LES ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 15 Mai 2024
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF. : le mercredi 12 Juin 2024
(CNAM amphi Grégoire) 19 H
avec
Jacques LASKAR
Astrophysicien IMCCE Obs de Paris sur
« Vers
un scénario cohérent pour l'évolution du système Terre-Lune»
Réservation comme d’habitude à
partir du 16 Mai 9h00 ou à la SAF directement. La
suivante : à la rentrée !!! :
Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
pour les membres de la commission de Planétologie : réunion samedi 1er Juin à 15h au siège.
Astronews précédentes :
ICI
dossiers à télécharger par ftp :
ICI
ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :
Occultations
stellaires :
Conf SAF de B Sicardy du 10 Avril 2024.
(15/05/2024)
L’inflation :
CR conf SAF (cosmologie) de D Werth du 6 Avril 2024.
(15/05/2024)
In Memoriam :.Mort
de P Higgs, un des pères du boson.
(15/05/2024)
Notre Dame de Paris :
Une méridienne y est cachée !
(15/05/2024)
Le Soleil :.Des
aurores exceptionnelles jusqu’en France
(15/05/2024)
La Chine :
L’ambitieux programme lunaire.
(15/05/2024)
Chang’e-6 :
En route pour la face cachée de la Lune !
(15/05/2024)
Trou noir :
Un TN stellaire découvert proche de nous.
(15/05/2024)
Trous noirs :.Voyage
à l’intérieur d’un TN par la NASA.
(15/05/2024)
JUNO :.Un
lac de lave sur Io vu de près.
(15/05/2024)
Mars Express :.25.000
orbites et on continue !
(15/05/2024)
EXOMARS :.Une
chance de décoller enfin ?
(15/05/2024)
Voyager
:.Bug résolu !
(15/05/2024)
Voile Solaire :
Une voile de nouvelle génération.
(15/05/2024)
JWST :.Des
détails inédits de la Tête de cheval !
(15/05/2024)
Livre conseillé
:..Les étoiles et les SN chez Glénat.
(15/05/2024)
Livre conseillé
:.Le grand guide de l’Astronomie chez Glénat.
(15/05/2024)
IN MEMORIAM :.MORT DE P HIGGS UN DES PÈRES DU BOSON.
(15/05/2024)
Peter Higgs,
le célèbre physicien britannique, à la base de la découverte du boson portant
son nom, s’est éteint le 8 Avril 2024 chez lui tranquillement à l’âge de 94 ans.
Il avait reçu le Prix Nobel de Physique en 2013 (avec F Englert) pour
l’invention (en 1964 !!) de cette particule qui complétait le bestiaire des
particules élémentaires et qui fut découverte au CERN en 2012.
Ce
sont les 3 physiciens Peter Higgs, Robert Brout et François Englert qui ont émis
cette hypothèse dans les années 1960.
Le physicien Peter Higgs (82 ans) assistait à cette conférence de presse, son
collègue F Englert était aussi présent, Robert Brout est décédé en 2011, il ne
verra pas contrairement à ses deux autres collègues, la réussite de sa théorie.
Le commentaire de P. Higgs lors de séminaire : "C'est extraordinaire que cela
soit arrivé de mon vivant"
(Photo CERN)
L’annonce au CERN
sur YouTube (1min30).
Nous avons eu la chance quelques années plus tard de
pouvoir être
dans le fameux amphithéâtre où cette découverte a été annoncée.
Le boson de Higgs, est une particule élémentaire fondamentale de l'univers,
c’était le chaînon manquant de la physique des particules.
Imaginez un champ invisible qui imprègne tout l'espace, comme la crème dans un
gâteau. Ce champ, appelé champ de Higgs,
confère une masse aux
particules qui interagissent avec lui, comme les électrons et les quarks.
Plus une particule interagit fortement avec le champ de Higgs, plus elle est
massive.
Sa découverte en 2012 au CERN a confirmé la validité d’une théorie fondamentale
de la physique appelée le modèle standard de la physique des particules.
Voici quelques points clés à retenir :
·
Le boson de Higgs est une particule élémentaire. Cela signifie qu'il ne peut pas
être divisé en particules plus petites.
·
Il est responsable de donner une masse à la plupart des autres particules
élémentaires. Sans le boson de Higgs, les électrons, les quarks et d'autres
particules n'auraient pas de masse, et l'Univers serait très différent de ce
qu'il est aujourd'hui.
·
Le boson de Higgs a été découvert en 2012 au Large Hadron Collider (LHC) du
CERN. Cette découverte a été une étape majeure dans notre compréhension de
l'Univers.
Pour la petite histoire, notons que, le CERN avait rejeté le tout premier
article sur le sujet proposé par P Higgs !!!
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le boson de Higgs,
aux origines de la masse des particules
CMS collaboration releases Higgs boson discovery data to the public
Le boson de Higgs enfin découvert !
de Pour la Science.
Le boson de Higgs,
et après ?
de Pour la Science.
Comment Peter
Higgs a découvert le boson de Higgs
sur France Culture
Et sur votre site préféré :
Le boson de Higgs et le LHC :
CR de la conférence IAP de B Mansoulié le 5 Fev 2013
Le boson de Higgs : enfin sa découverte est annoncée !
LHC, le boson de Higgs et après ? :
CR conf M Spiro RCE2012 du 2 nov 2012
Voyage Obs Genève/LHC CMS :
CR du voyage à Genève (Obs et LHC) des 19 et 20 Janv 2018
Le LHC, chasseur de Higgs :
CR de la conf. De Y Sirois aux RCE 2010 le 12 nov 2010.
NOTRE DAME DE PARIS : UNE MÉRIDIENNE Y EST CACHÉE !
(15/05/2024)
Notre collègue
François Bocqueraz,
de la commission des cadrans solaires de la SAF, connaît bien la méridienne de
temps vrai de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Je dois avouer et
je ne suis surement pas le seul que j’ignorais sa présence.
Il s’était
inquiété après l’incendie, mais nous avait vite rassuré qu’elle n’avait pas été
atteinte.
Il a écrit un
long reportage
sur cette méridienne dont je tire quelques informations.
Toutes photos © F
Bocqueraz.
|
|
On voit sur ce plan de situation où est localisée cette méridienne :
à l’étage là où est marquée la flèche. |
François a eu le
privilège de monter dans les tribunes et nous indiquent avec les photos
suivantes où se trouve cette colonnette gravée.
Elle n’a pas été
touchée par les problèmes dus à l’incendie (effondrement de la voute).
L’œilleton
permettant l’observation n’existe plus depuis longtemps.
Voici quelques
lignes d’explication de François :
Le
pilier a un diamètre de 25 centimètres et la ligne verticale de la méridienne
mesure 73 centimètres, elle est pointée en son sommet par un petit repère rond
marquant le solstice d’hiver, le signe du Capricorne et le chiffre romain XII,
L’ensemble est couvert par un « chapeau jaunâtre » qui semble symboliser un
soleil.
De haut
en bas s’alignent la date du « 1er Janv. » - puis « 1 Déce. » - en-dessous : la
ligne est barrée d’un trait avec sur la gauche le signe du Sagittaire, et à
droite le signe du Verseau, avant de se prolonger sur le socle et le bord de la
marche.
Il est
vraisemblable que le trait devait se prolonger sur le pavement, mais celui-ci a
disparu.
Le
gnomon n’existe plus, il se trouvait dans la verrière faisant face à une
distance de 6 six mètres et à une hauteur de 2,95 mètres. Ces éléments avaient
été changés lors des travaux de restauration en 1761, avant ceux entrepris entre
1844 et 1865, sous la direction de l’architecte Viollet-le-Duc (1814-1879)
La méridienne la
plus connue est celle de l’Église St Sulpice à Paris.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Cadrans solaires
et méridiennes disparus de Paris.
La méridienne de
Notre Dame par F. Bocqueraz.
Le gnomon de l’Église St Sulpice.
Visite des cadrans solaires du Quartier Latin
du 28 sept 2013.
LE SOLEIL : DES AURORES EXCEPTIONNELLES JUSQU’EN FRANCE.
(15/05/2024)
L’héliophysique
est en émoi, il y a quelques jours, une énorme zone de taches solaires (15 fois
la Terre !) est apparue (AR
3664
AR pour active region) et a émis des CME (éjections de masse coronale)
atteignant le niveau 5 sur 5.
Ces énormes jets de particules ont commencé à atteindre la Terre dans la nuit du
10 au 11 Mai 2024. On les attend aussi les jours suivants.
Il semble bien que cet « évènement » comme on dit,
soit le plus important
depuis plus de 20 ans (le dernier 2003) mais pas encore comparable au
plus grand évènement, celui baptisé
Carrington de 1859
qui avait été un désastre pour notre Terre heureusement pas encore
industrialisée.
On sait que ces CME produisent des aurores, généralement visibles près des
pôles, mais celles-ci sont tellement puissantes qu’elles ont été
visibles jusqu’en France.
L’indice décrivant la puissance de ces aurores (Kp) a atteint 9 sur une échelle
de 1 à 9 !!!
Tous les photographes ont passé des nuits blanches afin d’illustrer ces
phénomènes rarissimes sous nos latitudes.
Notamment nos amis de l’Association Vega de Plaisir, dont on peut voir les
meilleures photos sur leur site :
Ainsi que nos amis de la SAF, dont on peut consulter les photos ici :
https://saf-astronomie.fr/des-aurores-en-france/
Quelques extraits :
|
|
Aurore boréale dans la nuit du 10 au 11 mai sur les bords de la
Loire dans le département du Loiret. Photo au smartphone de Sylvie
Angenard de VEGA |
Photo prise par H Baudvin à Victoria (Colombie Britannique) à minuit
local le 10 Mai. Retransmise par D Baudvin de la SAF |
Du rouge, du vert, mais pourquoi ??
Ça dépend essentiellement
de la molécule d’air
frappée par les particules, Oxygène ou Azote ou autres et de
l’altitude de
l’interaction.
·
ROUGE : Oxygène vers les 300 à 400 km d’altitude.
·
VERT : Oxygène vers les 100 à 300 km d’altitude.
·
ROSE : Azote vers les 100 km d’altitude.
·
MAUVE : Hydrogène et Hélium pour altitude inférieure à 100 km.
Un rappel : Les éruptions solaires, sont des explosions qui émettent des
radiations, elles sont classées suivant leur puissance en différentes classes de
plus en plus puissantes : A, B, C, M et X. se déplacent à la vitesse de la
lumière.
Elles sont souvent suivies d’éjection de matière coronale, jets de particules
chargées qui se déplacent à plusieurs centaines de km/s. ces particules arrivant
sur Terre peuvent produire des aurores.
Voir cette explication de la NASA.
https://www.youtube.com/watch?v=TWjtYSRlOUI
POUR ALLER PLUS LOIN :
Des aurores
boréales attendues dans le nord de la France dans la nuit de ce vendredi à
samedi
Solar Max is Coming. The Sun Just Released Three X-Class Flares
TROU
NOIR :.UN
TN STELLAIRE PROCHE DE NOUS.
(15/05/2024)
Avant de commenter cette nouvelle, quelques infos sur les trous noirs :
Il existe plusieurs
types de trous noirs, classés en fonction de leur masse et de leur mode
de formation.
·
Trous noirs stellaires : Les plus courants, formés par l'effondrement
gravitationnel d'une étoile massive en fin de vie. Leur masse est comprise entre
10 et 20 fois celle du Soleil en principe.
·
Trous noirs intermédiaires : Plus massifs que les trous noirs stellaires, avec
une masse comprise entre quelques centaines et quelques milliers de fois celle
du Soleil. On pense qu'ils se forment par l'effondrement de grands nuages de gaz
dans les jeunes galaxies. Leur existence est en question quand même.
·
Trous noirs supermassifs : Les plus gros trous noirs connus, avec des masses
allant de millions à des milliards de fois celle du Soleil. On les trouve au
centre de la plupart des galaxies, y compris la nôtre (dans Sag A*). On pense
qu'ils se forment par l'accumulation de matière au cours de l'histoire de la
galaxie.
En fouillant la multitude de données du satellite Gaia, les scientifiques ont
trouvé un trou noir de faible masse (quand même 33 fois le Soleil) dans la
constellation Aquila à approx 2000 années-lumière de nous.
La
nouveauté, c’est que c’est la première fois que l’on découvre un TN stellaire de
masse aussi importante dans la Voie Lactée. En effet les TN stellaires déjà
découverts ont tous une masse inférieure à 20 Soleil.
Ce genre de trou noir est appelé « dormant » car il correspond à une étoile qui
n’avait pas de compagnon à qui voler de la matière comme pour beaucoup de trous
noirs.
Crédit : ESA/Gaia/DPAC
C’est
le troisième TN dormant découvert dans les données de Gaia et a reçu logiquement
le nom de Gaia BH3.
C’est l’extrême précision des mesures de Gaia, qui a permis de calculer la masse
de ce TN.
Maintenant il faut trouver une explication à son existence.
Crédit : ESO/M. Kornmesser
Je reprends une
partie du
communiqué de
l’ESA
pour une possible explication :
La
plupart des théories prévoient que les étoiles massives perdent en vieillissant
une partie importante de leur matière à cause de vents puissants avant d’être en
partie soufflées dans l’espace lorsqu’elles explosent en supernova. Ce qui reste
de leur noyau se contracte encore pour devenir selon sa masse soit une étoile à
neutrons, soit un trou noir. Il est très difficile d’expliquer qu’un noyau soit
suffisamment gros pour se retrouver sous forme d’un trou noir de 30 fois la
masse de notre Soleil.
Un
indice permettant de résoudre ce casse-tête pourrait se situer très près de Gaia
BH3.
Un
compagnon intriguant
L’étoile en orbite autour de Gaia BH3 à environ 16 fois la distance Soleil-Terre
est plutôt rare ; il s’agit d’une ancienne étoile géante qui s’est formée dans
les deux premiers milliards d’années qui ont suivi le Big Bang, au moment où
notre galaxie a commencé à s’assembler. Elle appartient à la famille du halo
stellaire galactique et se déplace dans la direction opposée aux étoiles du
disque galactique. Sa trajectoire indique que cette étoile faisait probablement
partie d’une petite galaxie, ou d’un amas globulaire, englouti par notre propre
galaxie il y a plus de huit milliards d’années.
L’étoile compagnon compte très peu d’éléments plus lourds que l’hydrogène et
l’hélium, ce qui indique que l’étoile massive devenue Gaia BH3 aurait également
pu être très pauvre en éléments lourds. C’est remarquable. Cela corrobore, pour
la première fois, la théorie selon laquelle les trous noirs de grande masse
observés par les expériences sur les ondes gravitationnelles ont été produits
par l’effondrement d’étoiles massives primitives pauvres en éléments lourds. Ces
étoiles primitives pourraient avoir évolué différemment des étoiles massives que
nous voyons actuellement dans notre galaxie.
La
composition de l’étoile compagnon éclaire également le mécanisme de formation de
cet étonnant système binaire. "Ce qui me frappe, c’est que la composition
chimique du compagnon est similaire à celle des vieilles étoiles pauvres en
métaux de la galaxie", explique Elisabetta Caffau, du CNRS, Observatoire de
Paris, également membre de la collaboration Gaia.
« Rien
n’indique que cette étoile ait été contaminée par la matière éjectée par
l’explosion en supernova de l’étoile massive devenue BH3 ». Cela pourrait
laisser penser que le trou noir n’a acquis son étoile compagnon qu’après sa
naissance, la capturant d’un autre système.
Nul doute, que
l’étude des dernières données de Gaia vont amener à de nouvelles découvertes.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Découverte d’un
trou noir stellaire de masse record au sein de notre Galaxie
du CNRS
Un géant endormi
surprend les scientifiques de Gaia
de l’ESA
Most massive stellar black hole in our galaxy found
Sur votre site préféré :
Les Trous Noirs :
CR de la conf SAF (Cosmologie) de B Crinquand du 10 dec 2022.
Les trous noirs, observations :
CR de la conf. d’Éric Gourgoulhon à la SAF (Cosmologie) le 26 nov 2011
Les trous noirs astrophysiques
: CR de la conf. IAP de F Mirabel du 4 Juin 2013
Le mystère des trous noirs :
CR conf VEGA de S Collin Zahn du 10 nov 2012
TROUS NOIRS : VOYAGE À L’INTÉRIEUR D’UN TN PAR LA NASA.
(15/05/2024)
Je suis sûr que vous avez toujours rêvé de vous balader à l’intérieur d’un trou
noir, eh bien la NASA l’a simulé pour vous !
C’est le puissant calculateur du NCCS (Nasa Climate Center for Simulation) qui
s’en est chargé.
Le TN choisi est similaire au nôtre, celui qui est au centre de notre Galaxie,
quelques millions de masses solaires.
Voici cette animation très réaliste.
© J. Schnittman, B. Powell, Goddard Space Flight Center, NASA
POUR ALLER PLUS LOIN :
La Nasa publie une
incroyable vidéo du cosmos vu de l’intérieur d’un trou noir géant !
LA CHINE :.L’AMBITIEUX PROGRAMME LUNAIRE.
(15/05/2024)
La Chine a de grandes ambitions lunaires, non seulement ils souhaitent poser des
astronautes sur la Lune avant la fin de la décennie, profitant du retard du
programme US, mais ils veulent aussi être les premiers à ramener des
échantillons du sol de la face cachée de la Lune.
Afin de satisfaire à cette mission, ils viennent de mettre en orbite lunaire, à
l’aide de la puissante fusée Long March 8, le satellite relais de communication
Queqiao-2.
Il va servir aux communications avec les futures missions Chang’e-7 et -8.
Des changements d’orbite sont en cours de façon déjà à communiquer avec
Chang’e-4 (sur la face cachée de la Lune) et la future Chang’e-6.
Les mini satellites Tiandu-1 et -2 font aussi partie du voyage.
La mission de retour d’échantillons de la face cachée, Chang’e-6 est prévue en
Mai 2024, sur le site du Pôle Sud.
Photo : Lancement depuis la base de
Wenchang
(province de Hainan, extrême Sud de la Chine) de la fusée Long March 8
transportant Queqiao-2, le 20 Mars 2024. Il va prendre le relais de Quequao-1.
Crédit photo : Xinhua/Yang Guanyu
Signalons que pour les missions suivantes :
·
Chang’e7 devrait se poser (en 2026) sur un pic de lumière « éternelle » au Pôle
Sud lunaire.
·
Chang’e-8 devrait être une mission plus complexe avec nombreux instruments et
rover.
POUR ALLER PLUS LOIN :
China launches new relay satellite for Earth-Moon communications
Queqiao-2 achieves lunar orbit, advancing China's growing moon program
La Chine lance son
satellite Queqiao-2, pièce maîtresse de sa conquête de la Lune
Queqiao-2, un pas
en avant dans l'exploration lunaire chinoise
Chang'e 6 Mission to Include European Science Instruments
La Chine propulse
le secteur spatial vers de nouveaux sommets
CHANG’E-6 :.
EN ROUTE POUR LA FACE CACHÉE DE LA LUNE !
(15/05/2024)
Ça y est, c’est parti !
La mission Chang’e-6 (8 tonnes !) à destination de la face cachée de la Lune est
partie le 3 Mai 2024 de la base de Wenchang dans le sud de la Chine propulsée
par une fusée Long March 5.
Elle doit se poser début Juin dans
l’hémisphère sud de la
face cachée de la Lune, le bassin Aitken, 2500 km de diamètre.
Localisation de différents sites d’atterrissage lunaires.
Chang’e-6 devrait se poser dans le bassin Apollo situé lui-même dans
l’immense bassin Aitken.
Crédit illustration :
: Dr. Yuqi Qian HKU
(Hong Kong University) |
|
Vue détaillée de la zone d’atterrissage de Chang’e-6 dans le bassin
Apollo sur la face cachée de la Lune.
Crédit illustration : : Dr. Yuqi Qian
HKU (Hong Kong University)
|
Chang’e-6
est la sonde back-up de Chang’e-5 qui a été légèrement modifiée.
Il est composé de 4 modules :
·
Un orbiteur
·
Un atterrisseur (3200 kg)
·
Un module d’ascension et de rentrée (700 kg)
·
Une capsule échantillons récupérable.
Communications grâce à l’orbiteur relais Queqiao-2.
Illustration : CNSA.
Le voyage aller/retour est complexe mais connue puisque déjà effectuée.
L’ensemble va se placer en orbite lunaire suivie de différentes manœuvres pour
atteindre la bonne orbite (circulaire 200 km), puis l’atterrisseur/module de
remontée devrait se poser dans le cratère Apollo sur la face cachée de notre
satellite.
Atterrissage prévu début Juin 2024.
Une fois les échantillons prélevés et incorporés dans le module de remontée ; la
remontée se fera rapidement.
Rendez-vous en orbite lunaire avec l’orbiteur, transfert des échantillons,
l’orbiteur est chargé ensuite d’éjecter la capsule échantillons sur Terre
chinoise.
On peut voir sur
cette image
le déroulé de cette opération
et même en chinois
sur celle-ci !
Ce serait la première fois que l’on rapporterait des échantillons de la face
cachée. Pourquoi est-ce
si important ?
On sait que cette face est très différente de la face visible de la Terre, mais
on ne comprend pas bien pourquoi.
C’est la raison pour laquelle l’atterrisseur avec sa pelleteuse (échantillons de
surface) et sa foreuse (échantillons jusqu’à 2 m de profondeur) devrait nous
aider à mieux comprendre ce sol. En tout la Chine espère pouvoir ramener sur
Terre 2 kg d’échantillons.
En plus, cette sonde emporte d’autres instruments dont trois Européens :
·
Nils
(Negative Ions at The Lunar Surface) fourni par la Suède. Il mesure l’effet du
vent solaire sur la surface lunaire.
·
Un
rétro réflecteur
laser Italien (comme Apollo) INRRI (INstrument for landing – Roving laser
Retroreflector Investigations ) pour mesurer des distances dans de futures
missions.
·
Dorn
(Detection of Outgasing Radon) spectromètre alpha, pour détecter le Radon 222
radioactif (et accessoirement le Polonium), fourni par l’IRAP (Pierre-Yves
Meslin PI à Toulouse) pour le CNES, c’est un
analyseur
de l’exosphère lunaire. Il devrait servir à comprendre la
dynamique
de la très faible atmosphère lunaire.
En plus un mini satellite Pakistanais et différentes caméras.
Le 8 Mai 2024 la sonde Chang’e-6 est entrée en orbite lunaire avec succès.
Une surprise de dernière minute :
De nouvelles informations dévoilées par l’agence spatiale chinoise, indiquent la
présence de ce qui semble être un petit rover monté sur le côté de
l’atterrisseur. Ce rover aurait certainement une mission de courte durée, mais
il est là semble-t-il.
Affaire à suivre !
Signalons que pour les missions suivantes :
·
Chang’e7 devrait se poser (en 2026) sur un pic de lumière « éternelle » au Pôle
Sud lunaire à la recherche de glace d’eau.
·
Chang’e-8 devrait être une mission plus complexe avec nombreux instruments et
rover. Elle devrait préparer l’élaboration d’une base lunaire chinoise.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Que va faire la
France sur la Lune avec Chang’e 6
La mission
chinoise Chang’e 6 lancée avec succès vers la face cachée de la Lune
La Chine à la
conquête de la face cachée de la Lune
China launches first probe to collect samples from far side of Moon
Chang'e 6, vers la mission lunaire la plus ambitieuse de la Chine
HKU geologists reveal mysterious and diverse volcanism in lunar apollo basin,
chang'e-6 landing site
Chang'e 6 mission successfully achieves lunar orbit
La Chine dévoile un rover secret sur la face cachée de la Lune
MARS EXPRESS :.25.000 ORBITES ET ON CONTINUE.
(15/05/2024)
La mission européenne Mars Express lancée en 2003 a fêté sa 25.000 ème orbite
fin 2023.
Et à cette occasion, l’ESA nous propose
une vue exceptionnelle
de la planète Mars où on voit la zone volcanique de Tharsis et plus haut
le plus grand volcan du système solaire, Olympus Mons avec ses 22.000 m de haut,
et même dans le bas de l’image on aperçoit la satellite Phobos comme un point
noir. On rappelle que Phobos orbite très près de la planète (6000 km) et se
trouve bien en dessous de la limite de Roche, son destin est connu, il
s’écrasera sur Mars.
Vue à haute altitude prise par la très performante caméra HRSC développée par
l’Université libre de Berlin FU.
On rappelle que Mars Express, au cours de ses vingt années de service a
cartographié la planète Mars et son atmosphère de façon complète.
De même Mars Express a essayé de comprendre l’évolution de l’eau sur la planète
rouge.
Crédit photo : ESA/DLR/FU Berlin
L’ESA a positionné sur ce globe martine la zone balayée de l’image précédente.
Crédit photo : NASA/JPL/USGS/MOLA; FU Berlin
Mars express a aussi récemment découvert de grands dépôts d’eau (de galce) dans
Medusa Fossae.
Voir l’article complet :
Mars Express finds evidence of large water deposit at the Medusae Fossae
Formation
POUR ALLER PLUS LOIN :
Mars Express
celebrates 25 000 orbits
Une vue à couper
le souffle sur Mars pour fêter les 25 000 orbites de la sonde Mars Express
Mars : d'importantes quantités de glace d’eau découvertes à son équateur
Mars Express marque 25 000 orbites avec une vitrine martienne spectaculaire
Toute l’actualité sur
la mission Mars Express
sur votre site préféré.
VOYAGER :.BUG RÉSOLU !
(15/05/2024)
Depuis le dernier article à ce sujet, la NASA a travaillé et a fait preuve
d’imagination pour résoudre le problème de communication (arrêt depuis le 24 nov
2023) avec Voyager 1 qui se trouve à près de 160 UA (24 milliards de km) de
nous.
Elle utilise une technologie des années 1960/70 et c’est là le problème.
Comme déjà dit, le bug a été localisé dans un des 3 computers embarqués, et on a
peiné pour mettre au point un « patch » logiciel pour corriger le bug. Mais il
est trop gourmand en espace !
La NASA a réparti le logiciel
correspondant aux fonctions système sur trois parties différentes du
calculateur, et ça a fonctionné !
Modifs reçus le 22 Avril 2024 et communications rétablies.
Il reste quand même à effectuer le même genre de modifs pour l’autre partie du
programme concernant les données scientifiques. Ouf !
POUR ALLER PLUS LOIN :
Comment la Nasa a
réparé la sonde Voyager 1, à plus de 24 milliards de kilomètres de la Terre
NASA’s Voyager 1 Resumes Sending Engineering Updates to Earth
Le site de la mission à la NASA
VOILE SOLAIRE :.UNE VOILE DE NOUVELLE GÉNÉRATION.
(15/05/2024)
L’utilisation de la voile solaire pour naviguer dans l’espace n’est pas
nouvelle, l’idée est même ancienne (J Kepler !).
Pourquoi ? Comment ça marche ?
Une voile solaire
(solar sail en anglais), est un engin spatial qui utilise la
pression de radiation
émise par le Soleil (ou d'autres étoiles) pour se déplacer.
C’est comme un
voilier qui utilise le vent pour se déplacer. La voile solaire fonctionne de
manière similaire, mais au lieu du vent, elle utilise la lumière du Soleil.
Pression de
radiation : La lumière du Soleil est composée de photons, qui ont une petite
quantité d’énergie.
Lorsqu'un photon
frappe une surface, il exerce une force minuscule sur celle-ci. C'est cette
force, appelée pression de radiation, qui propulse la voile solaire. De plus la
voile solaire est faite d'un matériau mince et réfléchissant. Lorsque les
photons frappent la voile, ils sont aussi réfléchis, ce qui double la force de
propulsion. Plus la voile est grande, plus elle reçoit de photons et plus la
force de propulsion est importante.
Avantages :
·
La voile solaire
n'utilise pas de carburant
·
Les voiles
solaires n'ont pas de pièces mobiles, donc très fiables et peu coûteuses à
entretenir.
·
Mais le gros
avantage : une fois lancée, elle peut théoriquement aller très loin très
longtemps…mais il ne faut pas être pressé !
Inconvénients :
·
La poussée est
très faible (une feuille de papier posée sur ma main), mais CONSTANTE et 24/24,
idéale pour les destinations lointaines.
·
Pour être efficace
doit être de grande dimension, donc fragile et peut être difficile à déployer.
Des lancements
précédents ont lieu il y a quelques années : Ikaros par les Japonais en 2010 et
Light Sail 2 par la NASA en 2019.
Récemment,
la NASA a testé une nouvelle génération de voile solaire en composite.
Elle a été lancée
le 23 Avril 2024 (avec un satellite coréen) depuis le centre de lancement de
Nouvelle Zélande (Mahia Peninsula) par un lanceur de la firme RocketLab.
Cette voile était incorporée dans un CubeSat fabriqué par NanoAvionics. Cette
voile est en polymère flexible et fibre de carbone.
La voile a été déployée correctement (approx 80 m2), et les contacts
avec la sonde sont en cours.
Crédit Photo : NASA.
Elle devrait être positionnée avers les 800 km d’altitude pour ne pas être
influencé par l’atmosphère terrestre.
Il existe une
animation gif du
déploiement
dans l’espace.
Le CubeSat de
l’ACS3 (Advanced Composite Solar Sail System) de format 12U (23 x 23x 34 cm)
Crédit : AST
& Defzense LLC
Vole petie voile,
vole que le vent (solaire) t’emporte !!
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA to Hoist Its Sail: Solar Sail Mission Gets Ready for Launch
Using Sunlight to Power Deep Space Exploration
New solar sail technology launches on Rocket Lab flight
NASA’s New Solar Sail Has Launched and Deployed
Lancements
précédents :
Ikaros : Le Japon
déploie une voile solaire!
Voile Solaire :
Light Sail 2 vient de se déployer.
JUNO : UN LAC DE LAVE SUR IO VU DE PRÉS.
(15/05/2024)
Juno,
la sonde de la NASA, toujours en orbite autour de Jupiter, s’intéresse depuis
quelques mois à la lune volcanique Io.
Elle y fait des passages relativement proches à quelques 1500 km de distance.
Elle nous rapporte des images à couper le souffle notamment de la région Loki
Patera, qui ont permis de monter deux petites vidéos (en images de synthèse)
montrant ce lac géant. Voir plus loin dans le texte.
Io semble être le corps le plus actif dans le système solaire au point de vue
volcanisme. Comme déjà dit précédemment, ce volcanisme est dû à l’action des
Forces de marée de Jupiter, Io orbitant très près de sa planète.
Photo prise par la sonde Galileo de la NASA de 500.000 km en 1997
Crédit photo : NASA / JPL / University of Arizona
Vue de la JunoCam du Pôle Sud de Io pendant le 60ème passage de
Jupiter le 9 Avr 2024.
C’est la première fois que le Pôle Sud de ce satellite est imagé.
Crédit: Image : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS.
Traitement Image : Gerald Eichstädt/Thomas Thomopoulos (CC BY)
Et maintenant les deux vidéos :
vidéo
Vidéo élaborée sur la base des données de Juno lors des survols de Dec 2023 et
Fev 2024.
Vidéo montrée par Scott Bolton le PI de la mission. On y remarque une montagne
(approx 6000 m d’altitude) très pentue au milieu d’un lac de lave de 200 km de
long. L’endroit : Loki Patera.
© NASA,
JPL-CALTECH, SWRI, MSSS
L’autre :
Une autre vue de
synthèse du lac de lave Loki Patera.
Credit: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS
POUR ALLER PLUS LOIN :
NASA’s Juno Gives
Aerial Views of Mountain, Lava Lake on Io
Survolez un
magnifique lac de lave de 200 km de diamètre sur la lune volcanique Io !
NASA’S Juno gives aerial views of mountain, lava lake on Io
Io : la lune
volcanique infernale de Jupiter livre de nouveaux secrets
JWST :.DES DÉTAILS INÉDITS DE LA TÊTE DE CHEVAL !
(15/05/2024)
Le télescope James Webb a capturé récemment des détails de la Nébuleuse de
Cheval et la NASA nous propose de comparer cette image avec des iamages
précédentes prises par Euclid et Hubble :
Trois vues de la
nébuleuse de la Tête de Cheval située dans la constellation d’Orion, à 1300 al
de nous.
Image de gauche :
vue par
Euclid
en Nov 2023 avec une pose d’une heure seulement.
Image du milieu :
vue par
Hubble
prise en IR en 2013 où l’on détecte les volutes de gaz.
Image de droite :
nouvelle vue IR prise par la NIRCam du
JWST,
détail de la « crinière ».
Crédit : ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA, image processing by J.-C. Cuillandre
(CEA Paris-Saclay), G. Anselmi, NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team
(AURA/STScI), ESA/Webb, CSA, K. Misselt (University of Arizona) and A. Abergel
(IAS/University Paris-Saclay, CNRS), M. Zamani (ESA/Webb)
La Nébuleuse de la
Tête de Cheval ou Barnard 33, s’est formée à partir de l’effondrement d’un nuage
interstellaire.
Elle brille car
illuminée par une étoile proche. Elle dissipe de la matière dans l’espace et les
astronomes pensent qu’elle n’a que 5 millions d’années à vivre avant qu’elle ne
se désintègre complètement.
Webb s’est
intéressé particulièrement à la structure de la partie haute de la tête, la
« crinière », révélant la complexité de celle-ci.
Cette nébuleuse
fait partie de ce que l’on appelle des
régions de
photodissociation
(en anglais DPR : photodissociation region)
POUR ALLER PLUS LOIN :
Webb captures iconic Horsehead Nebula in unprecedented detail
Toutes les photos du JWST sur Flickr.
EXOMARS :.UNE CHANCE DE DÉCOLLER ENFIN ?
(15/05/2024)
Il y a des missions maudites, ExoMars en fait-elle partie ?
Jusqu’à présent la réponse aurait été oui, voyons voir pourquoi.
·
Prévue en 2018, mais des retards techniques l’on fait glisser en
·
2020 mais à cause de la pandémie Covid, mission reportée en
·
2022, c’est alors que les Russes ont la mauvaise idée d’envahir l’Ukraine ; la
mission est annulée par Roscosmos qui devait se charger du lancement et de
l’étage de descente. Toute coopération avec l’Europe est arrêtée.
Finalement il eut été dommage de tout jeter au rebut, si bien que
l’ESA et la NASA se sont
mis d’accord pour relancer le projet.
·
La NASA se charge du lancement à Cape Canaveral (on ne sait pas encore avec quel
lanceur) tandis que
·
Thales Alenia Space, le grand vainqueur, a la charge de l’étage de rentrée, de
descente et d’atterrissage EDLM (Entry Descent Landing Module) et d’autres
instruments de bord (radar) ainsi que du calculateur de bord.
Un lancement est prévu fin 2028, la nouvelle mission s’appelle donc ExoMars
2028 !
Son arrivée sur Mars : 2030 !
La mission ExoMars avec le satellite TGO déjà en orbite et le rover chargé de
détecter des traces de vie.
Crédit : Thales Alenia Space.
Le rover Rosalind Franklin est prêt depuis des années et attend d’être envoyé
dans l’espace, quelques modernisations étant certainement nécessaires depuis le
temps.
La malédiction ExoMars est-elle enfin terminée ?
L’avenir nous le dira !
POUR ALLER PLUS LOIN :
ExoMars 2028 :
l'Europe relance son exploration de la planète Mars
ESA to search for life on Mars with ExoMars Rosalind Franklin Mission
Guerre en Ukraine : la mission ExoMars officiellement suspendue
ExoMars: Back on track for the Red Planet
La quête de vie sur Mars se poursuit avec ExoMars 2028.
Comm de Presse de Thales
Tout sur Exomars
sur ce site.
Les vidéos de ExoMars
à l’ESA.
LIVRE CONSEILLÉ :.LES ÉTOILES ET LES SN CHEZ GLÉNAT.
(15/05/2024)
Les étoiles et les supernovae Aux sources de la matière et de la vie, préfacé
par le célèbre
astrophysicien Jean Pierre Luminet.
Voici ce que l’on trouve sur la quatrième de couverture :
Une
plongée dans le cycle de la vie des astres et leur rôle essentiel dans le
cosmos.
Conçu par un collectif d’auteurs astrophysiciens, et préfacé par Jean-Pierre
Luminet, directeur de recherche au CNRS, cet ouvrage explique
l’importance des étoiles
dans la composition de notre univers. En résumé, une étoile est une sphère de
gaz chaud dont la cohésion résulte de l’attraction gravitationnelle. La matière
stellaire est d’autant plus chaude que sa profondeur est grande, la température
centrale pouvant atteindre des centaines de millions de degrés, alors que la
température de surface ne dépasse pas quelques dizaines de milliers de degrés.
C’est ce déséquilibre de température qui engendre un transfert d’énergie d’une
telle magnitude que l’étoile brille. Pendant la majeure partie de son évolution,
l’étoile puise ainsi dans ses ressources d’énergie nucléaire, mais à terme,
celles-ci finissent par s’épuiser, déclenchant un nouveau cycle de fusion où
l’étoile entre dans une phase terminale dite de « géante rouge ». Notre Soleil
connaîtra le même destin d’ici quelque 5 milliards d’années.
Au-delà de ces aspects purement scientifiques, les grandes lois de l’évolution
stellaire ouvrent un immense champ de réflexion métaphysique concernant notre
propre existence et notre constitution matérielle. En effet, nous avons tous
entendu la formule selon laquelle nous serions constitués de « poussières
d’étoiles », les atomes de nos corps ayant été forgés il y a bien longtemps dans
la fournaise des supernovæ. Au sein de l’évolution stellaire, nous avons
bénéficié ainsi des effets conjugués des étoiles pour laisser à la vie le temps
d’apparaître, au moins sur notre planète Terre.
Superbe ouvrage à mettre entre toutes les mains !
EAN : 9782344062463 336 pages
35€
POUR ALLER PLUS LOIN :
LIVRE CONSEILLÉ :.LE GRAND GUIDE DE L’ASTRONOMIE CHEZ GLÉNAT.
(15/05/2024)
9ème édition de ce guide, très complet sur tous les aspects de
l’astronomie et la conquête spatiale.
Préface de Hubert Reeves.
Présentation de l’ouvrage :
Le guide de référence pour explorer les merveilles de l’Univers.
Galaxies, constellations, étoiles et systèmes solaires… Le Grand guide de
l’Astronomie vous invite à découvrir l’espace. Cet ouvrage incontournable est
une nouvelle édition entièrement mise à jour du Grand Atlas de l’Astronomie.
Il a été élaboré par un
collectif d’astrophysiciens et préfacé par le plus célèbre d’entre eux,
Hubert Reeves. Peut-on observer des supernovas avec un télescope amateur ?
Pourquoi Uranus a-t-elle cette couleur bleuâtre ? Comment reconnaître la
constellation d’Andromède ? Quelles découvertes découlent de la mission InSight
et de ses recherches sur la planète Mars ? Plongez dans ce guide aux images
envoûtantes, fournies par les satellites de la NASA, afin de déceler les secrets
de l’univers.
Ce Grand guide de l’Astronomie comporte :
- Une préface signée Hubert Reeves, célèbre astrophysicien et vulgarisateur
émérite.
- Des images satellites provenant de la NASA ainsi que des images spectaculaires
du James Webb Telescope.
- Une impressionnante documentation d’archives qui intègre les recherches
spatiales les plus récentes : la toute première photo du trou noir, les
dernières découvertes d’exoplanètes, les missions Proxima et Alpha à bord de
l’ISS avec Thomas Pesquet, le tourisme spatial avec les sociétés privées et les
dernières missions et découvertes sur Mars et la Lune.
- Une section répertoriant 88 constellations avec pour chacune d’entre elles,
une carte précise indiquant leur localisation dans l’espace ainsi que leur
magnitude stellaire.
- Une liste des observatoires de France et du monde ainsi qu’un glossaire
complet.
Superbe, tout en couleur !
EAN : 9782344064184 312
pages 30 €
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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