LES ASTRONEWS de planetastronomy.com:

Mise à jour : 5 Juin 2023      BONNES VACANCES À TOUS !!!

       

Conférences et Évènements : Calendrier   .............. Rapport et CR

Prochaine conférence SAF. : le mercredi 14 Juin (CNAM amphi Grégoire) 19 H    avec Audrey Coutens IRAP sur
« La chimie de la région de la formation des étoiles »

Réservation comme d’habitude ou à la SAF directement. La suivante : le 13 Septembre :      Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF : https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured

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ARCHIVES DES ASTRONEWS : clic sur le sujet désiré :

Astrophysique/cosmologie ; Spécial Mars ; Terre/Lune ; Système solaire ; Astronautique/conq spatiale ; 3D/divers ; Histoire astro /Instruments ; Observations ; Soleil ; Étoiles/Galaxies ; Livres/Magazines ; Jeunes /Scolaires

 

Sommaire de ce numéro :  

 

Pulsars et OG : CR de la conf SAF (Cosmologie) de D. Smith du 13 Mai 2023. (05/06/2023)

Astrolabe et Astronomie : CR de la conf SAF de B. Alix du 10 Mai 2023. (05/06/2023)

La croûte martienne : CR conf SAF (Planétologie) de V Malarewicz du 22 Avril 2023. (05/06/2023)

100 ans de MQ et intrication : CR Aca des Sciences du 18 Avril 2023. (05/06/2023)

La nouvelle conquête lunaire : CR de la conf JPM au Mans le 14 Avril 2023. (05/06/2023)

Mars 2020 :.Les restes d’une rivière au fort courant. (05/06/2023)

Tianwen-1:.Zhurong trouve que de l’eau a coulé récemment sur Mars. (05/06/2023)

La Lune :.On confirme le noyau solide. (05/06/2023)

Super Nova : Une SN dans notre environnement proche ! (05/06/2023)

JWST :.Une étranger comète dans la ceinture principale. (05/06/2023)

JUICE :.Antenne finalement déployée. Ouf !! (05/06/2023)

Blue Origin : La revanche de Jeff Bezos ! (05/06/2023)

Voyager :.Une astuce pour prolonger la vie de V2. (05/06/2023)

Le Soleil :.Une super tache que l’on pouvait voir sans télescope. (05/06/2023)

Livre conseillé :. Voyage de la Terre aux… De F Hammer chez O. Jacob. (05/06/2023)

Livre conseillé :.Le grand livre de l’Astronomie aux éditions Glénat. (05/06/2023)

 

 

 

 

MARS 2020 :.LES RESTES D’UNE RIVIÈRE AU FORT COURANT. (05/06/2023)

 

Cela fait deux ans maintenant que le rover Persévérance poursuit son petit bonhomme de chemin dans le fond du cratère Jezero sur Mars, et il fait de nombreuses découvertes.

On sait maintenant que ce cratère était parcouru par une rivière impétueuse, ce qui a laissé des traces dans l’ancien lit de cette rivière, comme on le voit sur l’extraordinaire panorama ci-après..

 

Une image contenant Ruines, capture d’écran, brique, désert

Description générée automatiquement

Les scientifiques pensent que ces bandes de roches incurvées ont été formées par une rivière profonde au débit très important. La première vraie preuve d’une telle rivière profonde, située à l’endroit nommé « Skrinkle Haven », avec la Mastcam-Z (montage de plus d’une centaine de photos individuelles) entre le 28 Février et le 9 Mars 2023.

Crédit : : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS    Pour voir plus de détails : clic sur l’image.

 

En consultant le panorama, on voit que les blocs de grande taille sont charriés par des eaux possédant un débit important.

L’énergie de cet écoulement à aussi fait que ces grands blocs soient disposés en courbe suivant le débit des eaux, courbes qui sont aussi vues depuis l’espace par les satellites en orbites martiennes. Plan de situation.

On ne sait pas encore

re si cette rivière avait de nombreux méandres ou pas, l’avenir nous le dira.

 

Une image contenant nature, montagne, géologie, ciel

Description générée automatiquement

Un deuxième panorama pris un peu plus loin, à l’endroit baptisé Pinestand, montre une « colline » isolée de 20 m de haut, couverte de strates sédimentaires, correspondant aussi certainement au passage d’une rivière.

 

Crédit photo : NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS

 

 

 

 

Toutes ces nouvelles informations de Persévérance, semblent indiquer que les rivières sur Mars étaient probablement plus énergiques que ce que l’on pensait.

 

Tant que l’on est dans la région, voici aussi un panorama du cratère Belva pris le 22 Avril 2023.

C’est un cratère d’impact météoritique s’approximativement 1 km de diamètre.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Perseverance découvre une ancienne rivière profonde et tumultueuse sur Mars

 

Images From NASA’s Perseverance May Show Record of Wild Martian River

 

Images From NASA’s Perseverance May Show Record of Wild Martian River

 

NASA’s Perseverance Rover Captures View of Mars’ Belva Crater du JPL

 

NASA's Perseverance Rover Captures View of Mars' Belva Crater avec zoom et version anaglyphe

 

 

 

 

 

 

TIANWEN-1 :.ZHURONG TROUVE QUE DE L’EAU A COULÉ RÉCEMMENT SUR MARS. (05/06/2023)

 

Depuis que la mission Tianwen-1 s’est posé sur Mars il y a maintenant deux ans, le rover Zhurong a parcouru deux kilomètres sur un chemin semé de petites dunes, dans cette zone de basse latitude qu’est Utopia Planitia, de l’hémisphère N martien.

 

Le long de son parcours, il a fait des découvertes intéressantes.

On savait que l’eau avait coulé sur Mars il y a quelques milliards d’années, mais elle a disparu lors du refroidissement de la planète, évaporée dans l’espace. Mais on n’avait encore jamais prouvé l’existence d’eau liquide récente, au sens astronomique du terme bien sûr. À part peut-être ces gouttelettes d’eau (salée bien sûr) détectées par le robot Phoenix.

 

Le rover chinois lors de son périple et avant de se mettre « en sommeil » à cause de la poussière recouvrant ses panneaux solaires, a transmis un grand nombre de mesures.

 

Les scientifiques chinois ont trouvé des traits caractéristiques d’un environnement froid sur ces dunes (formées par le vent) : des craquelures et des granulations polygonales typiques. Signifiant que l’environnement récent était liquide, d’ailleurs la surface est riche en minéraux hydratés.

 

Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science Advances. Consulter le texte référencé plus loin.

 

Une image contenant capture d’écran, marron, tanner, Beige

Description générée automatiquement

En A : route suivie par le rover de Mai à Sept 2021, photo de l’orbiteur chinois.

 

En B : panorama provenant de la NaTeCam du rover concernant la dune 2 avec indication des craquelures illustrées enC et D.

 

En E : panorama de la dune 3

 

En F positionnement de la craquelure de cette dune.

 

 

Crédit : CNSA/GRAS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une image contenant capture d’écran

Description générée automatiquement

 En A : Topographie de la zone avec des traces d’eau.

 

 

En B : vue d’altitude de la zone

 

 

En C : photo agrandie où on voit les structures polygonales

 

 

En D : photo agrandie avec les structures circulaires.

 

 

En E : vue avec la NaTeCam de l’inter dépression entre deux dunes.

 

 

En F : coupe d’une dune suivant le profil de la ligne pointillée de E.

 

 

 

Crédit : CNSA/GRAS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces textes publiés veulent prouver que la surface de certaines dunes est liée à la présence d’une eau salé formée par la fonte de givre et de neige lors de la période de refroidissement, la surface de ces dunes contenant du sel.

Lorsque l’eau salée (saumure) s’évapore, lors des périodes de changement d’obliquité de la planète rouge, les minéraux hydratés se lient avec les particules de sable, donnant ainsi ces structures particulières.

 

Signalons que ces changements d’obliquité sont périodiques, tous les 125.000 ans, permettant ainsi à la vapeur d’eau de former du givre ou de la neige !

 

Était-ce un environnement favorable à la vie ??

 

Les scientifiques estiment ces formations récentes, entre 400.000 ans et 1,4 millions d’années.

 

 

De plus une autre étude chinoise indique que la zone où s’est posé le rover, Vastitas Borealis (VBF), montre des signes de présence de roches sédimentaires marins sur la surface. Mesures effectuées par le spectro  multi longueur d’onde MSCam.

 

Si maintenant Mars est froide et sèche, on sait que dans le passé, il y avait une grande quantité d’eau à sa surface et notamment dans cet hémisphère Nord ; on pense même que c’était le lieu d’un immense océan.

 

Zhurong s’est donc dirigé sur ce qu’il croyait être une côte de cet océan et en étudia les contours avec une centaine d’images.

 

Les chercheurs après analyse de ces images ont mis au jour des stratifications entrecroisées (cross bedding structures) indiquant des flux liquides bidirectionnels caractéristiques, comme l’avancé et le retrait dû aux marées.

 

L’équipe pense que c’est une preuve de la présence d’un océan à cet endroit.

 

Une image contenant texte, carte

Description générée automatiquementTiré de l’article publié par ces chercheurs, cette illustration de leur découverte.

Sujet de cette illustration, un rocher de 110 cm de dimension, dont on voit différents aspects.

 

Les différentes couches possèdent des laminations internes.

 

En a’’ ; coupe stratigraphique avec les différentes couches.

 

Pour plus de détails lire l’article.

 

Crédit Science China Press

 

 

 

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Modern water at low latitudes on Mars: Potential evidence from dune surfaces article de Science Advances. À lire.

 

Mars rover Zhurong finds evidence of water at red planet's low latitudes

 

Des traces d’eau liquide récentes découvertes sur Mars

 

China's Zhurong Mars rover finds signs of recent water activity on Red Planet

 

China's Zhurong Mars rover finds signs of recent water activity on Red Planet  par Space.com

 

In-situ observations of marine sedimentary rocks suggest ancient northern ocean on Mars

 

Ancient northern ocean on Mars evidenced by in situ observations of marine sedimentary rocks

 

Evidence for marine sedimentary rocks in Utopia Planitia: Zhurong rover observations

Nouvelle découverte de Zhurong : Il était une fois un océan sur Mars

 

 

 

 

 

 

LA LUNE :.ON CONFIRME LE NOYAU SOLIDE. (05/06/2023)

 

On s’est toujours posé la question sur la nature interne de la Lune, et notamment si elle possédait un noyau solide ou liquide et de quelle taille.

 

Des chercheurs Français, principalement de l’OCA (Observatoire de la Côte d’Azur) viennent d’y répondre en publiant un article à ce sujet dans la revue de référence Nature.

 

Le CNRS a publié un communiqué de presse à ce sujet, que je reprends en partie

 

En combinant diverses techniques, la structure interne de la Lune vient d’être révélée.

 

Ces résultats confirment que la Lune possède un noyau solide, comme la Terre.

 

Ils permettent également de confirmer le « retournement du manteau » et d’expliquer la présence d’éléments riches en fer à la surface de la Lune.

 

Cinquante ans après Apollo 11 qui a ouvert la voie aux premières études sur la Lune, une équipe de scientifiques du CNRS, d’Université Côte d’Azur, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, de Sorbonne Université et de l’Observatoire de Paris-PSL a révélé une partie de sa structure interne restée jusqu’à présent mystérieuse : la Lune possède un noyau solide, comme la Terre. Cette découverte s’accompagne aussi de la mise en évidence de données permettant d’expliquer la présence de matériaux riches en fer dans la croûte lunaire. Ces travaux seront publiés dans Nature le 3 mai 2023

 

Alors que l’évolution de la Lune est discutée, la nature de sa structure profonde vient d’être tranchée. Cinquante ans après les premières missions spatiales sur la Lune, aucun doute ne subsiste : elle possède bien un noyau solide au centre et fluide en périphérie, comme la Terre. Cette hypothèse vient d’être validée grâce à des travaux menés par des scientifiques du CNRS, d’Université Côte d’Azur, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, de Sorbonne Université et de l’Observatoire de Paris-PSL.

 

Une vingtaine d’années après l’identification d’un noyau externe fluide, l’équipe a mis en évidence un noyau solide d’environ 500 km de diamètre, soit environ 15 % de la taille de la Lune. Il est composé d’un métal dont la densité est proche de celle du fer. Des techniques, notamment liées à la rotation de la Lune avaient permis d’identifier clairement le noyau externe fluide. Cependant, le noyau solide était resté indétectable, compte tenu de sa petite taille. L’existence de ce dernier a pu être prouvée grâce à l’utilisation de données provenant de différentes missions spatiales et de télémétrie laser-Lune.

 

Au-delà de cette découverte majeure, certains éléments mis en évidence par les scientifiques semblent accréditer l’hypothèse de déplacements de matériau dans le manteau, la couche intermédiaire entre le noyau et la croûte de la Lune au cours de son évolution. C’est ce que l’on appelle le retournement du manteau lunaire et cela permet d’expliquer la présence d’éléments riches en fer à la surface de la Lune. Comment s’est produit ce phénomène ? Du matériel a pu remonter à la surface et produire des roches volcaniques déposées dans la croûte lunaire. Puis, les éléments trop denses par rapport au matériel environnant dans la croûte, sont retombés et revenus à l'interface entre le manteau et le noyau.

 

Ces travaux apportent des connaissances indispensables, notamment pour renseigner l’histoire du système solaire et comprendre certains événements, comme la disparition du champ magnétique lunaire : à l’origine cent fois plus puissant que celui de la Terre actuelle, il est aujourd’hui quasiment inexistant.

 

 

Une image contenant capture d’écran

Description générée automatiquementRappelons que le diamètre de notre satellite naturel est approx. 3500 km, donc un noyau de 500 km de diamètre est plutôt petit. Sa composition : un métal dont la densité est proche du Fer, comme pour la Terre.

Ce noyau solide serait entouré d’une couche semi liquide.

C’est en associant des mesures de satellites en orbite lunaire, comme GRAIL, des mesures des sismomètres lunaires (missions Apollo) et des observatoires terrestres que l’on a pu aboutir à ces résultats.

GRAIL mesurait en continue la gravité lunaire, et les observatoires terrestres déterminaient les déformations dues à l’effet des marées lunaires.

 

Vue d’artiste de l’intérieur lunaire. De la surface vers le centre : une croûte fine, un manteau très épais, une zone à l’interface manteau/noyau de faible viscosité, un noyau externe liquide, un noyau interne solide.

© Géoazur/Nicolas Sarter

 

 

 

 

Une vidéo explicative : https://youtu.be/OUKr_uV6TuU

 

 

Par contre il semble bien que la croûte lunaire soit un peu différente de la nôtre. En effet, les mers lunaires contiennent de grandes quantités de fer et de Titane. Ce manteau serait plus riche en Fer que le manteau terrestre.

 

Les chercheurs dans cet article ont confirmé l’hypothèse du retournement du manteau, permettant d’expliquer la présence de Fer.

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Le secret bien gardé du noyau de la Lune est enfin révélé

 

La Lune cachait bien quelque chose en son cœur

 

The Structure and Composition of the Lunar Interior Provide Fundamental Information on the Evolution of a Differentiated Planetary Body

Moon’s inner core is solid, like Earth’s, scientists say

 

More evidence found showing the moon's inner core is solid, like Earth's

 

 

 

 

 

 

SUPER NOVA : UNE SN DANS NOTRE ENVIRONNEMENT PROCHE ! (05/06/2023)

 

On vient d’observer une super nova dans la galaxie M101 (Pinwheel ou Moulinet), et c’est plutôt un évènement, en effet les SN se produisent en moyenne à une par siècle et par galaxie.

 

M101 est proche de nous, à 21 Mal dans la Grande Ourse.

 

Une très belle photo a été faite par Craig Stocks que vous pouvez voir ICI.

 

 

Elle a donc été vue par tous les télescopes de la planète, mais aussi par de nombreux amateurs dont Philippe Martin de l’Association VEGA de Plaisir (78370) qui m’a donné l’autorisation de reproduire sa photo.

 

Une image contenant Univers, astronomie, Espace lointain, galaxie

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Une image contenant Univers, astronomie, Espace lointain, objet astronomique

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M101 et sa SN 2023 ixf vue par Ph Martin 250 poses de 7 sec Prise le 26 Mai 2023  305 mm ouverture 6,7

M101 vue par Hubble (avant la SN)

 

Voici les détails fournis par Philippe Martin :

Date dans la nuit du 26 mai.

Lieu d'observation : Le Tartre Gaudran - Cheval Nature.

Instrument : Télescope SCT 305 mm  à F/D 7 ,3 -  2250 mm de focale

Fait sans table équatoriale (en monture ATL/AZ) d'où l'obligation de faire des poses très courtes pour limiter la rotation de champ.

Temps de pose: 7 sec x 251 prises.

Caméra ASI 174 monochrome, plus sensible que les caméras couleur

Lune de 7 jours assez présente.

 

Traitement logiciel :

- Empilement image sous SIRIL

- Traitement sous Gimp et Astrosurface.

 

 

Une image contenant astronomie, Univers, galaxie, Espace lointain

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Philippe Germon, aussi de Vega nous gâte avec la même M101 et sa SN que je réduis pour mettre dans cet article

 

Nuit du 27 au 28 mai 2023

C11 XLT + Hyperstar V4 à Focale 2

Filtre IDAS LPS-D3 (antipollution bande large)

Caméra AA26c format APSC

Monture Skywatcher CQ350

Guidage PHD2 à 975 mm de focale, filtre Infra rouge

Acquisition N.I.N.A.

Traitement Pixinsight

 

 

 

À

 

 

 

 

 

Pas mal pour des amateurs

 

Bravo aux deux Philippes.

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Cette supernova hypnotisante est la plus proche vue de la Terre en 10 ans

 

Une étoile a explosé en supernova dans une galaxie de la Grande Ourse !

 

Une étoile a explosé dans la Grande Ourse : observez-la !

 

Observez cette étoile de la Grande Ourse se transformer en supernova

 

New supernova! M101 explosion is closest in a decade

 

Supernova Discovered in Nearby Spiral Galaxy M101

 

 

 

 

 

 

JWST :.UNE ÉTRANGE COMÈTE DANS LA CEINTURE PRINCIPALE. (05/06/2023)

 

Le télescope spatial James Webb (JWST) s’est tourné ou plutôt a tourné son spectro Infra Rouge NIRSpec vers un objet un peu bizarre de la ceinture d’astéroïdes, un astéroïde que l’on prenait pour une comète, découvert en 2005, l’objet 238P/Read.

Il possède une queue comme une comète et finalement c’est une comète.

 

Le Webb a confirmé que le gaz autour de la comète était bien de la vapeur d’eau, prouvant ainsi que la glace originale de la formation du système solaire pouvait être préservée dans cette région du système solaire.

Cependant aucune trace de CO2 n’a pu être mise en évidence. Bizarre.

En effet, la mission Deep Impact qui avait croisé le chemin de la comète Hartley 2, avait aussi détecté de la vapeur d’eau mais aussi du CO2.

 

 

Une image contenant texte, capture d’écran, diagramme, astronomie

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Voici les spectres comparés des comètes Read (JWST) et Hartley 2 (Deep Impact). On reconnait le pic de l’eau vers 2,7 microns. Par contre aucun pic de CO2 pour Read. Crédit : NASA, ESA, CSA, et J. Olmsted (STScI)

 

 

L’absence de CO2 est bizarre, car la plupart des comètes en contiennent, peut-être l’a-t-elle perdue suite aux températures chaudes (relativement) de la ceinture

 

Bref un mystère de plus à résoudre.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

 

NASA’s Webb Finds Water, and a New Mystery, in Rare Main Belt Comet

 

Webb Finds Water, and a New Mystery, in Rare Main Belt Comet

 

Webb finds water, and a new mystery, in rare main belt comet

 

Spectroscopic identification of water emission from a main-belt comet de la revue Nature.

 

Le télescope spatial James Webb confirme la présence d’eau dans une étrange comète, mais aussi l’absence de CO2

 

Le télescope James-Webb pointe un nouveau mystère pour cette comète qui se cache parmi les astéroïdes

 

Webb home page principale

 

Webb home page

 

Webb home page au GSFC

 

 

 

Toutes les photos du JWST sur Flickr.

 

 

 

 

 

JUICE :.ANTENNE FINALEMENT DÉPLOYÉE. OUF !! (05/06/2023)

 

Si le lancement de JUICE s’est bien passé, deux semaines après, la mission rencontre un petit problème : l’antenne de 16 m portant l’instrument RIME (Radar for Icy Moons Exploration) devant pénétrer la couche de glace de surface sur quelques 9 km ne s’est pas déployée entièrement.

Une goupille semble bloquer le déploiement. Comme on le voit (mal) sur cette animation gif.

 

L’ESA réfléchit à plusieurs tactiques pour résoudre ce problème, secouer la sonde, mettre l’antenne actuellement dans l’ombre au soleil en espérant que ce réchauffement libérera la goupille etc..

 

 

Une image contenant noir et blanc, noir, obscurité, léger

Description générée automatiquement

 

Finalement, après une combinaison de toutes ces actions, l’antenne s’est finalement déployée au grand soulagement de toute l’équipe.

 

 

 

On peut le constater sur cette animation gif du déploiement.

 

 

Photo : ESA

 

 

 

 

La mission peut continuer, jusqu’au prochain incident, car pendant 8 ans de voyage, beaucoup d’imprévus peuvent se produire !

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Juice deployments complete: final form for Jupiter

 

Hurray! Juice Deploys its Stuck Antenna

 

Juice’s RIME antenna breaks free

 

ESA Can’t Deploy JUICE’s Radar Antenna. It Needs It to Scan Under the Ice at Callisto, Europa, and Ganymede

 

Problème avec JUICE, en route vers Jupiter: l'antenne de 16 mètres bloquée

 

L’antenne de JUICE est enfin déployée

 

 

 

 

 

 

LE SOLEIL :.UNE SUPER TACHE QUE L’ON POUVAIT VOIR SANS TÉLESCOPE ; (05/06/2023)

 

 

Une image contenant cercle, capture d’écran, horloge, astronomie

Description générée automatiquement

Fin Mai 2023, il y avait sur la surface du Soleil, une tache immense, représentant la surface de quatre fois la Terre, et qui est visible, beaucoup de journalistes écrivent « à l’œil nu », mais bien sûr, il ne faut jamais faire ça, cela mettrait en danger votre rétine, il faut utiliser une lunette pour éclipses afin de voir cette tache.

Cette tache est baptisée AR 3310, ce qui veut dire Active Region 3310.

 

Explication sur la nomenclature des taches et autres du Soleil.

 

 

 

 

 

Une autre vue, de John Chapman-Smith avec filtre solaire.

 

Nous sommes dans le cycle 25 du Soleil et sa montée en activité commence.

 

Elle émettait de nombreuses protubérances comme on le voit ICI.

 

 

Ne la cherchez plus, elle a déjà disparu derrière le Soleil.

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

Cette tâche solaire est si grande que l'on peut la voir sans télescope

 

Sun activity: M flare in northwest, fiery action in southwest

 

A Giant Spot Is Crossing The Sun And You Don't Even Need a Telescope to See It

 

Space Weather Live. L’activité solaire en direct.

 

Activity Update – 22 May 23

 

 

 

 

 

VOYAGER : UNE ASTUCE POUR PROLONGER LA VIE DE VOYAGER 2. (05/06/2023)

 

 

Les sondes Voyager lancées dans les années 1970 sont une exception parmi les sondes interplanétaires, ce sont les objets fabriqués par l’Homme qui sont le plus loin dans le système solaire et en état de fonctionner. Notamment Voyager 2, qui se trouve à plus de 20 milliards de km de nous, à 132 Unités Astronomiques si l’on veut.

 

Où se trouvent les Voyager ??

 

Une image contenant machine, ingénierie, intérieur

Description générée automatiquementÉvidemment, les signaux émis par la sonde sont de plus en plus faibles à cause de la distance et aussi à cause de la puissance électrique qui faiblit due à la décroissance radioactive des générateurs au Plutonium 238 (88 ans de période).

 

 La sonde s’éloigne de nous à la vitesse de 17 km/s.

 

On voit ici un des générateurs isotopiques (RTG) de Voyager, qui en possède en tout trois.

 Ils ont pour but de transformer la chaleur produite par la décroissance radioactive en électricité.

Crédit : NASA/JPL Caltech.

 

Cette sonde étudie maintenant l’environnement du système solaire et le milieu interstellaire et nous apporte quantité d’informations utiles à ce sujet.

 

 

 

 

Afin d’optimiser la sonde, on a pensé supprimer un des instruments afin d’utiliser la puissance gagnée pour les autres instruments, mais certains ont pensé plutôt supprimer le système de protection de l’alimentation qui se trouve être en fait très stable au cours du temps.

 

C’est ce qui a été fait, donc sans supprimer un instrument et qui garantit maintenant une possibilité d’écoute au moins jusqu’en 2026 ! Bravo ce fut le bon geste !

 

 

 

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

À plus de 20 milliards de km de la Terre, Voyager 2 a encore « toutes ses dents »

 

NASA’s Voyager Will Do More Science With New Power Strategy

 

Mission Status des Voyagers.

 

Les quarante ans des Voyager dans les Astronews.

 

 

 

 

 

BLUE ORIGIN : LA REVANCHE DE JEFF BEZOS ! (05/06/2023)

 

On se rappelle qu’il y a près de deux ans, la NASA avait sélectionné SpaceX et sa Starship pour la fourniture d’un atterrisseur lunaire pour la mission Artemis III. Seulement à cette époque des autres sociétés qui avaient soumis aussi leurs projets n’ont pas été satisfaites de ne pas avoir été retenues, notamment Blue Origin de Jeff Bezos.

Celui-ci a remué ciel et terre menaçant de procès la NASA, pour décision injuste et non-respect des règles de l’appel d’offre, si bien que la NASA s’est sentie obligée de relancer un nouvel appel d’offre.

Ce qui fut fait et Blue Origin vient de gagner ce nouvel appel d’offre (3,4 G$), il sera le deuxième fournisseur d’un atterrisseur lunaire réutilisable pour les futures missions Artemis V. La NASA a justifié son choix en spécifiant qu’une concurrence était préférable.

Jeff a eu sa revanche !!!

 

Une image contenant transport, engin spatial, lune, fusée

Description générée automatiquementVue d’artiste de l’atterrisseur lunaire Blue Origin.

 

Ce module lunaire devrait être capable de transporter des astronautes entre le Gateway et la Lune et d’y revenir s’y amarrer.

Il devrait rester une dizaine de jours sur la Lune.

Une version cargo (sans astronautes) est aussi à l’étude.

 

Illustration : Blue Origin.

 

 

 

 

Que la meilleure gagne !

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN :

 

La revanche de Blue Origin : la Nasa le choisit pour créer un atterrisseur sur la Lune

 

NASA Selects Blue Origin as Second Artemis Lunar Lander Provider

 

NASA selects Blue Origin to develop second Artemis lunar lander

 

Blue Origin Selected as Second NASA Artemis Lunar Lander Provider, Includes Crewed Mission to Moon in 2029

 

Blue Moon par Wikipedia

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ : VOYAGE DE LA TERRE AUX…DE F. HAMMER CHEZ O JACOB (05/06/2023)

 

Une image contenant texte, Univers, capture d’écran, espace

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Notre ami François Hammer, astronome à l’Observatoire de Paris, vient de commettre un nouvel ouvrage général sur l’Astronomie : Voyage de la Terre aux confins de l’Univers chez Odile Jacob.

 

Voici la quatrième de couverture :

Montez à bord d’une navette spatiale imaginaire : l’astrophysicien François Hammer sera votre guide pour explorer le système solaire jusqu’aux galaxies les plus lointaines.

Sous la forme d’une cartographie dynamique, ce livre nous emmène visiter planètes et exoplanètes, astéroïdes et comètes, nuages de gaz et trous noirs… et nous fait remonter le temps jusqu’aux premiers instants de l’Univers.

À chaque étape du voyage, l’auteur nous ouvre les coulisses de l’astrophysique du xxie siècle, un monde où technologies de pointe et âpres débats théoriques doivent s’allier pour faire progresser la connaissance.

L’ouvrage évoque les grandes questions qui animent la recherche. Quel avenir pour notre planète, notre galaxie et pour l’Univers ? Quels indices d’une vie hors de la Terre ? La matière sombre existe-t-elle vraiment ?

 

« Ah ! que l’astronomie est fascinante. Notre connaissance du cosmos acquise depuis un siècle est exceptionnelle.

 La présentation de François Hammer nous révèle la richesse des découvertes actuelles d’une manière parfois proche du rêve mais rigoureuse. »  Michel Mayor, prix Nobel de physique

 

Un livre richement illustré, qui s’adresse à tous ceux qui veulent découvrir l’Univers et ce qu’en dit la science aujourd’hui.

 

Livre passionnant de bout en bout.

 

288 pages   EAN : 9782415003999    Prix : 25,90€

 

 

 

 

 

 

LIVRE CONSEILLÉ :.LE GRAND  LIVRE DE L’ASTRONOMIE CHEZ GLÉNAT. (05/06/2023)

 

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Un guide très généraliste sur tous les thèmes de l’astronomie, qui plaira à tous les catégories de lecteurs.

Voici de qu’en dit l’éditeur :

 

Le Grand Guide de l'Astronomie La tête dans les étoiles avec ce guide très complet !

Galaxies, constellations, étoiles et systèmes solaires… Le grand guide de l’Astronomie vous invite à découvrir l’espace. Cet ouvrage incontournable est une nouvelle édition entièrement mise à jour du Grand Atlas de l’Astronomie. Il a été élaboré par un collectif d’astrophysiciens et préfacé par le plus célèbre d’entre eux, Hubert Reeves. Peut-on observer des supernovas avec un télescope amateur ? Pourquoi Uranus a-t-elle cette couleur bleuâtre ? Comment reconnaître la constellation d’Andromède ? Quelles découvertes découlent de la mission InSight et de ses recherches sur la planète Mars ? Plongez dans ce guide aux images envoûtantes, fournies par les satellites de la NASA, afin de déceler les secrets de l’univers.

 

 

 

Ce grand guide de l’Astronomie comporte :

- Une préface signée Hubert Reeves, célèbre astrophysicien et vulgarisateur émérite.

- Des images satellites provenant de la NASA.

- Une impressionnante documentation d’archives qui intègre les recherches spatiales les plus récentes : la toute première photo du trou noir, les dernières découvertes d’exoplanètes, les missions Proxima et Alpha à bord de l’ISS avec Thomas Pesquet, le tourisme spatial avec les sociétés privées et les dernières missions et découvertes sur Mars, avec trois missions lancées en juillet 2020…

- Une section répertoriant 88 constellations avec pour chacune d’entre elles, une carte précise indiquant leur localisation dans l’espace ainsi que leur magnitude stellaire.

- Une liste des observatoires de France et du monde ainsi qu’un glossaire complet.

 

 

304 pages    EAN : 9782344052754    Prix : 30€

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture à tous.

 

C’est tout pour aujourd’hui !!

 

Bon ciel à tous !

 

JEAN-PIERRE MARTIN

 

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