LES
ASTRONEWS de
planetastronomy.com:
Mise à jour : 18/06/2025
BONNES VACANCES
Conférences et Évènements :
Calendrier
.............. Rapport
et CR
Prochaine conférence SAF. : le mercredi 10 Sept 2025
(CNAM amphi déterminé quelques jours avant) 19 H
avec
Clotilde LAIGLE
Astrophysicienne Paris VI sur « LE TÉLESCOPE EUCLID À LA CONQUÊTE DE L'UNIVERS SOMBRE:
PLONGÉE AU CŒUR DE LA TOILE COSMIQUE
»
Réservation comme d’habitude à
partir du 10 Août 9h00 ou à la SAF directement.
La suivante : 15 Oct 19h
Transmission en direct sur le canal YouTube de la SAF :
https://www.youtube.com/channel/UCD6H5ugytjb0FM9CGLUn0Xw/feautured
Astronews précédentes :
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dossiers à télécharger par ftp :
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ARCHIVES DES ASTRONEWS
: clic sur le sujet désiré
:
Astrophysique/cosmologie
;
Spécial Mars ;
Terre/Lune
;
Système solaire ;
Astronautique/conq spatiale
;
3D/divers
;
Histoire astro /Instruments ;
Observations
;
Soleil
;
Étoiles/Galaxies ;
Livres/Magazines ;
Jeunes /Scolaires
Sommaire de ce numéro :
L’Atlas du ciel :
CR conf SAF de Pierre Léna le 14 Mai 2025.
(18/06/2025)
Palais de la Découverte :
Sauvons-le !
(18/06/2025)
JWST :.L’image
la plus lointaine de l’Univers !
(18/06/2025)
Tianwen 2
: Rencontre avec un morceau de Lune ?
(18/06/2025)
Starship
: Qu’apprend-on avec l’explosion du 9 ?
(18/06/2025)
Solar Orbiter :
Le pôle Sud du Soleil.
(18/06/2025)
La Terre :.Augmentation
alarmante de la température des océans
(18/06/2025).
Exoplanètes
:.Surprise,
surprise !!!!
(18/06/2025)
Curiosity :.Des
très longues molécules organiques sur Mars !
(18/06/2025)
Mars :.
Les ravines (gullies) ne seraient pas dues à de l’eau !
(18/06/2025)
La Terre :.Augmentation
alarmante de la température des océans.
(18/06/2025)
Livre conseillé. :.Le
grand guide de l’Astronomie chez Glénat.
(18/06/2025)
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE : SAUVONS-LE !
(18/06/2025)
J’ai passé toute mon enfance au Palais de la Découverte et c’est probablement
cela qui a déterminé mon parcours scientifique.
Ah ! Les merveilleuses manips et expériences : l’homme à l’air liquide !!, la
chambre à bulles, la salle du nombre pi, le planétarium et bien d’autres.
Et c’est très logiquement que plus tard j’y suis retourné régulièrement seul ou
avec la famille, nous avons toujours apprécié ce lieu de culture scientifique.
J’y ai même donné des conférences.
Bien entendu je connais aussi la Cité des Sciences, mais ce n’est pas la même
ambiance, le Palais c’est moins « fouillis » si je peux me permettre, il y a des
chercheurs qui peuvent vous renseigner facilement. Bref c’est autre chose, une
autre ambiance.
Or mes amis, il parait que ce temple de la Science est en danger,
certains voudraient le fermer et récupérer le bâtiment.
Une pétition circule depuis quelques temps, je n’ai pas l’habitude de faire ce
genre de choses, mais l’heure est grave, aussi je vous propose de la signer pour
montrer votre attachement à cet édifice.
On compte sur vous !
Le personnel d'Universcience vient de lancer une pétition :
https://www.change.org/p/sauvons-le-palais-de-la-d%C3%A9couverte
pour sauver le Palais de la Découverte. Cette pétition fait suite (entres
autres) au renvoi du président d'Universience (Établissement public du palais de
la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie) en conseil des
ministres hier (12 juin). Un historique des difficultés rencontrées se trouve au
début de la pétition.
Pour ceux qui ont trouvé leur vocation au Palais de la Découverte (fermé depuis
plusieurs années) il y a un risque que celui-ci disparaisse ou soit fortement
réduit.
Extrait de cette pétition :
Parmi les signataires, de nombreux chercheurs : l’astrophysicienne Françoise
Combes (Collège de France), l’astrophysicien Roland Lehoucq (Commissariat à
l'énergie atomique), le physicien et vulgarisateur Julien Bobroff (université
Paris Sud), le physicien et philosophe des sciences Etienne Klein (Commissariat
à l'énergie atomique), l’astrophysicien et poète Jean-Pierre Luminet
(Laboratoire d’astrophysique de Marseille), l’astronome Karim Benabed (Institut
d’astrophysique de Paris), la mathématicienne Clotilde Fermanian Kammerer
(université d’Angers), l’historienne des sciences Charlotte Bigg (Centre
Alexandre-Koyré), le chercheur en informatique Christian Jutten (université de
Grenoble), la chimiste Anne-Valérie Ruzette (Institut de chimie du CNRS), le
neurophysiologiste Jean-Louis Vercher (co-président du Comité Parité Egalité du
CNRS), le physicien et essayiste Jean-Marc Lévy-Leblond, l’historien des
sciences et physicien Bernard Maitte (université de Lille), le physicien Daniel
Hennequin (université de Lille), le physicien Patrick Flandrin (École normale
supérieure de Lyon)…
Cheveux dressés sur la tête, étincelles aux bouts des doigts, pièce de monnaie
en lévitation au-dessus d’un morceau de glace… autant d’expériences marquantes
auxquelles bien des visiteurs, petits ou grands, ont assisté au Palais de la
découverte, musée dédié aux sciences installé au Grand Palais depuis 1937.
Nombreux sont ceux qui en conservent d’émouvants souvenirs, tandis que d’autres
se rappellent que leur vocation scientifique y est née.
Est-ce que d’autres, à l’avenir, auront cette chance ? Le doute paraissait
inimaginable il y a encore un an. Les équipes d’Universcience, mais aussi les
commissaires scientifiques du futur Palais, les dizaines d’experts qui nous
accompagnent, de nombreux prestataires externes, œuvrent depuis cinq ans à la
réouverture du Palais de la découverte, et d’importants budgets ont déjà été
dépensés. Mais la question de son avenir est désormais posée, notamment depuis
qu’en conseil des ministres du 12 juin, il a été « mis fin aux fonctions » du
président d’Universcience, Bruno Maquart, sans motif annoncé. Le même jour, la
ministre de la Culture, Rachida Dati, tenait dans Le Figaro des propos
inquiétants quant à l’avenir du Palais de la découverte.
Cela fait suite à une série d’annonces alarmantes depuis plusieurs mois :
réduction de la surface attribuée au Palais de la découverte au sein du Grand
Palais (octobre 2024) ; démenti brutal du ministère de la Culture concernant la
préouverture (mars 2025) ; déclarations du président du Grand Palais, Didier
Fusillier, suggérant de déplacer le Palais de la découverte à la Cité des
sciences et de l’industrie ; annonce dans Le Parisien, par le ministère de la
Culture, du lancement d’une mission interrogeant « le modèle économique et
l’emprise bâtimentaire d’Universcience » (juin 2025).
POUR ALLER PLUS LOIN :
Que de souvenirs :
voyage centre galaxie palais decouverte
Expo Mars Palais Découverte mars 2016
Palais découverte Mars 19 avr2016
Mars / Manip mot. Ionique :
CR visite SAF au Palais de la Déc.
Cycle 50 ans Apollo :
CR de ces confs au Palais de la Découv.
TIANWEN-2 : RENCONTRE AVEC UN MORCEAU DE LUNE ?
(18/06/2025)
Il faudra vraiment compter avec la Chine maintenant dans l’espace, après avoir
ramené des échantillons de la Lune (Chan’e- et 6), notamment de la face cachée
et avoir posé un rover sur Mars, elle s’attaque à un astéroïde dont elle
aimerait ramener un petit échantillon.
C’est donc l’objet de cette mission nommée Tianwen-2, lancée ce 28 Mai 2025 de
la base de Xichang (SO de Pékin) à l’aide d’une Long March 3B, avec pour
première destination l’astéroïde géocroiseur
469219 Kamo-oalewa.
(KO pour faire court)
Ce petit bout de rocher de
quelques dizaines de
mètres et qui tourne sur lui-même en une demi-heure, est en fait ce que
l’on appelle un « quasi-satellite »
de la Terre (résonance 1 :1), de période de révolution identique à celle de
notre planète.
Ce serait une première, la visite d’un objet aussi petit (gravité infime) et
tournant aussi vite !
Orbite de KO autour du Soleil (1 UA) et autour de la Terre qu’elle suit en
permanence.
Illustration crédit : NASA/JPL
Voici une vidéo explicative de ce mouvement proposée par le JPL.
https://youtu.be/SbbAnVU4rmY
jpl
Figure
de gauche : infographie résumée de la mission.
Crédit : Space Intelligence, Homen do Espaço, Cnsa, Casc
La sonde devrait rencontrer sa cible en
Juillet 2026 et
s’y mettre en orbite, pour un retour d’échantillons fin 2027 avant d’utiliser
l’assistance gravitationnelle de notre planète pour
visiter une autre cible,
une comète, la 311P/PANSTARRS vers
2035.
Mais pourquoi s’intéresser à cet astéroïde en particulier ?
Parce que les dernières spectrométriques et orbitales semblent indiquer que ce
pourrait être…un morceau
de notre Lune qui aurait été éjecté il y a quelques millions d’années
lors d’un impact.
Ces études (voir ref Nature plus bas) ont même un candidat lunaire de cet
impact, le récent cratère
Giordano Bruno
de 22 km de diamètre.
Les spectres montrent qu’il est composé de silicates ayant séjournés dans
l’espace, comme ceux de la surface lunaire.
Les simulations numériques d’impact sur la Lune développés par nos apis de
l’OCA, du labo Lagrange, montrent qu’un tel impact pourrait avoir éjecté
suffisamment de gros fragments sur des orbites en résonance 1:1 avec la Terre,
les permettant d’exister en tant que quasi-satellites de la Terre jusqu’à nos
jours.
Cette élégante hypothèse pourrait être vérifiée si on rapporte des échantillons.
Tianwen-2 doit en principe recueillir des échantillons du sol suivant plusieurs
méthodes, dont certaines utilisées dans le passé soit avec Osiris-Rex soit avec
Hayabusa. Un atterrissage à la surface est prévu.
Dans le futur : la mission Tianwen-3 devrait rapporter des échantillons martiens
sur Terre (2028/2029 ?). Avant la NASA ???
Malgré un démarrage tardif, la Chine a eu beaucoup de succès et commence à
rattraper son retard ;
elle devient ou va devenir un des explorateurs spatiaux les plus importants du
monde.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Espace : avec la mission Tianwen-2, la Chine compte bien doubler la NASA
Tianwen 2 a décollé : astéroïde et comète, la Chine veut régner dans
l'exploration spatiale
Asteroid Kamo‘oalewa’s journey from the lunar Giordano Bruno crater to Earth 1:1
resonance
article de Nature
L’astéroïde Kamo‘oalewa serait un fragment éjecté du cratère lunaire Giordano
Bruno
Une sonde chinoise à l’assaut de deux petits corps du système solaire
Asteroid (469219) 2016 HO3, the smallest and closest Earth quasi-satellite
STARSHIP :.QU’APPREND-ON AVEC L’EXPLOSION DU 9 ?
(18/06/2025)
« Cent fois sur le
métier, remettre son ouvrage » pourrait-être la devise de SpaceX, en
effet, Starship 9 n’a pas eu le succès escompté, bien que quelques progrès aient
été réalisés par rapport aux vols précédents.
C’est le 27 Mai 2025 que s’est
envolé la fusée Starship n°9,
de nombreuses modifications étaient prévues, qui ont été remplies avec plus ou
moins de succès.
Décollage du Starship 9 de Starbase au Texas. Copie d’écran.
Le Starship doit suivre le trajet prévu comme pour le dernier vol, rallumer un
Raptor en vol (le Raptor s’était éteint en vol lors du vol 8), tester de
nouvelles protections thermiques et mettre en orbite des faux satellites aux
fins de test.
Une première, le booster
(Super Heavy) est un
recyclage de celui du vol 7 ; ce qui a motivé SpaceX de ne pas le
récupérer cette fois.
Ce booster doit aussi procéder à de nouvelles manœuvres en vol permettant une
diminution de carburant et en changeant la rentrée dans l’atmosphère.
Inutile de dire que tout ne s’est pas passé comme prévu.
Mais quand même pour les ingénieurs de SpaceX, certains progrès ont été notés,
malgré la rentrée explosive du Starship dans l’atmosphère.
Le booster a bien allumé ses 33 moteurs Raptor pour propulser l’ensemble hors de
l’atmosphère. La séparation avec Starship s’est bien passée.
Mais Super Heavy a explosé au retour.
La coupure du Raptor en plein vol a réussi avec ce vaisseau Starship de nouvelle
génération, mais malheureusement on n’a pas pu le ré allumer.
De plus la mise en orbite des faux satellites n’a pas eu lieu (trappe bloquée)
ni les tests des nouvelles tuiles.
Bref plutôt un échec qu’un demi-succès. SpaceX affirme avoir recueilli de
nombreuses informations de ce vol.
On attend le vol 10 !
POUR ALLER PLUS LOIN :
Starship : tout ce que doit tenter la fusée géante ce soir
Les splendides photos du décollage du Starship, avant son explosion
SpaceX montre des images d’une action inédite du Starship dans l’espace
SpaceX poursuit le développement du Starship avec un Vol 9 mouvementé… mais
prometteur !
Space X : Starship 9 explose en plein vol, mais Elon Musk est plutôt content !
Malgré la destruction du Starship, la fusée doit revoler très bientôt
Toute la mission en vidéo : 2h30
https://youtu.be/JoCnDXE-hLM
On sait ce qui a causé la perte de la fusée géante Starship en plein vol
du vol 8
SOLAR ORBITER :.LE PÔLE SUD DU SOLEIL.
(18/06/2025)
C’est la première fois qu’une sonde spatiale permet de voir les pôles de notre
étoile, en effet généralement toutes les observations et photos que l’on a sont
de la région équatoriale (le plan de l’écliptique), or la sonde Solar Orbiter de
l’ESA, lancée en Février 2020, après un changement du plan de son orbite (grâce
à l’assistance gravitationnelle de Vénus) nous permet cet exploit.
Son orbite est maintenant inclinée de 17° et ce n’est pas fini, il est prévu
d’aller jusqu’à 33° en 2029.
Si la sonde Ulysse avait été mise en orbite autour des pôles solaires il y a
bien longtemps, elle n’était pas équipée d’imagerie.
Solar Orbiter nous offre donc une nouvelle perspective du Pôle Sud solaire, en
attendant le Pôle Nord dans quelques temps.
Tout ceci grâce à son orbite inclinée.
C’est à partir de Février 2025 que Solar Orbiter a commencé à incliner son
orbite à 17° par rapport à l’équateur solaire.
Crédit : ESA & NASA/Solar Orbiter
Notre sonde va continuer avec cette inclinaison jusqu’en Décembre 2026, puis
lors d’un passage par Vénus va augmenter l’inclinaison à 24° et ensuite à 33° en
Juin 2029. On rappelle que Solar orbiter est une mission internationale entre
l’ESA la NASA mais opérée par l’ESA. Les instruments proviennent du Max Planck
Institute (pour le PHI), de l’Observatoire Royale de Belgique (pour l’EUI) de
l’Institut d’Astrophysique spatiale (pour le SPICE).
Mais pourquoi ne voit-on que le Pôle Sud ??? Bonne question n’est-ce pas.
L’orbite est une orbite elliptique autour du Soleil, avec une faible inclinaison
(au début proche de 0°, mais qui augmente progressivement grâce aux survols de
Vénus). En 2024 et 2025, certains passages de l’orbite placent la sonde
légèrement en dessous du plan de l’écliptique, donc elle voit le pôle Sud du
Soleil un peu mieux que le Nord. C’est un effet de géométrie de l’orbite :
depuis sa position, le pôle Sud est plus exposé à ses instruments.
Lorsque l’inclinaison sera plus grande on devrait aussi pouvoir imager le Pôle
Nord.
Vidéo sur l’orbite inclinée de Solar Orbiter. En gris vue de la Terre, et en
jaune vue par Solar Orbiter avec ses 17° actuels.
https://dlmultimedia.esa.int/download/public/videos/2025/06/006/2506_006_AR_EN.mp4
L’ensemble des données et découvertes de ce survol devrait être disponible en
octobre 2025.
Jusqu’à présent nous avons quand même atteint plusieurs points intéressants.
Extraits de données des 16 et 17 Mars 2025 avec une inclinaison de 15°. Clic sur
l’image pour HR.
Les trois images supérieures viennent des instruments PHI (Polarimetric and
Helioseismic Imager) et EUI (Extreme Ultraviolet Imager).
PHI en lumière visible (en haut à gauche) et son activité magnétique (en haut au
centre).
L’EUI voit en ultraviolet, mettant en avant les gaz chauds de la couronne (en
haut à droite).
Rangée inférieure, SPICE (Spectral Imaging of the Coronal Environment) montrent
différents aspects en fonction des températures révélant différentes couches
dans l’atmosphère.
Crédit : ESA & NASA/Solar Orbiter/EUI Team, D. Berghmans (ROB)
En comparant et analysant ces différentes informations complémentaires, on
apprend sur la circulation de la matière entre les différentes couches.
L’instrument PHI a remarqué que le Pôle Sud du Soleil présentait un champ
magnétique quelque peu « désordonné.
Comme on le voit sur cette photo. les taches rouges et bleues correspondant à
différentes polarités du champ (N et S). on remarque c’est « messy » comme
disent nos amis anglo-saxons, disons c’est un peu en désordre.
Eh bien, c’est normal !
En effet lors du maximum solaire (nous sommes en Solar Max), moment où
l’activité solaire est maximum, le champ magnétique s’inverse et pensant cette
phase se poursuit pendant une courte période seulement, le champ magnétique est
perturbé.
Puis il va revenir à la normal, un pôle magnétique N et un pôle S.
L’ESA met à notre disposition une
animation gif
de ces variations de champ magnétique.
Plus la couleur (bleu ou rouge) est foncée et plus le champ est fort. Les champs
les plus forts sont à l’équateur.
CRÉDIT : ESA & NASA/Solar Orbiter/PHI Team, J. Hirzberger (MPS)
C’est l’instrument SPICE, un spectrographe imageur, qui vient de mesurer la
vitesse de déplacement des amas de matière solaire, cela devrait nous aider à
mieux comprendre le vent solaire.
SPICE a ainsi accès aux spectres d’éléments comme : H , C ,O , Ne , Mg .
L’image ci-contre représente la lumière émise par les particules chargées de
Carbone à la température de 32.000°C.
On y reconnait la position de ces amas d’ions Carbone (points brillants)
Le PI de SPICE est l’IAS (Orsay).
CRÉDIT : ESA & NASA/Solar Orbiter/SPICE Team, M. Janvier (ESA) & J. Plowman
(SwRI)
La sonde de l’ESA a été construite par Airbus Defence and Space.
Solar Orbiter travaille en complément parfait avec la sonde US Parker Solar
Probe. Celle-ci est plus proche du Soleil, 6 millions de km contre 42 pour la
sonde européenne.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Solar Orbiter dévoile le pôle Sud du Soleil
Solar Orbiter gets world-first views of the Sun’s poles
Les premières images du pôle sud du Soleil par Solar Orbiter
La mission Solar Orbiter
sur votre site préféré.
LA TERRE :AUGMENTATION ALARMANTE DE LA TEMPÉRATURE DES OCÉANS.
(18/06/2025)
Les océans terrestres sont des puits de carbone, mais aussi des puits de
chaleur, ils amortissent les écarts de température jour/nuit.
Ce sont les régulateurs du climat avec la circulation des courants en surface et
en profondeur (circulation
thermohaline,
pensez au Gulf Stream, ce courant chaud de surface source de la générosité
climatique de l’Europe atlantique).
Les eaux froides et salées plongent vers le fond et participent à ce long tapis
roulant planétaire, elles se réchauffent et remontent à la surface et le cycle
recommence.
Or on s’aperçoit que la température moyenne de la Terre et notamment des océans
augmente de plus en plus et de plus en plus vite.
Mais, au fait, comment peut-on définir une
température « moyenne »
au niveau d’une planète, cela m’a toujours intrigué.
Définir une température
moyenne pour la planète Terre est un exercice scientifique complexe, car
la température varie grandement d’un lieu à l’autre, d’un moment à l’autre, et
selon l’altitude, l’heure, la saison, etc.
Comment calculer une température moyenne globale représentative ?
La température moyenne globale de la Terre est
la moyenne pondérée des
températures mesurées à la surface de la Terre (océans et continents),
sur une période donnée, par exemple une année.
Il faut d’abord collecter des données :
Ensuite, une moyenne est calculée en pondérant (pas trouvé de détails !!) chaque
cellule selon sa surface.
Pour le XXème siècle la température moyenne est approx 14°C, par contre ces
dernières années (début du XXIème siècle) elle serait déjà de 1,1°C au-dessus de
la température précédente à cause de l’effet de serre (greenhouse
effect) qui augmente.
Concernant seulement l’océan,
leur température
(principalement de surface) augmente très notablement et leur température
moyenne aurait augmenté de 1,5°C par rapport à l’ère pré industrielle.
Ce réchauffement est à la base de la fonte
des glaces continentales (glaciers, calottes groenlandaise et antarctique).
Ces énormes volumes d’eau douce (qui réduisent la salinité des eaux !) se
jettent dans l’océan, en particulier dans les régions polaires, où prend place
la circulation thermohaline
Ce réchauffement global pourrait avoir comme conséquence (c’est contre
intuitif !) un refroidissement de la température des eaux de l’Atlantique nord
seulement (source du Gulf Stream).
L’augmentation du niveau des eaux a été de approx 10 cm pour la dernière
décennie, dont 7 cm due à l’expansion thermique du volume des océans.
On s’attend à une
augmentation du niveau aux alentours de 30 à 50 cm à la fin du siècle.
Certains pensent que ce chiffre est optimiste !
Voir la circulation des courants océaniques sur cette extraordinaire vidéo de la
NASA
varaition globale des température de surface des mers (image gif) :
voir aussi
film mp4 :
sur ce réchauffement en fonction des 40 dernières années.
Bref, nous devons surveiller l’évolution du climat et essayer de réduire nos
émissions CO2 (pétrole et annexe) et CH4 (les vaches) et tenir compte des
évènements climatiques comme El Nino.
POUR ALLER PLUS LOIN :
L’océan en surchauffe : comment le changement climatique perturbe la dynamique
des systèmes marins
à lire absolument
Sea surface warming faster than expected
Le niveau des océans au plus haut en 2023 alerte la NASA
EXOPLANÈTES :.SURPRISE, SURPRISE !!!!
(18/06/2025)
Des astronomes du VLT (grâce à l’instrument UVES Ultraviolet and Visual Echelle
Spectrograph) viennent de faire une découverte assez sensationnelle (par
hasard ! serendipitous comme on dit en anglais scientifique), une planète
orbitant perpendiculairement (orbite polaire à 90°) par rapport à deux étoiles,
des naines brunes.
Cette étude a été menée par Amaury Triaud et Thomas Baycroft, de l’Université de
Birmingham.
Un genre Tatooine comme diraient les Américains se remémorant Star Wars.
C’est une configuration assez improbable mais qui peut exister théoriquement.
De plus ces deux naines brunes s’éclipsent l’une l’autre vu depuis la Terre.
Cette exoplanète appartient au système double
2M1510 AB
et se nomme 2M1510 AB b classiquement.
Crédit: ESO/L. Calçada
Vidéo explicative :
On attend d’autres surprises j’espère !
POUR ALLER PLUS LOIN :
Oubliez Tatooine : des astronomes trouvent un système solaire encore plus
étrange !
L’UNIVERS : FINI OU INFINI ?
(18/06/2025)
On me pose très souvent cette question que j’élude finalement en disant
simplement on ne sait pas.
Mais cette fois quelqu’un que je ne nommerais pas a vraiment insisté, alors
allons y.
La question de savoir si l’univers est fini ou infini reste ouverte en
cosmologie.
Voici les deux principales possibilités envisagées par les scientifiques, selon
les modèles actuels :
1. UN UNIVERS INFINI
Dans cette hypothèse :
👉
Ce que disent les observations :
Les données du satellite Planck indiquent que l’univers est
très proche d’être plat,
ce qui suggère un univers infini, mais avec une petite marge d’incertitude.
2. UN UNIVERS FINI MAIS SANS BORD
L’univers pourrait être fini en taille, mais sans "bord" ou "extrémité", comme
la surface d’une sphère en 3D, mais étendue à 4 dimensions (espace courbe).
Exemple courant : la surface de la Terre est finie mais on ne tombe jamais sur
un mur ; on revient simplement à son point de départ après un long voyage.
👉
Ce type d’univers est cohérent avec certaines solutions de la relativité
générale, mais difficile à vérifier expérimentalement.
❓
ALORS, ON SAIT OU PAS ?
Non, on ne le sait pas encore avec certitude. Voici pourquoi :
Les observations sont limitées à l’univers observable (environ 46 milliards
d'années-lumière dans chaque direction).
Ce que nous voyons ne représente qu'une portion potentiellement minuscule de
l’univers total.
Les modèles cosmologiques actuels permettent les deux cas : fini ou infini.
EN RÉSUMÉ :
L’univers est-il fini ?
Peut-être. Il pourrait l’être.
Est-il infini ?
Peut-être aussi. Les données penchent un peu en ce sens.
Peut-on le savoir ? Pas encore. Les
limites de l’observation rendent cela très difficile.
COMPLÉMENT :
La distinction entre univers observable et univers total est essentielle pour
comprendre les limites de ce qu’on peut réellement savoir sur l’univers.
UNIVERS OBSERVABLE
Définition : L’univers observable correspond à tout ce que nous pouvons voir ou
détecter depuis la Terre depuis le Big Bang jusqu’à aujourd’hui.
Taille
: Il a un rayon d’environ
45 milliards
d’années-lumière dans toutes les directions.
Cela donne un diamètre d’environ 90 milliards d’années-lumière.
Pourquoi cette limite alors que l’Univers a environ 13,8 milliards d’années ?
c’est l’horizon cosmologique.
Mais comme l’univers s’est étendu pendant tout ce temps, la lumière des objets
très lointains a eu plus de "temps-espace" à parcourir, ce qui fait que la
distance actuelle de ces objets est bien supérieure à 13,8 milliards
d’années-lumière.
Illustration : JPM
UNIVERS TOTAL
(ou entier)
Définition : C’est tout ce qui existe, même au-delà de ce que nous pouvons
observer.
Il peut être beaucoup plus grand que l’univers observable.
Et même potentiellement infini.
Pourquoi on ne le voit pas ? À cause de la vitesse finie de la lumière.
Et parce que l’univers a un âge fini : la lumière des régions trop lointaines
n’a pas encore eu le temps de nous atteindre.
POUR ALLER PLUS LOIN :
De trop nombreuses références pour les citer ici.
JWST : L’IMAGE LA PLUS LOINTAINE DE L’UNIVERS.
(18/06/2025)
Vous vous rappelez certainement ces images de Hubble la
vue profonde de l’Univers
(HDF) et ensuite de la
vue ultra plus profonde
(HUDF), eh bien le JWST a lui aussi voulu s’atteler à cette tâche de voir de
plus en plus loin.
Pour
cela il a été aidé par un phénomène physique bien connu : l’effet de
lentille
gravitationnelle (gravitational lensing).
On se remémore le phénomène, certains objets très massifs (par exemple un amas
de galaxies) déforment l’espace-temps autour d’eux (Merci Albert !), si bien
qu’ils agissent comme une « loupe »
sur les objets situés immédiatement derrière (par exemple une galaxie invisible
sans ce phénomène). Cela permet de voir (déformé !) ce qui se trouve derrière
sur le chemin optique.
Voici l’explication de ce phénomène proposée par l’ESA.
La galaxie en arrière-plan donne des images déformées d’elle-même, représentés
souvent par des arcs lumineux correspondant aux rayons lumineux tordus par la
gravité.
Crédit illustration : NASA, ESA & L. Calçada
Une vidéo expliquant le phénomène :
Le
Webb a appliqué ce phénomène dans le cadre du programme d’observation
GLIMPSE
(to glimpse en anglais signifie observer, jeter un œil) qui a impliqué notamment
des scientifiques français de l’IAP et du CRAL, à l’énorme amas
Abell S1063 situé
à quelques 4,5 milliards d’al.
Cela a permis de nous fournir une image extraordinaire (voir ci-contre) d’une
zone située la plus profonde de l’Univers que l’on évalue à
250 millions après le
Big Bang seulement !
Les arcs dus à l’effet de lentille sont nombreux et particulièrement bien
visibles en orange.
On pense que les étoiles appartenant à cette galaxie « lentillée » (baptisée
GLIMPSE 16043) font partie de la première génération d’étoiles baptisée
(improprement ?)
Population III, celles qui n’avaient que H et He primitifs pour briller.
On a pu en effet détecter H sans détecter l’Oxygène, montrant le caractère très
ancien de ces étoiles sans éléments « lourds ».
Photo prise à la NIRCam avec 120 heures d’exposition d’Abell S1063
crédit : ESA/Webb, NASA & CSA, H. Atek, M. Zamani (ESA/Webb)
À cette époque de 250 millions d’années, l’Univers est situé dans ce que l’on
appelle les « âges
sombres » (dark ages), mais sombres pourquoi ?
Au début de cette période, vers les 100 millions d’années, l’Univers formé après
le BB, puis les premières particules et enfin les premiers atomes, moment où
celui-ci devient transparent, il n’y a pas encore ni étoiles ni galaxies, voilà
pourquoi il est qualifié de sombre.
C’est seulement au bout de quelques centaines de millions d’années que vont se
former les premières étoiles, celle de la Pop III, dont personne n’avait encore
déjà pu les observer. L’Univers sort alors de l’obscurité, c’est la
réionisation.
Si cette découverte se confirme, ce peut être un grand moment pour la
cosmologie. De nouvelles observations sont prévues cet été 2025.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Le JWST capture l'image la plus profonde de l'Univers
Le communiqué de presse de Sorbonne Université
Le télescope spatial James Webb dévoile l’image la plus profonde de l’Univers
Espace : le JWST s’approche des origines de l’Univers avec une image
spectaculaire
A Glimpse of the New Redshift Frontier through AS1063
Tout sur le JWST sur planetastronomy.
Toutes les photos du JWST sur Flickr.
CURIOSITY
:.DE TRÈS LONGUES MOLÉCULES ORGANIQUES SUR MARS !
(18/06/2025)
Après 12 ans de bons et loyaux services sur Mars, le rover Curiosity (ou MSL)
vient de faire une découverte exceptionnelle : il a mis en évidence des longues
chaines de molécules organiques, ce qui n’avait encore jamais été fait. Ce sont
les molécules les plus complexes jamais trouvées sur Mars.
C’est une équipe internationale menée par notre amie le Dr Caroline Freissinet
du LATMOS (que
nous avions reçue
il y a quelques temps dans la cadre des conférences de la SAF) qui a fait cette
découverte avec l’aide de beaucoup d’autres. Et l’a publiée
dans les PNAS
(Proceedings
of the National Academy of Sciences) au mois de Mars de cette année 2025.
En quoi cela est-il exceptionnel ?
Ces longues chaînes carbonées, qui contiennent jusqu’à 12 atomes de carbone
consécutifs, pourraient présenter
des caractéristiques
analogues aux acides gras produits sur Terre par l’activité biologique
C’est le climat aride, froid et sec de la planète rouge qui aurait permis de les
conserver depuis 3,7 milliards d’années.
C’est
l’instrument SAM
(Sample
Analysis at Mars) codéveloppé par le GSFC (Goddard Space Flight Center dans le
Maryland USA et le LATMOS qui a fait cette découverte.
Malheureusement celui-ci ne permet pas de lever le doute entre une présence
biologique ou purement chimique, il faudra attendre la prochaine mission,
certainement Exomars de l’ESA avec son
rover Rosalind Franklin.
On a représenté les longues chaines à 10, 11 et 12 Carbones : decane, undecane
et dodecane. Ces éléments (des alcanes) ont été identifiés
dans un forage
au site baptisé « Cumberland » sur le cratère Gale, site contenant des argiles.
Crédit image : NASA/Dan Gallagher
SAM doit fournir la composition chimique (moléculaire, et isotopique) de
l'atmosphère de Mars et du sol martien.
Il est principalement destiné à la recherche d'indices possibles de vie passée
sur Mars, ou de molécules organiques qui pourraient se trouver dans le sol
martien.
Il comprend trois instruments :
POUR ALLER PLUS LOIN :
Des molécules organiques d’une taille sans précédent découvertes sur Mars
Long-chain hydrocarbons found on Mars
NASA’s Curiosity Rover Detects Largest Organic Molecules Found on Mars
Long-chain alkanes preserved in a Martian mudstone
L’exobiologie dans le Syst Solaire :
CR de la conf SAF par C. Freissinet du 11 Janv 2019
Curiosity’s organics discovery paves way for Rosalind Franklin
Largest Organics Yet Discovered on Mars
: video YouTube.
Drilling into Mars | ExoMars Rosalind Franklin mission
video YouTube
Mars Science Laboratory: Curiosity Rove
MARS :.LES RAVINES (GULLIES) NE SERAIENT PAS DUES À DE L’EAU !
(18/06/2025)
On a déjà parlé
dans ces colonnes
de ces stries (gullies) qui sont soit brillantes ou sombres, ces dernières sont
appelées (RSL
recurring slope lineae
en anglais)
et sont les plus nombreuses.
Elles ressemblent à des
écoulements d’eau sur le sol de Mars, elles sont connues depuis plus de
quarante ans.
Ces stries et RSL sont deux types de formations linéaires qui ressemblent à des
écoulements, mais ils diffèrent sur plusieurs plans : morphologie, mécanismes de
formation, localisation et temporalité.
Avec l’aide de Chat GPT :
Description : Apparence de ravines ou chenaux.
Généralement visibles sur les parois de cratères, buttes ou pentes abruptes.
Morphologie : tête d’érosion, chenal, dépôt en éventail à l’extrémité.
Dimensions : De quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres de long.
Assez larges par rapport aux RSL.
Âge : Relativement jeunes à l’échelle géologique, mais pas actifs aujourd’hui.
Pas d’évolution saisonnière observée.
Formation : Anciennement : coulées d’eau liquide ou de boue (eau salée).
Aujourd'hui (hypothèse dominante) : processus secs, comme des écoulements de
sable ou poussière lubrifiés par du CO₂ en phase gazeuse (sublimation du givre
de CO₂ en hiver/printemps martien).
Description : Lignes sombres, fines, qui apparaissent saisonnièrement sur les
pentes ensoleillées.
Se forment, s’étendent en été, puis s’estompent en hiver.
Dimensions : Très étroites (moins de 5 m de large), mais longues (jusqu'à
plusieurs centaines de mètres).
Âge : Très jeunes et actifs aujourd’hui, visibles par imagerie satellite année
après année.
Formation (hypothèses principales) : Initialement : coulées saisonnières d’eau
salée.
Actuellement (hypothèse la plus soutenue) : écoulements secs de sable initiés
par la diminution de la cohésion des grains en été (rôle possible de vapeur
d’eau atmosphérique ou de petites quantités de sels hydratés).
On les avait attribuées à un liquide (eau ou plutôt saumur) car elles étaient
principalement situées sur les versants de volcans ou de montagnes exposés au
Soleil. De plus la plupart disparaissaient en fonction de la saison. On pensait
que c’était de la glace qui était en train de fondre lors de l’arrivée de l’été
martien.
En effet si Mars est maintenant un désert glacé, elle a été dans la passé chaude
et humide.
On remarque ces traces sombres ou ravines (gullies ou streaks en anglais) sur
cette photo de la sonde Exomars-TGO de l’ESA prises avec la caméra CaSSIS,
de nombreuses autres traces parsèment la surface de Mars. Crédit : ESA.
Mais de récentes études (Nature
Communications)
menées notamment par la Brown University de Rhode Island, mettent sérieusement
en doute une telle hypothèse.
Les nouvelles hypothèses penchent plutôt pour un
phénomène « sec ».
En effet ils ont analysé la multitude de stries (500.000 !!!) et sont arrivés à
la conclusion qu’ils étaient produits principalement par le vent, les
tremblements de sol dus à un impact météoritique ou aussi les fameux dust
devils.
Si je comprends bien ce serait lié à des mouvements de surface.
Aucun lien n’a été trouvé avec une action hydrique.
Distribution générale des stries et RSL sur Mars.
Images de A à C : photos des caméras CaSSIS et HiRISE de quelques stries et RSL
en IR.
De D à F : carte des stries (ravines) en blanc, et noir, et des RSL en rouge.
Crédit : Bickel, V.T., Valantinas, A. Streaks on martian slopes are dry.
Nat Commun 16, 4315 (2025). https://doi.org/10.1038/s41467-025-59395-w
Creative Commons 4.0 International License
Bref beaucoup seront déçus, ceux qui espéraient une présence souterraine d’eau
ou de mélange eau + sels.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Planetary Scientists Confirm There's No Flowing Water on Mars
Streaked slopes on Mars probably not signs of water flow,
Brown University
Streaks on Martian slopes are dry
l’article de Nature.
Dark streaks on Mars may not come from water after all, scientists say
PIA25235: HiRISE Spots Slope Streaks Fanning Out on Mars
LIVRE CONSEILLÉ :.LE
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(18/06/2025)
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POUR ALLER PLUS LOIN :
Bonne lecture à tous.
C’est tout pour aujourd’hui !!
Bon ciel à tous !
JEAN-PIERRE MARTIN
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