires sont moins puissants.

On avait compté comme pour les autres robots sur les fameux « dust devils » qui de temps en temps nettoient gratuitement les panneaux de ceux-ci ; mais ça n’a pas marché avec InSight. Il fallait trouver une autre méthode.

On avait bien essayé de faire vibrer les moteurs d’ouverture des panneaux ‘en rosace), mais cela n’avait pas fonctionné.

 

Ils ont alors employé une méthode originale : pour enlever la poussière des panneaux solaires, ….on en rajoute !

En effet, le bras robotisé, en Mai 2021, a déposé de la poussière du sol martien sur les panneaux, en espérant que le vent (6 m/s) entraîne avec ces nouvelles poussières plus grossières les poussières plus fines déposées sur les panneaux solaires.

Et, ça a marché ! On a gagné 30 W/h par jour de puissance, on va pouvoir réalimenter certains instruments.

Une autre opération similaire va être programmée dans les jours qui suivent.

 

Évidemment, on pourrait dire que cela aurait été plus simple d’équiper le bras d’une petite brosse, amis cela a été refusé, à cause du supplément de poids et de pannes éventuelles. Mais surtout on espérait que les dust devils feraient leur travail. Mauvaise pioche !

 

Dans tous les cas, les opérations cesseront en Octobre car nous serons en conjonction.

 

Vidéo montrant la technique de dépôt de poussières sur les panneaux solaires :

 

 

 

https://d2pn8kiwq2w21t.cloudfront.net/media/1-Pia24664-Insights_Robotic_Arm_Trickles_Sand_In_The_Wind-1.m4v

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

InSight a nettoyé son panneau solaire en déposant encore plus de poussière dessus

 

NASA’s InSight Detects Two Sizable Quakes on Mars

 

NASA’s InSight Mars Lander Gets a Power Boost

 

Mars ne veut pas de la taupe d’InSight !

 

La mission InSight sur Mars avec Francis Rocard : « on attend le Big One martien » ! À lire.

 

 

 

Le site de la mission. Et aussi.

 

 

 

 

 

 

 

CERN : DES NEUTRINOS , ENFIN AVEC FASER ? (12/06/2021)

 

Tout le monde connait le grand collisionneur du CERN, le LHC, il est le sommet de la physique des particules le plus moderne.

 

Mais il y a une sorte de particule qu’il n’a jamais pu détecter, les neutrinos.

En effet, ces particules pour ainsi dire sans masse et sans charge, interagissent très peu (euphémisme) avec la matière. Chaque cm2 de notre corps est traversé chaque seconde par des milliards de neutrinos et nous ne nous en apercevons pas.

Dans le LHC c’est pareil, les neutrinos y sont produits en abondance, mais pas de détection.

 

C’est pour remédier à ce problème, qu’un groupe de physicien a eu l’idée d’un nouveau détecteur.

Il serait à base d’émulsion, style film photographique (détecteur) et de plaques de Tungstène (cible).

Des essais préalables ont eu lieu en 2018 avant l’arrêt du LHC pour maintenance, afin de faire valider le concept.

 

Ce fut une réussite, ils ont réussi à détecter six neutrinos !!! Oui, cela peut vous sembler très peu, mais c’est une réussite exceptionnelle.

Suite à cela, il a été décidé de poursuivre et d’installer définitivement l’expérience.

 

 

Cette expérience s’appelle FASER, acronyme pour Forward Search Experiment.

 

Les neutrinos, surtout ceux de forte énergie, pour être détectés plus facilement, doivent être le plus près possible du faisceau de particules du LHC ; pour des raisons pratiques, ce n’était pas possible. Mais on a eu l’idée d’utiliser un ancien tunnel de service du SPS (Super Proton Synchrotron) qui permettait la proximité du faisceau.

 

L’expérience FASER est située à 480 m d’ATLAS, dans le tunnel de service Ti12 utilisé avant entre le SPS et le LEP.

 

Crédit illustration : CERN.

Vue d’artiste de l’expérience FASER installée dans le tunnel de service Ti12.

Le nouveau détecteur à neutrinos (en bleu foncé) appelé FASERν est très compact : 25 cm par 25 cm et 1,35 m de long. Il est placé tout à l’avant de l’ensemble FASER. De plus il est plutôt bon marché.

Il pèse 1,2 t (le Tungstène !)

 

Crédit : FASER/CERN.

 

 

L’installation a été faite en un temps record, on voit ici une photo du système dans le tunnel de service.

 

 

 

Une fois en service en 2022, lors du retour du LHC en puissance, les physiciens de l’expérience espèrent détecter plus de 20.000 neutrinos, d’énergie autour du TeV. Comme il existe trois types de neutrinos, cette quantité pourrait être distribuée de la façon suivante :

·         1300 neutrinos type électron

·         20.000 neutrinos types muon

·         20 neutrinos type tau.

 

 

 

De façon générale, l’expérience FASER est dédiée à la détection de nouvelles particules élémentaires, légères interagissant faiblement.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

FASER catches first candidate collider neutrinos

 

Detecting and Studying High-Energy Collider Neutrinos with FASER at the LHC

In a first, neutrinos were caught interacting at the Large Hadron Collider

 

First neutrino interaction candidates at the LHC

 

Les neutrinos dans la ligne de mire de FASER    

 

Search for Weakly Interacting Particles with the FASER Experiment

 

Nouvelles du LS2 : FASER est né

 

FASER, le site.

 

 

 

 

Le Modèle standard par le CERN

 

 

 

 

 

VOYAGER : IL ENTEND UN BOURDONNEMENT CONTINU ! (12/06/2021)

 

Les plus anciens se rappellent certainement la glorieuse épopée des sondes Voyage lancées dans les années 1970 à l’assaut du système solaire externe. Ce furent les premières informations sur ces planètes géantes lors de leur grand tour du Système Solaire. Évènements mondiaux qui nous permirent de découvrirent ces planètes gazeuses et leurs satellites en haute définition. Ces trajets spatiaux avaient germé dans les fertiles cerveaux du fameux JPL de Pasadena.

Mais une fois les planètes les plus lointaines passées, que faire ?

 

Eh bien nos deux amies se sont consacrées à l’étude du milieu interplanétaire puis interstellaire.

 

Si Voyager 1 est plus éloignée que son alter-ego, elle est à plus de 23 milliards de km de nous (150 UA), Voyager 2 est un peu moins loin (124 UA) et dans un autre coin du Système Solaire. V1 est l’objet le plus éloigné lancé par l’Homme.

 

Même après plus de 44 ans dans l’espace et après avoir traversées la frontière entre l’espace interplanétaire (l’héliopause) et l’espace interstellaire (ISM : Interstellar Medium), en 2012 pour Voyager 1 et en 2018 pour Voyager 2, elles sont encore capables de nous surprendre.

 

Les instruments de V1 ont constaté l’influence du gaz interstellaire (plasma). Ils ont détecté ce bourdonnement permanent du gaz interstellaire, comme un « Hmm ». Détections effectuées par le détecteur de plasma PWS (Plasma Waves System). Voir vue d’ensemble de Voyager.

 

Ce signal permet aux scientifiques de déterminer la densité du milieu.

 

Cette étude d’astronomes de Cornell (Ithaca NY), sous la direction, de Stella Koch Ocker a été publiée en Arxiv.

 

Les auteurs décrivent ce bruit de fond comme une douce et gentille pluie. Cela correspond à une fréquence presque pure, et au cours du temps on remarque ses changements, ce qui nous donne une information sur la densité du milieu.

 

 

Le signal continu est la fine ligne rouge qui parcourt le diagramme et relie les oscillations plasma plus importantes
 du système PWS de V1. Crédit : NASA's Voyager 1 Plasma Wave Subsystem/Stella Ocker

 

Il existe une version plus complète de ce diagramme.

 

La distance avec V1 étant de plus en plus grande, les transmissions se font à vitesse réduite (160 bits/sec).

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

As NASA’s Voyager 1 Surveys Interstellar Space, Its Density Measurements Are Making Waves

 

La sonde Voyager 1 a entendu le “hum” du plasma dans le vide de l’espace interstellaire

 

In The Emptiness Of Space, Voyager I Detects Plasma 'Hum'

 

Voyager 1 détecte « le bourdonnement persistant du gaz interstellaire »

 

Persistent Plasma Waves in Interstellar Space Detected by Voyager 1

 

 

Voir l’aventure Voyage dans la rubrique l’espace de votre site préféré.

 

 

 

 

LA VOIE LACTÉE : UNE TAPISSERIE COSMIQUE AU CENTRE GALACTIQUE ! (12/06/2021)

 

Le centre de notre Galaxie, est bien connu pour abriter un trou noir supermassif (TNSM) Sagittarius A*, mais pas que ; c’est un endroit mystérieux et étrange. Il abrite une constellation de 10 millions d’étoiles dans cette région centrale.

 

Une image contenant texte, étoile, nature, objet d’extérieur

Description générée automatiquement

 

La NASA, basée sur plus de 20 ans d’expérience avec ses satellites dédiés comme Chandra (X) ainsi que des radiotélescopes terrestres a publié une photo étonnante et en plus très artistique de cette région centrale. Elle est la composition de plusieurs centaines de clichés individuels.

 

Voici cette image avec annotations de la NASA, une image sans annotations existe aussi, elle est plus claire dans le sens où les textes ne gênent pas la vue d’ensemble. Le centre est indiqué par la position de Sagittarius A*.

 

On remarque tout de suite de nombreux filaments de gaz surchauffés et de champs magnétiques qui s’élèvent du centre, notamment un filament est perpendiculaire au plan de la Galaxie et a une longueur de 20 al. Les plus intéressants sont dans un cadre rouge.

Ces filaments sont liés au champ magnétique et correspondraient au phénomène de reconnexion comme avec la Soleil.

 

Dans cette image, les codes couleur correspondent à :

·         Orange, vert, bleu et violet pour Chandra (X)

·         Lilas et gris pour les données radio de MeerKAT en Afrique du Sud.

 

On remarque aussi dans les cercles verts, des sources X puissantes se réfléchissant dans les nuages de poussières.

 

Beaucoup plus de détails surtout sur la partie la plus centrale dans l’article original de D Wang.

 

 

Crédit image: X-ray: NASA/CXC/UMass/Q.D. Wang; Radio: NRF/SARAO/MeerKAT)

 

 

 

 

 

Un APOD lui a été consacré.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN:

 

Magnetized Threads Weave Spectacular Galactic Tapestry

 

New Mosaic Shows the Galactic Core From Opposite Sides of the Electromagnetic Spectrum

 

Chandra large-scale mapping of the Galactic center: Probing high-energy structures around the central molecular zone

 

Unprecedented New Panorama of the Center of Our Milky Way – Reveals Magnetized Threads Weaving Spectacular Galactic Tapestry

 

La Nasa publie une image sans précédent des phénomènes extrêmes au centre de la Voie lactée

 

 

 

 

 

 

LES MAGAZINES CONSEILLÉS :.POUR LA SCIENCE JUIN 2021 MUON ETC… (12/06/2021)

 

 

Une image contenant texte

Description générée automatiquement

Le muon ébranle-t-il le modèle standard ?

Le succès du modèle standard de la physique des particules ne s’est jamais démenti jusqu’ici. Pour autant, il ne répond pas à plusieurs questions importantes. Comment aller au-delà ? La découverte de nouvelles particules se faisant attendre, une autre piste prend de l’importance : effectuer des mesures expérimentales de grande précision pour les comparer aux valeurs calculées au moyen de la théorie. Un écart signalerait alors une défaillance de celle-ci.

 

Et de fait, une différence vient d’être mises en évidence entre la mesure – extrêmement difficile – et le calcul – d’une redoutable complexité – du « moment magnétique » du muon, une particule similaire à l’électron. L’écart est-il assez grand pour acter une défaillance du modèle standard, qui serait bienvenue pour beaucoup de théoriciens ? Pas tout à fait, mais presque. Une situation indécise, mais stimulante et facteur de progrès, qui illustre très joliment la façon dont la science se fait.

 

 

Le muon, un accroc dans le modèle standard?

Les résultats de l’expérience Muon g-2 au Fermilab semblent confirmer que la mesure du moment magnétique anomal du muon est incompatible avec les calculs théoriques de référence. Si ce résultat se vérifie, ce serait la preuve la plus solide de l’existence d’une nouvelle physique au-delà du modèle standard

 

 

Mais ce n’est pas tout ? Dans ce numéro de Juin 2021, on trouve en plus d’un grand nombre d’articles, d’autres articles concernant l’astronomie comme :

 

Des radiotélescopes sur la face cachée de la Lune

Plusieurs missions spatiales sont à l’étude pour installer des radiotélescopes sur la face non visible de la Lune. Objectif : sonder les « âges sombres » de l’Univers, ère reculée où les premières étoilesn’étaient pas encore apparues.

 

Une géante gazeuse voyageuse

En étudiant la composition de l’atmosphère de l’exoplanète HD 209458 b par spectroscopie, des astrophysiciens ont mis en évidence un excès de carbone qui suggère que l’astre s’est formé très loin de son étoile avant de migrer à sa position actuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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