Mise à jour le 12 Mai 2011
                                                                                                                                                    
   
CONFÉRENCE DE Bernard LELARD
Président de VEGA
Organisée par l'Association d'Astronomie VEGA et la Mairie de Plaisir
Au théâtre R Manuel (Château de Plaisir)
«L’ASTRONOMIE, À LA RECHERCHE DE NOS ORIGINES»
Le Samedi 7 Mai 2011 à 20H30

 
Photos : JPM pour l'ambiance. (les photos avec plus de résolution peuvent m'être demandées directement)
Les photos des slides sont de la présentation de l'auteur. Voir les crédits des autres photos si nécessaire
Bernard a eu la gentillesse de mettre sa présentation à disposition pour téléchargement.
Elle est disponible sur ma liaison ftp et s'appelle : BL RecOrigines.ppt elle est dans le dossier CONFERENCES LELARD
 
Ceux qui n'ont pas les mots de passe doivent me contacter avant.
 
 
BREF COMPTE RENDU
 
Le compte rendu sera succinct, étant donné, que la présentation est disponible en version longue.
 
 
Spectateurs attentifs dans le théâtre Robert Manuel de Plaisir.
 
 
 
 
C’est à une tache ardue que s’attèle ce soir Bernard Lelard ; comment lier astronomie et recherche de nos origines ?
 
Nos origines, en effet, sont à rechercher dans l’espace.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bernard nous propose cet itinéraire en 6 rencontres :
·        Les humains en suivant Yves Coppens.
·        La terre et la lune avec la rencontre de B. Aldrin.
·        La matière et Hubert Reeves.
·        Le lumière avec un astronome oublié, A. Römer.
·        Le début du commencement avec G Smoot.
·        L’ailleurs avec les exoplanètes de M. Mayor.
 
 
 
 
PRÉAMBULE.
 
Mais en préambule : nos ancêtres.
Nos origines sont à trouver dans l’océan il y a près de 550 millions d’années (Ma).
Notre symétrie, nos yeux, nos pattes, sont dues ……aux poissons.
 
Les mousses apparaissent sur les continents voilà 440 Ma, puis les fougères.
Les poissons apparaissent il y a 350 Ma.
Ce sont les poissons qui vont sortir de l’eau qui vont donner naissance aux générations suivantes, les oiseaux et les mammifères.
 
Les pré humains du genre home abilis apparaissent vers –6Ma. Il vont donner naissance à Neandertal et Sapiens.
 
La vie va se développer dans toutes les directions : biodiversité.
 
N’oublions pas que 99% des vies et espèces qui ont existées sur Terre, sont maintenant éteîntes.
 
 
1-LES HUMAINS EN SUIVANT YVES COPPENS.
 
Quelques notes rapides :
 
Les générations. Sur le dernier million d’années on compte 50.000 générations.
 
L’homme trouve sa source en Afrique dans la célèbre vallée du Rift.
 
C’est cette fracture qui a partagé l’Est de l’Afrique qui a donné les humains à l’est et les grands singes à l’ouest.
 
La gravité aussi a joué son rôle dans la station debout que nous avons adoptée.
 
Les changements climatiques ont aussi affecté les modes de vie.
 
 
La Terre a subi de nombreux refroidissements et réchauffements climatique, auxquels il a fallu s’adapter.
 
Ils ont favorisé les migrations (vers le Soleil).
 
 
 
 
 
 
 
 
Les failles avec les plaques (15 plaques de 100km d’épaisseur) représentent le mieux notre planète ; planète croûtée d’ailleurs.
Le choc des plaques créé les montagnes.
 
La vie vient aussi des volcans.
 
 
 
 
 
 
 
 
2-LA TERRE ET LA LUNE , LA RENCONTRE AVEC BUZZ ALDRIN.
 
Les planètes tournent tous dans le même plan et dans le même sens autour du Soleil (impulsion d’origine).
 
Formation des planètes, telluriques près du Soleil et géantes gazeuses dans le fond du système solaire.
 
Le chaos du début : chocs, création de la Lune etc..
 
Les saisons et l’inclinaison sur l’écliptique.
 
Merci Jupiter (qui nous protège avec sa gravité en attirant les bolides mal intentionnés) et merci la Lune (qui a stabilisé l’axe de la Terre).
 
Les gaz crachés par les premiers volcans créent l’atmosphère originelle de notre planète, ceux ci sont conservés grâce à la forte gravité. L’oxygène viendra plus tard avec les premières plantes.
 
La Terre se recouvre périodiquement de glace.
 
En 700 millions d’années  14  réchauffements   20 refroidissements
 
 
 
Les archives de la Terre : grâce à la gravité, ce qui a été sur Terre y est toujours : fossiles.
 
 
 
Bernard Lelard nous montre un fossile de poisson emprisonné dans cette pierre.
 
 
Les extinctions d’espèces dues par exemple à un astéroïde, comme à Chixculub avec la teneur en Iridium découvert par les Alvarez.
 
Les cellules, les membranes.
 
 
 
 
 
 
Deux types de vie :
Le Rouge (les animaux) et le Vert (les plantes).
 
 
 
3- LA MATIÈRE ET HUBERT REEVES.
 
 
Nous sommes tous des poussières d’étoiles, phrase célèbre de Hubert Reeves.
 
Les galaxies fabriques d’étoiles, les étoiles un équilibre entre gravitation et force nucléaire.
 
Le cycle des étoiles etc…
 
La chimie de la vie = la chimie du Carbone.
 
 
 
 
 
 
 
Très troublant : le problème des constantes finement ajustées ; je cite le texte de Bernard  à propos des 4 forces fondamentales :
 
·        Si la force de gravitation était plus puissante, elle serait capable d'accumuler plus de gaz lors la formation stellaire et seules des étoiles massives se formeraient. Or, ces dernières ont une durée de vie beaucoup plus courte que notre Soleil. La vie n'aurait donc pas à sa disposition les milliards d'années qui lui ont été nécessaires pour se développer sur Terre. Au contraire, si la force de gravitation était plus faible, seules des étoiles peu massives se formeraient. Il n'y aurait pas d'explosion de supernova et aucun élément plus lourd que l'hydrogène ou l'hélium n'apparaîtrait. Or, une vie uniquement fondée sur ces deux éléments est très difficile à imaginer.
·        Si l'interaction électromagnétique était plus forte, les liens entre noyaux et électrons à l'intérieur des atomes seraient plus solides et plus difficiles à défaire. Or, c'est en partageant certains de leurs électrons que les atomes créent des liaisons chimiques et s'organisent en molécules. Si cela devenait trop difficile, toute chimie serait impossible, ce qui empêcherait la vie de se développer. Si l'interaction électromagnétique était plus faible, les liens entre électrons et noyaux seraient moins solides. Ceci rendrait les atomes très fragiles et empêcherait probablement la chimie de la vie.
·        Si l'interaction nucléaire forte était plus puissante, protons et neutrons seraient beaucoup plus disposés à s'associer. Ils formeraient systématiquement des éléments lourds. Il n'y aurait par exemple pas d'hydrogène, donc pas d'eau, ce qui défavoriserait sérieusement la chimie de la vie. Si cette interaction était moins intense, protons et neutrons seraient moins enclins à s'assembler. Il n'y aurait pas d'élément plus lourd que l'hydrogène, donc pas de vie.
·        Enfin, dans le cas de l'interaction nucléaire faible, le problème se poserait principalement après le Big Bang, à l'époque où une partie des neutrons se désintègrent en protons, juste avant la nucléosynthèse primordiale. Si l'interaction faible était plus puissante, plus de neutrons seraient transformés en protons et il y aurait par conséquent moins d'hélium dans l'Univers. Ceci empêcherait plus tard la formation de certains éléments lourds nécessaires à la vie. Au contraire, si l'interaction était plus faible, les neutrons ne se désintégreraient pas et la nucléosynthèse primordiale conduirait à un Univers rempli d'hélium. L'hydrogène, ingrédient indispensable à la vie, serait absent.
 
Tout semble, en fait, ajusté comme si le Cosmos entier, de l’atome à l’étoile, avait exactement les propriétés requises pour que la vie, telle que nous la connaissons, et l’homme en particulier, puissent y faire leur apparition. 
 
En fait, le fait que nous soyons là, résulte d’une chaîne de telles improbabilités qu’on se peut se poser des questions.
 
 
 
 
 
 
Le temps presse, le pauvre Bernard accélère et nous n’aurons pas droit à la totalité de son exposé, il faudra se reporter à la version à télécharger.
 
 
 
 
 
 
 
 
Bon ciel à tous
 
 
Jean Pierre Martin 
www.planetastronomy.com
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