Sommaire de ce
numéro :
qRappel : la plupart des compte
rendus des conférences des Rencontres du Ciel et de l'Espace (RCE) de la
Villette 2004 sont disponibles en cliquant sur les images des divers
conférenciers.
qCommission de cosmologie de la SAF :
conférence de Jean Claude Pecker qui nous explique ses vues sur la cosmologie. Rapport
de cette conférence.
qSMART 1 : l'Europe se
met en orbite lunaire.
qVous montez? : L'ascenseur
spatial n'est pas une blague.
qCassini Saturne :.
Titan Téthys et Dioné.
qMercure : notre
Messager est bien en route!
qLes rovers martiens :
Rétrospective.
qMars Express :
Le cratère Hale
qUn site extra pour
la 3D
qTerre : Atacama vu de
l'espace.
qProxima : une naine
rouge qui a du caractère!
qDes livres magazines et DVD
:.Tous sur orbite en DVD.
(Photo et dessin
ESA)
L'ESA publie ces
jours ci, avec raison, un communiqué victorieux :
La sonde
SMART-1 de l’Agence spatiale européenne (ESA) décrit avec succès sa première orbite autour de la Lune – une étape
importante est franchie pour cette première mission du programme SMART (petites
missions de recherche sur des technologies de pointe).
Pendant le voyage Terre-Lune, les nouvelles technologies embarquées à bord de
la sonde ont donné lieu à toute une série d’essais tandis que les scientifiques
s’employaient à préparer les observations à venir. Ces technologies doivent
ouvrir la voie à de futures missions planétaires.
Le 15 novembre 2004 à 18h48 (heure de Paris), SMART-1 a atteint son premier
périlune – distance la plus proche de la surface lunaire – à une altitude
d’environ 5000 kilomètres. Le système de propulsion hélioélectrique, ou «
moteur ionique », mis en route quelques heures plus tôt, à 6h24 (heure de
Paris), délivre maintenant une poussée en vue de réaliser la délicate manœuvre
qui stabilisera la sonde sur son orbite autour de la Lune.
Pendant
cette phase cruciale, le moteur fonctionnera quasiment sans interruption quatre
jours durant, puis fera l’objet d’une série de rallumages de courte durée qui
permettront à la sonde de gagner son orbite finale en décrivant des boucles de
plus en plus resserrées autour du corps sélène. Vers la mi-janvier 2005,
SMART-1 évoluera sur orbite lunaire à des altitudes comprises entre 300
kilomètres (au-dessus du pôle sud) et 3000 kilomètres (au-dessus du pôle nord),
pour entamer ses observations scientifiques.
Le principal
objectif de la première phase de la mission SMART-1, qui s’achève avec
l’arrivée de la sonde dans le voisinage de la Lune, était de démontrer de
nouvelles techniques destinées aux véhicules spatiaux. Des essais concluants
ont notamment été réalisés sur le système de propulsion hélioélectrique alors
que la sonde décrivait une longue trajectoire en spirale de plus de 84 millions
de kilomètres – distance comparable à celle d’une mission interplanétaire -
entre la Terre et la Lune. C’est la première fois qu’un véhicule spatial à
propulsion électrique effectue des manœuvres d’assistance gravitationnelle en
exploitant l’attraction exercée par le corps lunaire. La réussite de cet essai
revêt une grande importance pour les futures missions interplanétaires appelées
à utiliser des moteurs ioniques.
Les activités
de démonstration ont également porté sur des techniques nouvelles conçues pour
des systèmes de navigation autonomes. L’expérience OBAN a consisté à tester sur
des ordinateurs au sol un logiciel de navigation permettant de déterminer la
position et la vitesse exactes du satellite en utilisant, à titre de référence,
des images d’objets célestes prises par la caméra AMIE embarquée sur SMART-1.
Lorsqu’elle sera appliquée à de futures missions, la technique démontrée dans
le cadre de l’expérience OBAN permettra aux véhicules spatiaux de calculer par
eux-mêmes leur position et leur vitesse de déplacement dans l’espace, limitant
ainsi les interventions des équipes de contrôle au sol.
Avec les
expériences KaTE et RSIS, l’équipe SMART-1 s’est également livrée à des essais
de communication dans l’espace lointain, dont l’objectif était de tester des
transmissions radio à des fréquences beaucoup plus élevées que les fréquences
radio traditionnelles. Ce type de transmission permettra aux futurs satellites
d’envoyer des volumes toujours plus importants de données scientifiques.
L’expérience de liaison laser avait, quant à elle, pour objectif d’examiner
s’il est possible de pointer un faisceau laser depuis la Terre sur une sonde
parcourant des distances analogues à celles d’un voyage dans l’espace lointain,
et de répondre ainsi aux besoins de télécommunication des futures missions.
Au cours de la
phase de croisière et pour se préparer à l’observation scientifique de la Lune,
l’équipe SMART-1 a réalisé des essais préliminaires sur quatre instruments
miniaturisés utilisés pour la première fois dans l’espace : la caméra AMIE, qui
a déjà pris depuis l’espace des images de la Terre, de la Lune et de deux
éclipses lunaires totales, les instruments D-CIXS et XSM fonctionnant dans le
rayonnement X, ainsi que le spectromètre SIR travaillant dans l’infrarouge.
Au total,
SMART-1 a accompli 332 orbites autour de la Terre. Son moteur a été allumé 289
fois au cours de la phase de croisière et totalise environ 3700 heures de
fonctionnement. Ce moteur, qui n’a consommé que 59 kilogrammes de xénon sur les
82 kilogrammes embarqués, s’est très bien comporté, permettant à la sonde
d’atteindre la Lune deux mois plus tôt que prévu.
Compte tenu des
réserves d’ergols encore disponibles, les responsables de la mission ont décidé
de réduire de manière significative l’altitude de l’orbite que la sonde décrira
à terme autour de la Lune. En se rapprochant ainsi de la surface lunaire,
SMART-1 occupera une position plus propice aux observations scientifiques qui
démarreront en janvier 2005. Ce supplément d’ergols sera également mis à profit
pour remettre la sonde sur une orbite stable au bout de six mois de navigation
circumlunaire, en juin 2005, en cas de prolongation des activités
scientifiques.
SMART doit aussi
cartographier la Lune au point de vue composition chimique, et ceci avec une
précision jamais atteinte. De même des photos seront prises sous des angles
différents afin de mettre au point une carte 3D de la Lune. Comme son orbite
sera polaire, SMART va étudier plus particulièrement les pôles de notre
satellite, régions peu connues et peu imagées. N'oublions pas Clementine, qui
avait détecté de la glace d'eau au fond de certains cratères polaires (bassin
Aitken au pôle Sud), la sonde suivante Lunar Prospector
en s'écrasant au fond d'un cratère n'a malheureusement pas détecté 'eau.
On passe la balle
à SMART, maintenant c'est à elle de jouer, notre nouvelle sonde doit confirmer
tout cela.
N'oublions pas non
plus le grand ancêtre des arpenteurs de Lune; toute la série des Lunar Orbiter
de l'époque Apollo, on peut consulter toutes les photos
prises par ce satellite sur son site, c'est un grand atlas photographique
(digital) de toute la lune et l'on peut choisir les endroits désirés. C'est à
voir absolument par tous les Sélènes.
Nous attendons
avec impatience les premiers résultats de notre vaillante sonde lunaire.
•L’ascenseur de l’espace (Space elevator)
n’est plus un rêve (Arthur C Clarke l'a évoqué dans ses romans), la NASA
pourrait le construire.
•Le
principe en est simple
•Un câble (20t)
tendu de plus de 50000km de long approx qui tient par un contrepoids grâce à la
force centrifuge et à la gravitation (équilibre)
•Une cabine grimpe
le long du câble pour atteindre son orbite
•Un des nombreux
problèmes : la solidité du fil, solution : les
nanotubes
•Ce sont des
structures composites de carbone qui
possèdent des caractéristiques incroyables
•Elles
sont 100 fois plus résistantes que l’acier pour un cinquième du poids
•Découvert
la première fois par des Japonais de NEC
•La station
terrestre devrait être ancrée à l’Équateur dans le pacifique (un cube de
50kmx50kmx50km?)
•Câble de 20 tonnes
•Cela prendra 7
jours pour monter à 36000km
•Opérationnel dans
la prochaine décennie
•Coût approx : 10
Milliards de $
Tout cela c'est sur notre Terre.
Une
idée liée à cet ascenseur a germé dans la tête de nos ingénieurs américains
(notamment un certain Jerome Pearson), pourquoi ne pas utiliser ce concept pour
faire la même chose mais ………….à partir de la Lune!!!!
En effet la force de gravité est 1/6 de
celle sur Terre et les contraintes mécaniques sur les câbles décrits
précédemment sont plus faibles. Les forces mises en jeu étant plus faibles, on
ne serait pas obligé d'utiliser ces fameux nanotubes mais des matériaux plus
conventionnels comme le Kevlar.
Par contre on ne peut pas définir une
orbite géostationnaire facilement à partir de la Lune, mais on connaît des
points où l'on peut stocker une petite masse de telle façon qu'elle soit en
équilibre entre la Terre et la Lune. Vous voyez? Oui bien sûr, les fameux points de Lagrange, qui sont au
nombre de 5. le point L1 (ou L2) est situé à 58.000km de la surface lunaire et
pourrait convenir parfaitement. C'est un point instable et c'est là son
avantage : en effet tout ce qui est déplacé vers la Lune est irrémédiablement
attirée par elle.
Notre
sympathique ingénieur Pearson, est en train de
proposer à la NASA de lancer un satellite vers L1 afin d'y laisser se dérouler
un long câble vers la surface lunaire (il y est attiré naturellement), il
faudrait ensuite (qui??) l'encrer à la surface lunaire et il resterait ainsi tendu.
La question est maintenant , que faire
avec cet ascenseur spatial lunaire?????
Les réponses ne fusent pas encore!
Néanmoins la NASA lui a déjà accordé
une subvention de 75.000$, il faut encourager les idées nouvelles même
(surtout?) si elles semblent farfelues.
L'imagination au pouvoir comme on
disait en '68.
Il faut quand même voir l'animation de cet ascenseur
spatial terrestre c'est bien fait.
Tous les détails sur ce site et un article de base sur
cette technique chez Wikipedia.
(Photos NASA/JPL)
Nos amis du JPL viennent de mettre sur le
Net une superbe vue du globe de Titan qui est la plus détaillée jusqu'à
présent. Elle a été constituée à l'aide d'une mosaïque d'images après le survol
du 26 Octobre 2004.
Les contrastes ont
été améliorés (on s'est affranchit de l'atmosphère) et le Soleil était derrière
Cassini au moment où on a prit ces photos.
La région la plus
brillante à droite au niveau de l'équateur s'appelle Xanadu (d'après le nom
d'une capitale de l'Empire Mongol). La brillance extrême n'est pas encore
expliquée.
On remarque aussi
les nuages blancs de méthane du pôle Sud.
Après le passage de Titan , Cassini se
consacre maintenant aux autres lunes de Saturne, dont Téthys
qu'il a pris en couleur.
Cette lune fait un
peu plus de 1000km de diamètre et est passablement sans grosse disparité de
relief et de couleur.
Le sol est saturé
de cratères signalant ainsi une surface très ancienne, ce satellite de densité
voisine de 1 est très certainement constitué de glace d'eau.
On aura plus de
détails lors du survol en rase motte par Cassini en Septembre 2005.
Image prise le 28
Octobre 2004 d'une distance de 255.000km.
En fait l'image la plus impressionnante est
la suivante, où l'on voit Téthys sous Saturne.
On aperçoit aussi
clairement les volutes et les nuages de gaz de la planète géante.
Image prise avec
la NAC le 18 Octobre 2004 de près de 4 millions de km de distance.
Elle est prise
dans l'infra rouge (619nm).
Puis Cassini s'est
tourné vers Dioné,
(1100km de diamètre) photo prise le 27 Octobre 2004.
On aura encore
plus de détails lors du passage de Décembre, néanmoins, on voit plus de détails
qu'avec les sondes Voyager.
Comme d'habitude,
vous trouverez toutes les
dernières images de Cassini au JPL:
La sonde Messenger
vers Mercure (voir Astronews
précédent) a fini sa dernière correction de trajectoire le 18 Novembre 2004
qui devrait l'emmener vers la Terre (pour un coup de pouce gravitationnel) au
mois d'Août.
Messenger est
maintenant à près de 40 millions de km de nous et en bonne forme. Son bouclier
thermique est parfaitement orienté et protège les équipements délicats.
Les
mystères de Mercure restent à découvrir. Et surtout son extrême densité qui
tend à faire penser que les 2/3 de cette planète serait en fer métal.
Peut être que
Mercure était comme la Terre et que au cours du temps sa couche rocheuse s'est
"évaporée"?
De plus on pense
qu'il peut y avoir de la glace dans le fond des cratères polaires de Mercure ,
en effet cette planète est pour ainsi dire pas inclinée sur son orbite, si bien
que les pôles ne reçoivent pas de lumière du soleil, ils pourraient conserver
de la glace apportée par les comètes.
Voir cette photo
radar du pôle Nord de Mercure.
C'est une photo
prise par le radar d'Arecibo à Porto Rico.
Vous pouvez avoir
plus de détails sur Arecibo en allant sur
leur site puis en allant voir les photos radar
faites par ce radar.
Bref il y a de
nombreuses questions qui demandent réponses dans cette mission vers Mercure.
(Photos NASA/JPL)
Cela fait un bon
moment maintenant que nos robots martiens sont à la surface de Mars, et il est
temps d'essayer de faire une rétrospective de ces deux
missions.
C'est ce qu'a fait
la célèbre revue Astrobiology Magazine dont je vous parle souvent, et
dont je me permets de retranscrire en français quelques extraits ci après sous
forme de question-réponse.
Q : Quelle est la
situation actuelle des deux rovers?
R : Les pannes
mécaniques peuvent être circonscrites facilement comme une roue de bloquée par
exemple
Il y a aussi
quelques petits problèmes d'électronique, mais la limite c'est la poussière sur
les panneaux solaires.
Les rovers sont en
plein hiver maintenant, spécialement Spirit et si ils survivent cet hiver on
pense les amener au bout de 600 à 700 sols.
(photo des traces
de Spirit sol 313 par la navcam, on voit parfaitement l'effet de frein que
produit la roue située à droite)
Q : Qu'a t-on
appris d'Opportunity?
R : On s'attendait
à une plaine riche en hématite, et c'est ce qu'Opportunity a confirmé. Une
surprise a été la grande concentration de sulfate de Magnésium, près de 40% en
certains endroits, cela est lié à la présence d'eau.
Q : Mais quelle
quantité d'eau?
R : Les rapports
de concentration entre le Brome et le Chlore dans les couches sédimentaires,
implique un écoulement d'eau puis une évaporation. Comme pour la Mer Morte sur
notre Terre.
Q : Quel est le type de géologie rencontrée
par Opportunity?
R : C'est de la stratification
entrecroisée (cross bedding en anglais), due à l'écoulement d'eau qui a creusé
ces couches inclinées et qui ne sont pas forcément parallèles entre elles.
Q : Mais quand a
bien couler cette eau?
R : On ne peut pas
donner d'age absolu, et il n'y a pas de possibilité de déterminer des cycles
annuels. Afin de pouvoir donner une valeur absolue, il faut absolument ramener
un échantillon.
(On voit ici une
photo prise par Opportunity sur les flancs du cratère Endurance sol 288.)
Q : Et les fameuses
myrtilles (Blueberries)?
R : Ce sont des
concrétions crées dans une sorte de saumure (brine en anglais) à partir d'un
noyau (comme une perle) et qui progressivement s'agglutine en forme de petite
bille.
Q : Et maintenant
au niveau de Gusev (Spirit) ?
R : C'est un champ
de laves basaltiques réduit en poussières et balayé par les vents.
Les roches sont
plus douces et sans différentes couches. Des blocs de basalte, riches en
olivine et qui sont facilement décomposés si l'eau est présente. C'est un
indice que l'eau n'a pas été aussi présente dans Gusev que sur Meridiani
Planum, là où est Opportunity.
Q : La plaine est
elle similaire aux collines (Columbia Hills)?
R : Les collines
sont plus anciennes que la plaine. Une surprise a été que le sol basaltique change
brusquement lorsqu'on aborde les collines.
Q : A-t-on trouvé
de l'hématite dans Gusev?
R : Non pas dans
la plaine, qui est un champ de laves. Mais près des collines et
particulièrement à l'endroit baptisé "pot of gold", on en a trouvé.
Q : Qu'a montré le
creusement de tranchées à Gusev?
R : Près des
Columbia Hills une tranchée a montré que 5cm en dessous de la couche de basalte
il y avait une couche riche en sulfate de Magnésium (appelé "Epsom
salt" par nos amis anglo-saxons, ou sels d'Epsom ou sel d'Angleterre).
Contrairement au site d'Opportunity, où l'eau a certainement coulé, cette
couche de sulfate de Mg a probablement été créée par l'action de ruissellement
des couches supérieures due à la capillarité, puis l'eau s'est évaporée. Gusev
a peut être été "humide" à une certaine époque de son existence mais
pas "inondée" comme Meridiani Planum.
Q : Quelles
évidences confirment la présence d'eau sur Mars?
R : Déjà dans la
chimie des sites d'atterrissages : de l'hématite, des sels, des évaporats de chlore
dans des couches plus profondes que celles avec du Brome, tout ceci colle avec
ce que l'on remarque par exemple dans la Mer Morte. Cela se passe ainsi car le
chlore est moins soluble que le Brome et durant l'évaporation, le Br se dépose
le dernier, donc sur le dessus.
Ensuite la
géologie montre ces couches croisées, ces concrétions et les couches
sédimentaires. Les nouvelles découvertes de craquelures polygonales sont aussi
une autre preuve qui indiquent un cycle de gel et dégel (freeze-thaw en anglais).
Bon courage Spirit
et Opportunity, continuez votre travail!!!
Comme toujours,
les meilleures photos sont classées dans le planetary photojournal que vous
pouvez retrouver à tout instant:
http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Mars
(Photos et
graphiques : ESA)
Nouvelles images
diffusées par l'ESA avec la caméra haute résolution.
photo du cratère
Hale (celui de Hale-Bopp je pense) dans le bassin Argyre de l'hémisphère sud de
Mars.
J'ai
trouvé un site
qui vous présente une partie de ce cratère Hale en 3D où l'on voit les
fameuses ravines. (gullies en anglais)
Anaglypheurs mes
frères, allez voir sur ce même site la
page des anaglyphes dont beaucoup de Mars, je vous suggère un long détour
par les pages spéciales sur Spirit et Opportunity en 3D, vous ne le regretterez
pas!
Pour les non
initiés, l'Atacama c'est l'endroit où le télescope européen l'ESO a été construit; il est situé
dans ce désert chilien au Paranal ou Cerro Paranal sur un plateau à
2400m d'altitude (Merci à notre ami Emmanuel Jehin en poste
à l'ESO au Paranal d'avoir remarqué ma confusion avec La Silla autre observatoire
de l'ESO mais beaucoup plus au Sud).
Ce site a été
choisi par les européens car c'est l'endroit du monde le
plus sec (à part l'antarctique) et où il fait beau 99% du temps.
Le satellite Envisat de
l'ESA a photographié de son orbite ce site extraordinaire.
On regarde
toujours les photos de Mars et de Saturne mais cela vaut le coup de voir aussi
notre bonne vieille terre
Allez donc voir
cette image à l'ESA avec moult détails, c'est surprenant, certains endroits
ressemblent aux photos de Mars.
Bravo si vous
arrivez à repérer le site de l'ESO.
Emmanuel Jehin nous fait parvenir une carte dont j'extrait une partie pour vous situer Paranal au Sud d'Antofagasta là où est marqué 131. À vous de voir si vous le repérez sur la photo.
voici aussi d'Emmanuel un rapport de visite à Paranal un peu ancien mais qui vous donnera une idée du site.
(Photos Chandra et
XMM)
Les
observatoires spatiaux Chandra et XMM se sont intéressés à Proxima du Centaure,
l'étoile voisine du soleil située à 4 al de nous; et ils ont trouvé que cette
étoile qui est comme la majorité des étoiles une naine
rouge(red dwarf en anglais) a une surface en ébullition. Des explosions et
des jets surviennent continuellement, dû au fait que Proxima ayant une masse
faible (1/10 du soleil) et que dans le noyau de telles étoiles les réactions
nucléaires sont plus lentes ce qui créent des mouvements de convection interne.
Ces mouvements se
relâchent de temps en temps en émettant des jets de particules dans la haute
atmosphère de l'étoile. (identique à ce qui se produit avec les éruptions
solaires).
Ce genre d'étoile
(10 à 50% de la masse solaire) ont en conséquence aussi une durée de vie plus
longue que notre soleil (plus la masse de l'étoile est faible, plus sa durée de
vie est longue).
Voir aussi toutes les
images de Chandra.
Vous voulez
préparer une présentation Power Point en astro, pas de problème, Chandra vous
aide, voici une liste de toutes les images
PP mises à votre disposition que vous pouvez copier en jpeg. Génial!
Un exemple d'une
vue des différents télescopes
spatiaux en fonction de leurs gammes d'ondes.
L'intérêt
réside dans le fait que ce sont des DVD, donc on peut accéder
immédiatement aux séquences désirées (ce n'était pas le cas en VHS) un
grand lexique avec adresse des différents thèmes est livré avec.
C'est
indispensable à ceux qui veulent comprendre simplement tous les mouvements de
l'univers.
C'est
très clair et très didactique, même à la portée des enfants.
Un
superbe cadeau de Noël, ne vous en privez pas et n'en privez pas vos enfants.
CI
JOINT LA CRITIQUE DE NOS AMIS DE CIEL ET ESPACE (OÙ VOUS POUVEZ LE TROUVER AUSSI)
Coffret 2 DVD.
Durée : 6 h 40. De nombreuses images en 3D
La nouvelle édition de la célèbre série propose une réactualisation
des données scientifiques, une interactivité améliorée et une version
trilingue (français, anglais, allemand).
Pourquoi la Terre tourne-t-elle ? Pourquoi fait-il froid en hiver alors que
c’est la période où nous passons le plus près du Soleil ? Dans l’hémisphère
Sud, pourquoi nos amis australiens ne tombent-ils pas dans le vide ? Ce
parcours dans le Système solaire, véritable programme encyclopédique, nous fait
découvrir la grandeur, la beauté, la simplicité de faits qui semblent parfois
lointains ou incompréhensibles.
Chaque DVD présente deux saisons "du voyage" de notre planète
Terre :
1 - Hiver (janvier à mars) :
- Le voyage commence
- Comment voyager dans le Système solaire
- La Lune nous accompagne
- La pleine Lune
- La rotation de la Terre
- Copernic et Kepler changent notre vision du monde
- La gravitation
- Les étoiles qui nous cernent et nous concernent
- Le calendrier
- Lune décroissante et éclipse solaire
- Éclipses et occultations
2 - Printemps (mars à juin) :
- L'équinoxe de Printemps
- Le Terre perturbe le calendrier de printemps
- D'où viennent les comètes ?
- Aventures de comètes et clair de Terre
- Les astéroïdes
- Soleil, Terre, climat : un fragile équilibre
- Planètes extérieures
- Comment voir les mouvements de la Terre
- Jupiter et ses satellites
- Mercure et Mars
- Vénus et Jupiter
- Aux confins du Système solaire
- La profusion des mouvements
3 - Été (juin à septembre) :
- Solstice d'été
- Nuits blanches et taches solaires
- La Terre au plus loin du Soleil
- Vénus
- Coucher de Soleil au bord de la mer
- Canicule et effet de serre
- La Terre dans l'immensité galactique
- La première photo de la Terre
- La semaine des étoiles filantes
- Jupiter et ses compagnons
- Mesurer le temps et le ciel
- Éclipse du Soleil et grand tour planétaire
- Grand tour planétaire avec la Lune
- Éclipse de la Lune et bientôt l'équinoxe
4 - Automne (septembre à décembre) :
- Équinoxe d'automne et grandes marées
- Mouvements et gravitation
- Fantaisies lunaires
- Rendez-vous vagabonds
- Jupiter et fin de l'heure d'été
- Le temps manipulé et conjonction Vénus-Mars
- Prenez vos repères !
- Saturne
- Des traces de vie extraterrestre
- La Terre avance, les étoiles glissent
- Des astres sous influences mutuelles
- Suivez la course de la Terre
- Solstice d'hiver
- Les "étoiles" de Noël
Prix
: 25,00 €
C'est tout pour
aujourd'hui!!
Bon ciel à tous!
Astronews
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